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EAN : 9782378760014
396 pages
De Saxus (03/05/2018)
4/5   8 notes
Résumé :
CERTAINES PASSIONS SONT MORTELLES...

Un des fleuristes emblématiques du marché aux fleurs de Paris est mystérieusement assassiné.
L'enquête est confiée à la police criminelle menée par le commissaire Durrieu, personnage haut en couleur qui ne s'en laisse pas conter et qui tient son équipe d'une poigne de fer.
Thom, un ancien inspecteur de l'équipe du commissaire, connaissait la victime et va se retrouver entraîné dans cette affaire ma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique


On se retrouve dans le marché des fleurs a Paris, et on fait connaissance avec Franck et Khalil qui tiennent une boutique dans ce lieu, et ils attendent de pied ferme, la reine Elisabeth d'Angleterre, si elle pouvait s'arrêter, ça serait une plus-value pour attirer les clients.

Mais malheureusement sa Majesté a choisi de saluer Mona, leur collègue et voisine, ça sera pour la prochaine fois, la vie reprends son cours, Khalil rentre chez eux, et Franck va fermer la boutique.

Mais malheureusement un malheur arrive, Franck se fait tuer, Thorm, un ancien policier et amis du couple, décide de se pencher sur l'enquête, il ne sait pas ce qu'il va découvrir, il ira au bout de lui-même pour découvrir la vérité.



J'ai beaucoup aimé découvrir ce milieu des fleurs et plus particulièrement les orchidées, c'est très documenter, et c'est toujours intéressant d'apprendre des choses surtout pour un polar.

Le déroulement de l'enquête m'a beaucoup plu, il est bien ficelé, les personnages sont attachants, particulièrement Thorm, mais aussi les autres enquêteurs, chacun a leurs particularités et sont touchant à leur manière.

On est très vite embarqué par ce tueur énigmatique, et cette association qui as l'air pas très catholique qui cache bien des choses, il y a un soupçon de mafia de l'histoire, c'est toujours pour me plaire. Moi qui apprécie les histoires avec des retors.

J'ai aussi été touchées par la solidarité qui existe dans ce marché, tout le monde est la pour une personne dans la peine, ou dans le besoin, et comment il s'occupe de ce personnage sans domicile fixe.

L'enquête est palpitante, et on est loin d'imaginer la fin, il as été très vite fini car j'ai été très vite embarquer par la trame de l'histoire.
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Fleurs de sang est le premier roman de Jérôme Frioux-Toublant, et c'est pour moi une véritable réussite. Présenté par l'éditeur comme « un polar dans la pure tradition des romans d'Agatha Christie », je me méfiais tout de même, parfois les compliments sont élogieux en préambule et en le lisant on se retrouve déçu car la barre était placée haute. Eh bien, c'est un défi relevé par l'auteur, il a en effet mené son histoire de main de maitre. C'est la façon dont tout se met en scène, avec les personnages divers de la société dont on ne sait pas s'ils sont mêlés ou pas à l'affaire, qui fait penser aux écrits d'Agatha Christie. Ici, pas d'Hercule Poirot ou de Miss Marple, mais un suspense aussi haletant avec des retournements de situations et des révélations finales plutôt inattendues.
Le décor est posé dès le début, on se trouve dans un quartier où les marchands de fleurs sont légion et voisins, tout le monde s'entend bien. Franck, fleuriste et passionné d'orchidées, est retrouvé mort un soir dans sa boutique, apparemment empoisonné. Tout le voisinage est en émoi. Mona, Christophe, Millie, et Khalil, le mari de la victime, se serrent les coudes pour faire face au drame. L'enquête va être menée par le commissaire Durrieu, avec Gibran et Dufoin. Un de ses anciens inspecteurs, Thom, était un ami de la victime et va se retrouver mêler aux recherches en aidant son ancienne équipe. Thom est un homme meurtri par un drame survenu lors de sa dernière mission avec Durrieu, il est pénible pour lui de revivre ces moments douloureux, il le fait pour Khalil et Franck. Il va vite découvrir que ce dernier n'était pas tout blanc et mentait bien souvent sur ses destinations de voyage pour mener un trafic. Certaines personnes savent des choses, mais sont réduites au silence avant même d'en avoir parler à la police. Les crimes s'accumulent et l'enquête est dans l'impasse.
En lisant la biographie de l'auteur, j'ai appris qu'il était metteur en scène de théâtre, ça se ressent énormément dans son roman. Il le mène tambour battant, avec un bon nombre de personnages, qui entrent en scène à des moments bien précis de l'histoire. Je ne me suis jamais perdue, l'auteur rend chacun des protagonistes assez marquants pour que le lecteur s'en souvienne. C'est là que la similitude avec Agatha Christie se rejoint aussi, tout ce petit monde qui gravite autour des meurtres, qui mentent ou disent la vérité, qui ont vu, qui savent mais ne disent rien, mettant leurs vies en péril.
J'ai beaucoup aimé sa façon de raconter, un style fluide, précis et percutant, juste ce qu'il faut de descriptions pour que le lecteur se mette bien dans l'ambiance, il retranscrit très bien les émotions des « acteurs », l'atmosphère lourde lors des crimes, et des moments plus légers avec des touches d'humour dans les réparties entre le commissaire et son équipe. La construction est assez originale, je ne m'en suis rendue compte qu'à la fin, mais il n'y a que trois chapitres, chacun d'eux est ponctué par la date ou les heures qui passent. La lecture est tellement prenante que ça ne m'a pas gêné du tout.
Il se passe tellement de choses que je n'ai pas vu les quatre cent pages passer et que je suis arrivée vite à la fin. Fin renversante, époustouflante et inattendue. C'est arrivé là que le titre Fleurs de sang prend tout son sens. Jérôme Frioux-Toublant m'a scotchée, j'avais des doutes (on se prend au jeu de trouver l'assassin) mais pas sur cette personne là.
Un autre point important qui rend le roman si réel, c'est que l'auteur s'est entouré d'un conseiller technique et botaniste, Bruno Leroy, jardinier paysagiste. Chaque plante ou fleur est détaillé précisément, elles ont elles aussi un rôle important à jouer, moi qui suis fan d'orchidées, j'ai été servie et j'ai appris plein de choses dessus. Et l'auteur a englobé ces précisions dans le reste de l'histoire, cela n'alourdit pas le texte, et c'est très instructif.
J'ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir, je n'ai pas vu le temps passer, ne me suis pas ennuyée une seule fois, et surtout, j'étais en mode « ne pas déranger » tout le long. C'est le genre de roman qu'on a du mal à lâcher pour vaquer à nos obligations ou pour dormir...
Je vous conseille vraiment de lire Fleurs de Sang, c'est un coup de coeur pour moi qui suis pourtant difficile en polar, j'aime quand je ne vois pas arriver les événements, j'aime être accrochée à ma lecture, tout est réuni en ce sens ici.
Je félicite Jérôme Frioux-Toublant, car c'est le premier roman qu'il écrit, c'est une réussite, j'espère qu'il va y en avoir d'autres, je retiens son nom et le met dans ma liste d'auteurs à suivre, je serai vraiment très contente de lire un nouvel écrit.
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Dans ce roman nous suivons les investigations pour élucider le meurtre d'un fleuriste emblématique du marché aux fleurs de Paris. L'enquête est confiée à la police criminelle et au commissaire Durrieu qui n'empêche pas Thom de participer. Pourtant, ce-dernier a quitté la police après la mort de son frère Lucas et ne devrait pas mettre son grain de sel dans l'enquête. Une enquête sous tension donc : crimes sans logique – en apparence- et libertés avec le système… Autant dire que le commissaire n'est pas au bout de ses sueurs froides!

Pour être honnête, il m'a fallu quelques chapitres pour entrer dans le roman. Les premières pages ne relatent pas le crime qui va nous occuper, mais l'avant, pour les policiers. En soi, ce n'est pas gênant car cela éclaire les blessures morales qui font de Thom ce qu'il est. Cela explique aussi l'attitude du commissaire Durrieu. Mais, en réalité, j'ai parfois buté sur les choix stylistiques. La langue m'a freinée. J'ai eu un peu de mal à voir l'intérêt d'expressions familières qui n'étaient pas particulièrement mises dans la bouche d'un personnage truculent : « en loucedé » m'a laissée perplexe s'il faut prendre un exemple concret entre autres.

Mis à part cela, le rythme du récit est plutôt intéressant. Nous avançons tantôt tambour battant, tantôt dans une douce torpeur, au gré des percées de Thom. Les rebondissements sont bien là, les petits secrets des uns et des autres émergent subtilement et une multitude de suspects défile sous nos yeux, certains plus tentants que d'autres. Tout ce petit monde se fait attachant. Nous nous agaçons des décisions de Durrieu, nous avons envie de secouer Thom et de percer davantage les mystères qui entourent Catleya et le Marché aux fleurs. Bref, mine de rien, l'auteur parvient à capter le lecteur.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Thom. le monde de délite autour de lui, les contours se gomment au rythme de sa souffrance et de sa difficulté à refaire surface après un deuil. Et, en même temps, il fait preuve d'une clairvoyance et d'un instinct hors pair. J'aime beaucoup ce genre de figure d'enquêteur, hors norme, hors du monde, et curieusement, toujours prêt à y plonger. Thom – avec son statut particulier de privé et non de policier- s'affranchit de certaines règles, fait la part belle à son intuition et manie l'humour pour désamorcer les conflits avec son ancien chef. le Commissaire Durrieu, quant-à -lui est à la fois la figure d'autorité et la figure paternelle. Personnage haut en couleur et amusant, il égaye la galerie des personnages de ce roman. Enfin, j'ai beaucoup aimé le portrait du mort qui s'esquissait peu à peu : chaque témoignage, chaque anecdote dévoilait une facette de lui, et les avancées de l'enquête ont permis de faire affleurer des secrets inavouables, achevant de dresser un portrait nuancé. Pas de blanche colombe ou de dangereux psychopathe. Un homme avec ses qualités et ses défauts, ses grandeurs et ses bassesses, ses vérités et ses mensonges. D'ailleurs, la grande majorité des personnages dans ce roman échappent à la caricature, et c'est agréable.

Enfin, mon seul regret est d'avoir démasqué l'assassin avant la fin… je n'avais pas anticipé son dernier crime, ni tous les détails de sa mise en scène, mais j'avais trouvé son identité. Malgré tout, il faut reconnaître que l'auteur a su rendre les dernières pages dynamiques. Même en ayant trouvé l'assassin, l'arrestation et ses suites a su me surprendre.

Ainsi, Fleurs de sang est un bon polar. Il est assez dense, la lecture est fluide et les personnages restent attachants. Nul doute que vous passerez un bon moment le nez entre ses pages.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Une fleuriste du marché aux fleurs de Paris appelle Thom car elle ne sait que faire elle vient de trouver un de ses voisins mort dans son local. Thom devenu détective privé après la mort de son jumeau lors d'une intervention contacte son ancien chef le commissaire Durrieux qui prend l'enquête à son compte. Thom avec l'accord du commissaire va se joindre à l'enquête.

Les premières pages ne sont pas centrées sur l'intrigue mais permettent de faire connaissance avec le passé récent des enquêteurs et notamment l'affaire de drogue où le jumeau de Thom y a laissé la vie.

L'intrigue est bien menée toutefois un tantinet trop lente dans son développement.

Les rebondissements sont présents et le rythme du récit est intéressant avec des passages vifs et d'autres plus calmes au gré de l'avancée de l'ex-policier.

Les personnages s'avèrent classiques, avec un personnage central qui sort un peu du moule officiel certes marqué par la perte de son jumeau mais pas alcoolique pour autant.
On a un peu plus de mal avec celui du commissaire qui se montre désagréable, qui râle en permanence : un flic à l'ancienne.

La plume de l'auteur est intéressante avec l'emploi de termes qui n'ont plus souvent usage de nos jours. Et un style d'écriture qui nous rappelle les policiers du passé .

Un excellent premier roman.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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J'ai eu beaucoup de mal à venir à bout de ce livre qui patine et piétine, comme les commissaire et ses adjoint afin de résoudre les différents meurtres perpétrés tout au long de l'histoire.
Si l'auteur veut montrer que la police n'avance pas vite lors d'une enquête et que les divers services ne s'apprécient pas trop, cela est très réussi. Les personnages boivent du café à longueur de lignes, s'invectivent pour ne rien dire et les réponses avancent tout d'un coup sans prévenir.... On y apprend peut-être des noms d'orchidées et Thom le personnage principal est obnubilé par la propreté des vitres...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les vitres des fenêtres qui percent la façade à chacun des deux étages sont d'une propreté irréelle.
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J'ai découvert un nouveau café de Colombie. Une merveille et c'est du commerce équitable.
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