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EAN : 9782311100501
232 pages
Vuibert (27/02/2015)
3.77/5   11 notes
Résumé :
L'orthographe, ses règles obscures et ses exceptions vous font souffrir ? Rassurez-vous, Bernard Fripiat a la solution : désacraliser le français par le rire, pour mieux apprendre à l'aimer.

À travers une centaine de questions-réponses amusantes et irrévérencieuses, il raconte l'origine de chaque difficulté et la folle épopée d'une orthographe que le monde entier nous envie.

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Il existe des ouvrages très sérieux sur l'orthographe, mais ils sont un peu compliqués. Bernard Fripiat a eu l'idée de présenter l'histoire de l'orthographe dans un livre humoristique pour faire comprendre et donc aimer l'orthographe. L'auteur répond à des questions aussi variées que « Pourquoi ne parlons-nous pas une langue d'origine gauloise ? » (avant de développer, Bernard Fripiat répond « Parce que son orthographe eût été probablement trop simple ! ») ; « Pourquoi le latin est-il si important ? » (« Parce que, pendant deux mille ans, il sera la langue du savoir, voire du snobisme ! ») ; « Pourquoi le verbe "aller" est-il si difficile ? » (« Pour nous inviter à la promenade ! ») ; « Pourquoi polémiquons-nous sur "nénuphar" ? » (« Pour nous rappeler que cette plante existe ! »). À la dernière question « Pourquoi ne simplifierons-nous jamais l'orthographe ? », Bernard Fripiat répond « Parce que nous perdrions là un beau sujet de disputes ! ».
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Ce livre propose une manière ludique d'en apprendre plus sur l'histoire de notre langue et par conséquent sur l'histoire de France, des Romains et des Gaulois, entre autres. On y découvre des traits d'humour, des jeux de mots, des anecdotes et des mises en situation tantôt sérieuses tantôt amusantes qui illustrent et peuvent aider à mieux retenir quelques informations (pour expliquer le fait que nous ayons en français des mots d'origine celtique ou gauloise et d'autres d'origine latine, comme pour 'ruche' du gaulois latinisé rusca et 'miel ' du latin mel, il nous raconte : "Quand le paysan dit à sa femme : « Je vais vérifier les ruches », il s'exprime en gaulois. Mais une fois au marché, pour vendre à tout le monde, étrangers compris, le produit de ses abeilles, c'est en latin qu'il crie : « Par ici le bon miel ! » ")
Une bonne façon de rendre la grammaire plus vivante et de se renseigner avec le sourire.
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Ayant entendu Bernard Fripiat animer l'émission "Les experts" sur France Bleu, j'ai eu envie de prendre ses ouvrages, tout au moins celui-ci, son dernier, car l'orthographe est un sujet qui m'amuse beaucoup. Il y a un second livre qui attend lecture, mais je ne suis pas pressée de l'entamer car je me suis amusée assez peu avec celui-ci.
Il est écrit sous forme de questions (138) dans 7 chapitres. Les réponses ne sont pas toujours à la hauteur de l'attente, ce n'est pas toujours très drôle et ce n'est pas toujours très didactique.
J'ai appris tout de même le nom du signe &; j'ignorais que cela s'appelle une esperluette ( ou aussi: esperluète, perluette, perluète ou encore "et" commercial...)
Rien que pour ceci, j'estime ne pas avoir perdu mon temps. Je verrai la suite mais dans quelque temps.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Les Allemands descendent des Germains et parlent une langue d’origine germanique. Les ancêtres des Italiens vivaient dans leur botte et discouraient en latin qui ; je vous le donne en mille ; était une langue latine. Les aïeux des Basques parlaient déjà le basque et nous n’avons jamais su d’où ce peuple et sa langue venaient. Mais nous qui avons la chance de parler une langue latine, nous descendons des Gaulois qui s’exprimaient en celtique. Nos ancêtres les Gaulois utilisaient un langage ayant très peu de rapports avec le nôtre. Ne mégotons pas sur notre fierté de parler une langue qui, dès l’origine, sut faire preuve d’originalité !
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« Septante n’est pas français… Il faut toujours dire soixante-dix, tout de même que l’on dit quatre-vingts et non octante et quatre-vingt-dix et non nonante. » Le fait qu’il croit nécessaire d’exprimer cette interdiction prouve que d’aucuns devaient dire « septante » à une époque où la Belgique ne figurait sur aucune carte routière. On ne peut s’opposer qu’à ce qui existe. Dans une lettre qu’il envoie à Boileau, Racine écrit : « Il y avait hier six vingt mille hommes ensemble sur quatre lignes. » Avouons-le ! Nous devons compter pour comprendre le petit copain de Mlle Du Parc, surnommée la Marquise !
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Le français est une langue latine parce que les Romains nous ont rendu visite. Il est incontestable que, sans leur venue, nous ne parlerions pas la langue de Messaline. Mais cette visite ne suffit pas. Pour preuve : les Romains ont géré nos affaires du ier siècle avant J.-C. au ve siècle après J.-C. En comptant très large, ils sont restés cinq cents ans. Rome s’est emparée de l’Afrique du Nord en 146 avant notre ère pour ne la quitter définitivement qu’au début du viie siècle. Ils y sont donc restés sept cents ans, deux cents années de plus pour profiter du soleil tunisien. On les comprend ! Mais deux cents ans, ce n’est pas rien. Comparativement, c’est la durée qui nous sépare du jour où Napoléon décida de développer le tourisme belge en choisissant Waterloo pour faire son pot d’adieu.
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Les copains de Vercingétorix nous ont aussi offert une manière de compter qui fera le bonfieur des anglophones désireux de parler la langue de Jacques Brel.
Les Romains comptaient par dix. Le fait que l’être humain possède dix doigts ne doit pas être étranger à cette technique. En effet, il est probable que les hommes ont eu tendance à d’abord compter avec les doigts. Peut-être parce qu’ils étaient plus souples ou par souci d’efficacité, les Gaulois ajoutèrent l’utilisation des orteils à leur comptabilité. Conséquence : ils changeaient à vingt.
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La cohabitation des langues latine et celtique fut pacifique et longue. Longue car, à une époque qui ignorait la méthode Assimil, les langues évoluaient lentement. Selon les circonstances et leurs interlocuteurs, nos ancêtres s’exprimaient en gaulois ou en latin. Nos aïeux avaient-ils un don pour le bilinguisme ? Peut-être ! Mais dans ce cas, nous pouvons nous demander quand ce talent a décidé de fuir notre cerveau.
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