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Critique de Verdorie


Tout le monde (ou presque) connaît le Chaperon rouge.
Des contes contemporains et livres d'images dans lesquels auteurs et illustrateurs ont fait traverser quelques siècles à cette petite étourdie , pour la transposer dans notre monde, dit "moderne", il en existe quantité. Cet album en fait partie.

Sophia habite avec sa mère et petite soeur dans un immeuble quelconque, situé dans une très grande ville. Sa maman lui a demandé d'apporter quelques biscuits et oranges à sa grand-mère souffrante et Sophia se met en route. Pour arriver jusqu'à chez sa mamie, habitant à l'autre extrémité de la ville, Sophia doit passer d'un bout à l'autre l'immense centre commercial "The Wood". Or, elle se laisse distraire par une vitrine alléchante et prend alors la mauvaise sortie. Elle se retrouve ainsi dans un quartier défavorisé où des petits délinquants l'acculent dans une ruelle, à moins qu'un chasseur souriant de toutes ses dents lui vient à l'aide ?...mais, vous connaissez l'histoire !...enfin, vous croyez (!) la connaître.

Ce n'est pas le texte, quasi minimaliste, d'Aaron Frisch qui donne corps et essence à ce livre, mais bien les illustrations grouillantes d'une multitude de détails de Roberto Innocenti. Ce sont les images qui racontent "l'histoire", que Sophia ne fait que parcourir tel un fil d'Ariane. Ces images qui nous content l'agressivité de la vie urbaine avec son trafic, les publicités omniprésentes, la surconsommation, les quartiers sordides, la petite criminalité...
La lecture de cette critique de société demande un oeil attentif et un esprit analytique dont peu d'enfants en-dessous de 8 ans sont capables...parce que la violence présente dans certains dessins, eh bien, ils la connaissent déjà !
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