Les Arcanes de la Lune Noire sont une série d'albums qui retracent la vie et les origines des principaux personnages des "Chroniques" (de la Lune Noire, bien sûr), jusqu'au moment où ils font leur apparition dans le récit principal. Cette série est inégale en qualité et en beauté du dessin : si les premiers albums consacrés à Pile-ou-Face ou à Ghorghor Bey sont assez réussis, celui du Prince Parsifal, à mon goût, ne vaut pas grand chose. Chaque fois, le dessinateur varie. Ici, Morgado (un nouveau ?) que je ne connaissais pas, se révèle à la hauteur de l'esthétique générale de la série, je crois. Le scénario est efficace : Greldinard, baron de Moork dans les Chroniques de la Lune Noire, est un comparse peu démonstratif de l'horrible Lune Noire elle-même, une haute silhouette en armure rouge qui ne fait qu'obéir et saluer son maître. Dans cet album au contraire, il occupe le devant de la scène et ses aventures en font un héros attachant, marqué par une vie toute en brutalité sauvage et barbarie. Il est cruel, il tape dur et n'a aucun complexe. Il a bien sûr ses propres souffrances et vengeances à accomplir : en somme, c'est un méchant sanguinaire, légèrement psychopathe, pour qui on se prend d'amitié. Un bel album.
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Mais qui est vraiment Greldinard?
Fidèle lieutenant d'Hazeel Thorn qui n'enlève jamais son casque et dont on ne connaît rien si ce n'est son titre, Baron de Moorck.
Ses origines sont ici enfin dévoilées.
D'abord destiné à servir de repas, il sera finalement élevé par les orques.
À nouveau un parcours initiatique hors du commun mené tambour battant et servi par de superbes dessins à l'instar de Ghorghor Bey ou Pile-ou-Face.
Décidément une très bonne idée cette série, un seul regret cependant, la fréquence des sorties, seulement 4 albums pour le moment.
J'aimerai aussi en savoir plus sur Murata, Feydriva, Hazeel Thorn...
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Et à la fin, les vainqueurs prenaient tout, après avoir massacré tous ceux qui avaient une arme à la main. Les autres pouvaient ensuite nous rejoindre de leur plein gré ou bien mourir vite et bien ! La vie des guerriers orques était une belle vie insouciante et joyeuse.
Elle m'apprit à parler et à lire les 600 mots de la langue orque.
p. 10
Vidéo de François Froideval