À la fin du tome précédent, moult armées étaient sur le pied de guerre, prêtes pour La danse écarlate, formule bien poétique pour une boucherie sans nom. Ça tabasse non stop du début à la fin dans ce volume grandiose et démesuré où une bataille épique occupe à elle la moitié des pages.
On lit ici ou là que le début de la fin des Chroniques a démarré avec le changement de dessinateur au tome 6. Pour d'autres, ce sera à partir des numéros 7, 8, 9 ou 10, quand la série commence à s'embourber dans les redites de bataille ou le blabla théologique. J'en viens à me demander si La danse écarlate ne marque pas déjà le virage. D'accord, la confrontation de l'Empire et de la Lune Noire vaut le détour, le dessin en jette, on en prend plein les yeux... mais y avait-il besoin de consacrer la moitié de l'album à une seule bataille qui ne résoud rien ? J'aurais compris qu'un tel espace soit accordé à un affrontement décisif dans un dernier ou un avant-dernier tome, histoire de clore en fanfare. Mais là, c'est trop et plusieurs phases du combat (les invocations à répétition de papy Haazheel Thorn) auraient gagné à sauter pour raconter autre chose.
Bel album, belle bataille... mais un premier ralentissement.
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