[SERVICE PRESSE].
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L'île des condamnés de
Béatrice Fronton-Patinote, publiée chez
Editions Plumes de Marmotte.
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Je remercie infiniment Myriam pour ce service presse.
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Mon résumé :.
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Natasha, mannequin sur le déclin. Fred, prof de sport imbu de lui-même. Samir, étudiant en droit. Trois personnes qui n'ont rien en commun, à part peut être, des envies de gloire. Pour compléter le groupe, Elisa, jeune étudiante, médium de mère en fille. Recrutés pour participer à un jeu de télé-réalité, les voici qui s'envolent pour la Guyane, en compagnie de Monsieur, directeur de casting. Enfin, ça, c'est ce qu'ils croient... Elisa, qui a refusé de participer, est enlevée et y est emmenée de force. Mais que font-ils sur cette île ? Sont-ils vraiment seuls ?.
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Elisa est une jeune femme réservée. Médium de mère en fille, elle vit seule avec son père, médecin qui parcourt le monde. Quelques mois plus tôt, elle a perdu sa grand-mère adorée. Depuis quelques jours, d'étranges rêves peuplent les nuits d'Elisa, sans qu'elle n'en comprennent le sens. Après avoir refusé de participer à un jeu de télé-réalité, la voici enlevée et catapultée malgré elle sur une île de Guyane, bien connue pour avoir accueillie jadis, des détenus difficiles. Et qui ce Jean, qui lui parle dans ses rêves ? Que faisait-il en Guyane ? Quel rapport avec elle ?.
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Monsieur est un ancien des services secrets, reconverti en homme de mains pour un richissime patron désabusé. Formé aux techniques militaires et d'infiltration, il tue et fait disparaître des corps sans sourciller. Psychopathe discret, les contacts humains le révulsent.
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Mon ressenti final :.
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Ce roman est tout simplement incroyable. Il est vraiment exceptionnel.
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Première particularité : pas de chapitres. Uniquement trois parties distinctes où se situent les moments clés de ce thriller complément renversant.
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La couverture met déjà dans l'ambiance et dieu sait qu'il va y en avoir !.
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Prenez MAD de l'inspecteur Gadget, la gamine médium de Rose Red, des personnages surfaits et balancez tout cela sur une île angoissante comme dans le film ‘'le condamné'' avec Steve Austin et vous obtenez ce roman explosif, un Battle Royal absolument fantastique !.
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La première partie du roman nous invite à découvrir chaque participant. L'auteure prend son temps pour nous les dévoiler, passant de l'un à l'autre à la manière du petit poucet qui sème ses cailloux. Aucune longueur, pas d'ennui, j'ai été captivée dès les premières lignes.
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Le personnage de Monsieur m'a séduite immédiatement. Un personnage noir, glacial, millimétré dans son rôle de recruteur de proies et de tueur froid. Il est au service d'un milliardaire à la carte Gold blindée qui a mis en place ce jeu macabre pour ses riches clients. Grandiose ! Ses interactions avec son boss sont teintés d'angoisses et on sent toute la tension qui habite Monsieur à chaque fois qu'il doit rendre des comptes.
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La deuxième partie se passe en Guyane. le groupe se réveille au milieu d'une jungle habitée par toutes sortes de bestioles et les ruines d'un bagne qui a vu mourir des détenus dangereux. Ajoutez à cela un tueur sanguinaire qui est resté anesthésié en HP durant 4 ans et vous obtenez un cocktail détonant. Et qui est Léon, ce cinquième participant ?.
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L'écriture de l'auteure est particulièrement aiguisée, précise, mature. Les personnages et les situations sont travaillés à leur paroxysme tout en restant crédibles. le vocabulaire est adapté à chaque situation de manière quasi chirurgicale. Chaque phrase, chaque mot est là où il doit l'être pour nous faire ressentir le sentiment du moment. La psychologie de ce roman est aboutie, tout s'enchaîne, s'emboite sans aucun faux-pas. Les descriptions et les détails sont minutieux, sans jamais trop en faire. On s'attache à Elisa et à Léon, on les comprends, on prie pour eux. On adore détester le tueur, qui nous effraie, nous révulse.
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Le dénouement m'a bluffée mais également comblée. Il conclu ce roman en étant la troisième et dernière partie.
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Tu as compris, cher lecteur, que tu ne pourras pas lâcher ce roman absolument parfait en tout point. Garde tout de même ta lampe de chevet allumée, c'est plus sûr... 😆