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Ce que j'ai ressenti:….Un ennui, mais un Ennui d'une force……

Je tenais à dire que ce genre de livres c'est vraiment mon petit plaisir, habituellement…Tout ce qui touche à l'ésotérisme, au fantastique, la Magie, c'est vraiment un petit péché mignon que j'aime à lire à l'occasion avec plaisir….Mais là, je ne sais pas ce qu'il s'est passé ou pas passé d'ailleurs, je suis restée à côté, mais, TOUT le long…Je me disais « Allez force toi un peu, tes collègues l'ont déjà fini » (ah oui, parce que dans le genre escargot, je les ai fait attendre, peuchère :()….Et comme on ne dévoile pas nos impressions « en cours » pour ne pas s'influencer, je croyais qu'elles étaient à fond, vu la vitesse à laquelle elles l'ont lu…..(pfff, je me marre maintenant…).

« il vaut mieux passer pour un imbécile en se taisant que de dissiper le doute en ouvrant la bouche. »

On va dire que tant que ce n'était que Doyle, et sa vie réinventée, ça allait…..Mais c'est dans la suite des évènements que j'ai décroché…Trop de rebondissements et de situations non vraisemblables…Trop de personnages qui viennent se greffer, (et je crois que j'ai failli vomir en voyant arriver le Bram Stoker)….Trop, c'est trop….Faut arrêter au bout d'un moment…Déjà qu'il faut ingérer le coté fantastique, la touche d'époque et les agissements malsains, en plus on nous colle de la philosophie à deux francs, qui sorties de leur contexte pourraient être intéressantes, mais là, comme elles interviennent, ça va pas….Enfin, c'est trop pour moi….

« Nous n'avons pas conscience que nos idées, nos sentiments ne sont pas réellement les nôtres, sinon comment pourrions nous jour après jour répéter des simulacres, nous plier à des rites qui nous stérilise au lieu de nous vivifier? »

J'ai mis une plombe à le finir, je me suis vraiment forcée car je suis en LC, mais sinon sans cet impératif, dès les premières pages je l'aurai laissé tomber…J'ai bien conscience que ce livre pourrait plaire à certains lecteurs, mais moi, je suis complètement passée à côté. C'est le genre de livres qu'on aime ou qu'on déteste, le mieux c'est que chacun s'en fasse son propre avis…

« il est plus facile d'éviter le premier pas sur le chemin de la ruine que de résister aux milliers d'autres qui suivent inéluctablement. »

Lien : https://fairystelphique.word..
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Ce livre est prenant, saisissant
Je l'ai commencé et je n'ai pu me résoudre de passer à un autre livre tant que je ne l'avais pas achevé (moi qui aime en lire plusieurs à la fois... c'est vous dire )

En plus d'être un merveilleux thriller fantastico-psychologique, ce livre propose une découverte de l'auteur Arthur Conan Doyle au travers des péripéties dans lesquelles il va être plongé. Nous voyons apparaître un personnage mystérieux John Sparks qui est l'homme qui inspirera le personnage de Sherlock Holmes. Vous y retrouverez tous les éléments de notre détective fétiche de ses pulsions, de ses qualités, de ses défauts et de sa mort
L'ambiance est sombre, digne de l'ère victorienne avec des visites dans les bas quartiers, la pauvreté et dans la haute société.
Le mélange de genre du roman oscillant entre thriller et roman fantastique donne une atmosphère encore plus glauque au roman.

La fin avec la dernière phrase est inattendue... Je ne vous dis rien mais j'ai été saisie en découvrant cette révélation incroyable dans le landau (et là vous vous dites... quel landau? Il vaut le lire pour comprendre )
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Je ne suis pas opposée au fait que l'on réécrive le canon holmésien dans un roman et que l'on change des points importants comme la personne qui inspira le personnage de Sherlock Holmes.

Ma foi, on peut violer le canon holmésien si c'est pour lui faire de beaux enfants (citation de Dumas mise à la sauce adéquate).

Hors, ici, j'ai l'impression que le canon holmésien s'est fait monter dessus par le Da Vinci Code, Harry Potter, Indiana Jones et James Bond. Après, d'autres lui sont passé dessus en long, en large et en travers, notamment la Malédiction de la Momie en version Walking Dead pour ne citer qu'eux.

De cette partouze livresque, il n'est sorti rien de bon.

Pour résumer, on a du sous Da Vinci Code avec ses réflexions ésotériques, ses pensées philosophiques à deux balles et un rapide procès à charge sur la religion catho qui n'a même pas droit à un avocat pour assurer sa défense (les droits de l'accusé sont bafoués).

De notre Harry Potter, il n'est resté que la locomotive de la voie 9 3/4 et les gardiens d'Azkaban en version moins éthérée.

Quand à Indiana Jones (sans fouet et sans chapeau) on a un truc qui ressemblerait aux Aventuriers du Canon Holmésien Perdu dans le Temple Maudit de la Dernière Croisade Au Service Secret de Sa Majesté.

Que ce Conan Doyle de fiction ait pris pour modèle un certain Jack Sparks pour nous inventer son Sherlock Holmes, je suis pour. Sparks en a la force de caractère, il traque les criminels et possède des fiches sur eux, a un certain sens de la déduction, sait se déguiser, se pique à la cocaïne et joue du violon (en fait, on pourrait dire que c'est l'auteur qui s'est inspiré du personnage de Holmes pour son Sparks).

Qu'il lui arrive des tas d'aventures mélangeant du Indiana Jones et du Bond, le tout servi à la sauce fantastique, ça commence à coincer grave (surtout sans vaseline)… Au Grand Complot Satanique, là, j'ai sauté du train en marche.

Aucune cohérence, des événements fantastiques qui n'ont pas l'air d'émouvoir notre Conan Doyle, même après la dévastation de son appart par une explosion ectoplasmique.

Nos personnages, poursuivis par des créatures non vivantes, découvrent un passage secret et une locomotive en état de marche sous terre, qui les ramènera à Londres, mais pas sur la voie 9 3/4… Et j'en passe des bien pires.

Niveau Graaand Méchant, il n'a pas l'étoffe d'un salopard genre Ramsay Snow-Bolton (GOT, pour les absents) mais on se doute qu'il donnera naissance au personnage littéraire de Moriarty.

Et à la fin, on croise un bébé qu'on aurait envie de jeter dans les chutes de Reichenbach mais qui à l'avantage de « clore » l'affaire car nous savons QUI il est et ce qu'il fera. Mais de cette manière, on l'absout des horreurs qu'il mettra en place au siècle suivant et là, je coince encore plus.

Anybref… On a mélangé des ingrédients fantastiques, policiers, des personnages réels (Conan Doyle et Bram Stoker) et de fictions, des tas de trucs disparates qui donnent au final une soupe indigeste qu'on avale parce qu'il faut bien étant donné que les copines de la LC boive le même vin jusqu'à la lie.

Un vrai ragoût insipide aux relents fantastiques un peu trop exagérés pour être crédibles, le tout assorti d'une sauce hollywoodienne avec des retournements de situation toutes les dix pages et des créatures des enfers tous les chapitres pour nous donner un Gros Complot Mondial ET Satanique. Bla-bla-bla…

Chez Harry Potter, ça passe, dans Indiana Jones aussi, chez James Bond pareil, mais faut dire aussi que l'écriture et les scénarios étaient plus relevés que ce qu'on tente de nous faire avaler ici.

Le créateur de Twin Peaks a voulu mélanger les genres et trop d'imagination tue l'imagination et surtout le roman.

Si j'ai un meuble à caler…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Trop d''imagination, tue l'imagination. C'est mon opinion.
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J'ai repéré ce bouquin, sur le blog de Collectif Polar qui en parle tellement bien que j'ai immédiatement eu envie de le lire et comme Stelphique en avait envie et que chez le Cannibal lecteur le bouquin prenait la poussière, j'ai émis une drôle d'idée !

A force de voir le plaisir (haha) livresque qu'elles prenaient à faire leur lecture commune, je me suis dis que moi aussi j'avais envie de goûter à ce plaisir !

********* Avis *********

Malgré un début prometteur, au bout de 60 pages j'ai vraiment commencé à m'ennuyer ferme, mais je me disais « Na » c'est juste une mauvaise impression ça va décoller…

Trop d'imagination tue l'imagination. Tout est dans l'excès…

« N'oubliez pas ceci : quand le chemin vous semblera impraticable, quand vos espoirs seront anéantis, quand la mort elle*même paraîtra imminente, vous n'aurez d'autre solution que de raser la montagne. C'est ainsi, et ainsi seulement, que vous pénétrerez dans le nouveau pays… »
Au départ je pensais lire un roman d'aventure de Sherlock Holmes, je me suis retrouvée dans un mélange entre l'exagération du film Alice aux pays des Merveilles et les aventures de Harry Potter ! bref trop de rebondissements qui n'apportent rien, qui brouillent les pistes et embrouillent le lecteur…

Un rebondissement, toutes les trois pages avec des meurtres, des morts vivants, un complot contre la royauté, des adorateurs d'une créature des Ténèbres, qui ne demande qu'à revenir dans le monde des vivants … On entre là dans une fiction complètement tarabiscotée (yes j'ai réussi à placer ce mot ).

« Un complot exige le secret; or la nature humaine étant ce qu'elle est, plus de gens s'en mêlent, moins le secret est préservé. »
Euhhh y a même une locomotive, en parfait état de marche??? !!!! Grâce à laquelle les personnages se déplacent aussi facilement que si les voitures modernes existaient ! Et j'exagère à peine …

Désolée Geneviève, mais je me suis noyée dans un océan d'incompréhension ! Trop tiré par les cheveux pour moi…

» L'enseignement spiritualiste est de la foutaise. Nous devons assumer dans ce monde la personnalité que nous possédons en naissant… »
J'ai bien failli laisser tomber ma lecture à plusieurs reprises, avec cette sensation que plusieurs écrivains s'étaient glissés dans la peau de l'unique auteur de ce roman, une surenchère d'évènements jalonnent la route de ces apprentis aventuriers qui ne savent même pas où ils vont.

Bizarrement, la toute fin amène une « certaine cohérence » à l'ensemble… dommage que ce livre soit aussi fouillis.

« le génie du mal rôde dans ce monde et j'avais vécu sous son ombre. »
Dommage que cette fin « cohérente » donne une justification à une horreur historique qui pourrait en choquer plus d'un puisqu'on « donne » à cet homme une « excuse » pour les crimes de masse qu'il fera commettre au nom de son idéologie !

« Alors même que nous nous congratulons de notre raffinement, la misère et la souffrance accablent les hommes à un jet de pierre de ces fenêtres. Comment ne pas s'interroger ? Nos réussites comptent-elles pour rien si tant d'hommes ne peuvent encore en bénéficier ? Quelle valeur accorder à notre passage dans cette vie ? Quel héritage – si héritage il y a – notre époque lèguera-t-elle aux générations futures ? »
Bon j'ai pris mon pied avec avec cette lecture commune et bien rigolé aussi
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Un jour de Noël 1884, à Londres, un jeune médecin nommé Arthur Conan Doyle est convoqué à une séance de spiritisme. Il est lui-même un spécialiste de l'occulte, ayant écrit un roman sur le sujet, inspiré des écrits très mystiques de Madame Blavatsky. A la suite de cette séance, Doyle est en danger de mort, son appartement est incendié, sa voisine russe assassinée !... Un agent très spécial de la Reine vient à son secours et lui explique que son propre frère, qui a tué père et mère, s'est ligué avec quelques personnages éminents pour placer sur le trône d'Angleterre une réincarnation du diable. Or ces 7 conjurés sont les membres du conseil d'administration de la maison d'édition qui doit publier le roman de Doyle.
Le cherche midi, et 10/18 ont eu l'excellente idée de republier 20 ans après sa première parution française chez Plon, ce sympathique polar qui nous plonge dans à l'atmosphère sombre et gothique mais qui pourtant n'est pas dénué d'humour.

Un récit haletant dans l'atmosphère fantastique du Londres victorien. Une intrigue que l'auteur, scénariste de la série Twin Peaks., émaille de nombreuses allusions à l'oeuvre et à la vie de Conan Doyle.  Une histoire ébouriffante, pleine de violence, de visions effrayantes, de suspense, de rebondissements où l'auteur introduit le lecteur dans l'univers sombre du crime de l'Angleterre victorienne.
De plus,  Les fans de Twin Peaks y retrouveront aussi l'univers déjanté et surréel de la série.
Lien : https://collectifpolar.com/
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- Pas de spoilers -

Au lieu du duo Holmes et Watson, on suit ici les aventures saupoudrées d'une fine dose d'enquête de Conan Doyle et de Jack Sparks dans une Angleterre victorienne dont je suis friand.
L'auteur américain étant le co-créateur de Twin Peaks, attendez une ambiance parfois occulte et aussi une ambiance british approximative.

On retrouve dans ce roman de nombreux liens avec Sherlock Holmes. C'est là que les lecteurs vont se diviser entre ceux qui apprécieront l'hommage enthousiaste et ceux qui seront sans pitié contre ce "pastiche foutraque".
Pour avoir lu, vu et écouté tout ce qui touchait de près à Sherlock Holmes (avant la déferlante de daubes, plus ou moins mal mitonnées, à cause des droits tombés dans le domaine public), je vous garantis que le cinéma et la télé ont toutes les palmes des adaptations et pastiches ratés.

La formule utilisée par Mark Frost a fonctionné sur moi, je suis complètement entré dans son "délire" et j'adore La liste des sept que je relis à l'occasion.
Cependant, il m'est difficile de le recommander car beaucoup de lecteurs ont été déçus. C'est à vous de voir !
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Liste des Sept ?
"Je dois dire que les nouvelles couvertures de 10/18 sont quasiment irrésistibles. Ajoutez à ça un mystère à Londres autour de Conan Doyle, écrit par le créateur de Twin Peaks et je suis irrémédiablement perdue."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"N'écoutant que son grand coeur, le jeune Arthur Conan Doyle, se rend à une mystérieuse séance de spiritisme pour venir en aide à une jeune femme. Mais rien ne va se dérouler comme prévu et des assassins sont maintenant à ses trousses..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Alors que je pensais plonger avec délice dans ce roman et le dévorer en quelques jours, j'ai finalement mis plus de deux semaines à le terminer. Je n'ai jamais réussi à accrocher et à me laisser emporter par l'histoire. Tout était un peu "too much" à mon goût : les explications trop abracadabrantesques, le personnage principal trop naïf, les rebondissements trop attendus. On passe de l'humour et du léger au drame le plus profond, on a l'impression que l'auteur n'arrive pas à choisir ni où il veut aller, ni comment il veut y aller. On est loin de l'histoire originale et étonnante à laquelle je m'attendais. En fait, j'ai plutôt l'impression d'avoir déjà lu cette histoire cent fois."

Et comment cela s'est-il fini?
"Il me reste en mémoire un bon souvenir des références à Sherlock Holmes, d'une rencontre avec la Reine Victoria et des frères jumeaux à la fois sympathiques et émouvants mais ça ne suffit pas à sauver le tout. de plus, après avoir suivi les nombreux rebondissements pour arrêter l'infâme comploteur de l'histoire, sa fin nous est racontée par personnage interposé, ce qui est quand même un peu fort. Quant à la dernière phrase du roman, je ne sais pas encore si elle m'a amusée ou si elle est seulement encore plus convenue que tout le reste..."

Lien : http://booksaremywonderland...
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j'ai lu ce roman intrigué essentiellement par la présence de Mark Frost, co-créateur de Twin Peaks, sur la couverture. Mal m'en a pris. Pour mémoire, si le tandem Lynch/Frost est le maître d'oeuvre de cette série mythique, le rôle de Mark Frost fut essentiellement de canaliser l'imagination débordante de Lynch. Son expérience de l'écrirure télévisuelle ainsi que toutes les contraintes du rythme spécifique d'une série télévisée l'ont rendu indispensable à la réussite de cette ovni télévisuel. Mais dans vouloir diminuer l'importance qu'il a eu dans la génèse de la série, je ne pense pas que ce soit son imaginaire qui ait réellement porté la série.
Il ne faut donc pas s'attendre à trouver une quelconque parenté, même très lointaine, entre Twin Peaks et cette liste des 7. le concept est malgré tout intéressant. Ce livre suit les aventures d'un jeune Arthue Conan Doyle, médecin et aspirant-écrivain, qui se retrouve embringué dans un complot et qui croise la route d'un mystérieux personnage dans lequel on reconnaît vite la "matrice" de Sherlock Holmes. L'idée pouvait déboucher sur une réflexion sur le personnage et apporter un éclairage particulier sur sa personnalité. le résultat manque singulièrement de sel, parce que ce personnage est plombé par une origine assez invraisemblable.
En fait, toute l'intrigue est invraisemblable, puis qu'elle repose sur le fait que Doyle a soumis un manuscrit de roman mettant en scène une conspiration ésotérique, mais il se trouve qu'il a accidentellement décrit à merveille une conspiration bien réelle et a eu la mauvaise fortune de soumettre son manuscrit à un éditeur qui sert de couverture à la confrérie en question. Ajoutez à cela que le proto-Holmes est confronté à sa Némésis, qui n'est uatre que son frère diabolique, qu'il y est question d'occultisme avec une pointe de Lovecraft, mais le tout traité avec un sérieux de pape, sans l'aspect ludique qu'on peut retrouvé chez un Kim Newman (dont je n'ai pas encore lu le Moriarty, qui raconte Sherlock Holme du point de vue du professeur Moriarty). Quitte à spoiler la fin, qui est hautement ridicule, mais vous aurez compris que je ne recommande en iren ce roman, le but de cette conspiration d'offrir un corps physique à une entité maléfique, en la personne du prince Edward, le duc de Clarence et petit fils de la reine Victoria, qu'on a aussi soupçonné d'être lié à Jack L'Eventreur (il y a des postérité qui passent moins bien que d'autres). Doyle et le proto-Holmes font échouer le plan, mais un dernier acte sur joue aux chutes de Reichenbach, que les amateurs auront reconnues comme étant le lieu de la confrontation Holmes et Moriarty. Mais pour faire ne pas rester sur une note trop douce, un court épilogue suggère fortement que la conspiration a finalement réussi et que l'entité a trouvé un véhicule corporel en Autriche verse 1889, le fils d'un certain Alois répondant au prénom de Adolf. Oui, oui, celui-là... franchement aucun intérêt. Je me suis fait violence pour finir.
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Attention, ce livre touffu ne convient pas à tous, il faut s'accrocher pour arriver au bout ! Ce n'est pas l'absence d'imagination qui fait ici défaut, mais la surabondance d'imagination : tout est excessif, grandiloquent, outrancier... insupportable ! A l'origine, j'étais intéressé par une nouvelle parodie "à la manière de" Conan Doyle, comme indiqué en 4ème de couverture. Je cite : "ce roman, à la manière des aventures de Sherlock Holmes avec un zeste d'Umberto Eco, est un grand divertissement ". Or, on est en fait plus près de Pirates de Caraïbes et de Harry Potter que d'Umberto Eco. Il y a erreur d'étiquetage.
Prenons en notre parti, après la deuxième tentative, je suis parvenu à terminer ce livre, aiguillonné par un challenge de Babelio (mon ABC Critiques 2011, lettre F de ma PAL).
Si Conan Doyle n'est pas l'inspirateur du scénario ou du style littéraire du roman, il en est le personnage principal. Vers 1887, il est un jeune médecin, s'intéressant à l'occultisme, et écrivain amateur n'ayant pas encore été publié. Ici s'arrête le réel, après, on entre dans la fiction la plus débridée.
Notre médecin rencontre un certain Jack Sparks, qui va plus tard lui inspirer le personnage de Sherlock Holmes (leurs points communs : la force de caractère, la chasse aux criminels, le sens de la déduction, la capacité à se déguiser, l'addiction à la cocaïne, le violon, etc.) C'est là le truc : Mark Frost veut nous suggérer comment et pourquoi Conan Doyle écrira plus tard les aventures de Sherlock Holmes. Mais il le fait à la sauce hollywoodienne : un coup de théâtre toutes les trois pages, des meurtres, des courses poursuites, des morts vivants, un complot mondial, des suppôts de Satan, une créature des Ténèbres qui attend devant le seuil… Ne soyez pas surpris par les artifices et les retournements de situation, dans ce récit, il est tout à fait possible de découvrir dans la cave d'une maison assiégée par des morts-vivants un escalier souterrain, menant à un tunnel, menant à une caverne, où attend une locomotive à vapeur en parfait état de marche et prête à partir, qui permet aux héros de fuir et de rentrer à Londres ! (Cette locomotive servira d'ailleurs plusieurs fois pour les déplacements, comme si la notion de service public était totalement étrangère au scénariste).
Tout au long du récit, nous rencontrons des personnages ayant existé : la fondatrice d'un courant ésotérique Héléna Blavatsky, l'écrivain Bram Stocker, le Prince Albert Victor (soupçonné un moment d'être Jack l'Éventreur dans la vraie vie, mais pas ici, curieusement), la reine Victoria et Hitler.
Le début du livre s'apparente à un cadavre exquis, écrit par plusieurs auteurs jouant la démesure et la surenchère, et qui ne savent pas où leur histoire va les entraîner.
Paradoxalement, la fin du roman ramène l'histoire vers une cohérence d'ensemble, assez inattendue, et les derniers chapitres concluent l'aventure avec une certaine pointe de mélancolie et de nostalgie, lorsque Conan Doyle perd ses amis et retourne vers la vie normale qui sera désormais la sienne.
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