Les carnets rouges

Quand on m'a fait découvrir la quatrième de couverture en avant-première, j'ai directement été tentée de lire ce livre. J'aime beaucoup les thrillers scientifiques et je pense que 2020 était l'année par excellence pour se lancer dans ce type de lecture, surtout lorsqu'on fait la rétrospective des événements que nous y avons connus au niveau mondial.

Tous les éléments semblaient donc être rassemblés pour constituer un de mes coups de coeur de la fin d'année mais j'en ressors avec un sentiment quelque peu mitigé.

Je dirais que la raison principale vient du fait que j'ai ressenti cette lecture comme se déployant en dent-de-scie. Autant, certains passages se déroulaient sur les chapeaux de roue, sans temps mort avec beaucoup de rebondissements autant certains passages avaient tendance à plus vite me lasser. le fait que le suspens monte crescendo constitue un élément important pour tout bon thriller. le problème est que certaines parties me semblaient tirées en longueur. C'était donc contradictoire avec d'autres moments où c'était tout l'inverse. Au final, les événements s'enchainaient rapidement avec un goût de trop peu.

Par la partie « Remerciements » des auteurs, j'ai appris que ce tome s'était retrouvé « allégé » de quelques chapitres ou passages puisque le manuscrit originel comptait plus de 850 pages! Dans cette version définitive, le livre ne compte qu'un peu plus de 370 pages. Est-ce que ce découpage a été fait de manière tout à fait judicieuse? Je ne sais pas mais je me dis que ces pertes de vitesse peuvent s'expliquer par ledit séquençage.

Même si on est dans l'imaginaire, l'achèvement du récit n'a pas su me séduire. Je l'ai trouvé un tantinet trop tiré par les cheveux. Bien entendu, cela n'est que de la fiction, mais lorsque je lis un thriller scientifique, j'aime me projeter et me dire que la fiction n'est pas si loin de la réalité au final. Ce n'est pourtant pas un élément que j'ai retiré de cette lecture.

Comme je le dis, surtout quand ma chronique n'est pas des plus dithyrambiques mais cela vaut également pour toutes en fait, je ne peux que vous conseiller de lire ce bouquin afin de vous forger votre propre avis. Tout ce qui précède n'est que mon humble avis et n'engage que moi. Au grand jamais, je ne dirai qu'un livre ou l'autre est très mauvais. S'il a été publié, c'est qu'il a forcément des caractéristiques positives qui pourront plaire à de nombreux lecteurs. Pour ma part, c'est, hélas et j'en suis la première désolée, un rendez-vous quelque peu manqué.

Je remercie les éditions Harper Collins et en particulier, Mélusine du département « Noir » pour leur confiance.
Lien : https://www.musemaniasbooks...

Ebook téléchargé à partir de Kobo. J'adore le principe de la liseuse.

Je ne sais pas faire des critiques de quinze pages, ce n'est pas mon style. On aime où on n'aime pas un livre, soit on abandonne la lecture dès le début du roman, soit on arrive au bout en quelques heures, et là, c'est la magie de la lecture.

Ici, avec «Les carnets rouges» de Carole et Antoine Fruchard, nous sommes transporté en 2040. Ce roman d'anticipation-fiction est très agréable à lire l'intrigue est bien construite. Les personnages sont introduits au fil des pages et l'auteur en profite pour nous les présenter de façon claire et précise. Beaucoup de personnages gravitent autour de Simon et beaucoup meurent à son contact. Simon, notre héros amoureux fou, risque sa vie pour sauver sa dulcinée d'une mort certaine. Il y a plein de suspense dans ce roman qui nous tient en haleine du début à la fin. C'est un roman plein de rebondissements.

On n'a pas envie de s'arrêter de lire ce roman et on souhaite en connaître le dénouement le plus rapidement possible. Trouvez le, lisez le, vous ne serez pas déçu.

Bonne « E » lecture à vous.

C'est suite aux critiques plus que positives que j'ai trouvé sur le net au sujet de ce livre que je me suis lancée dans la lecture de ces carnets rouges.
En général j'aime bien les romans d'anticipation et ce que l'on nomme aussi les technos thrillers. Mais là, j'avoue être restée sur une déception car franchement, ce livre ne m'a pas convaincue.
Le postulat avait cependant de quoi m'attirer et me plaire. Dans un avenir proche, ( en 2040 )un jeune chercheur, Simon d'Almat semble piétiner sur ses recherches sur l'ADN. C'est d'autant plus difficile à accepter pour lui car il fait le lien avec la curieuse maladie orpheline dont souffre la femme de sa vie. Soumis à des pressions sur son travail, Simon peine de plus en plus à rester ancré dans la réalité car il semble souffrir de bien curieuses hallucinations. Il va s'en suivre un périple qui nous entraine sur les pas de Simon, que ce soit en Afrique ou aussi dans son passé bien nébuleux.
J'ai trouvé ce livre de qualité inégale. Je ne critiquerais pas l'écriture, car le style est enlevé et plus qu'agréable à lire. Cependant, certains raccourcis et invraisemblances ne m'ont pas trop convaincue et laissée dubitative.
Bref, en conclusion, je ne rajouterais que cela : si l'on veut lire un très bon techno thriller, je ne peux que conseiller l'excellent « Point Zéro » d'Antoine Tracqui. Ce livre la mérite vraiment le détour si l'on n'est pas effrayé par le nombre de pages.
Sitôt lu, sitôt oublié… je l'affirme d'autant plus fort que cela fait déjà quelques jours que je l'ai terminé et je peine à me souvenir. Il a fallu que je me replonge dedans pour en faire la critique, c'est dire l'impression qu'il me laisse…

Challenge Pyramide II
Challenge ABC 2018/2019
Challenge Pavés 2019

J'ai choisi ce roman en raison de ses quelques bonnes critiques et pour son résumé qui laissait présager un thriller à couper le souffle. La réalité m'a bien déçue. Je suis d'ailleurs allée parcourir d'un peu plus près les autres critiques ensuite, en me disant que c'était peut-être moi qui été passée à côté de quelque chose, mais j'avoue que je ne comprends pas. Heureusement pour les auteurs, on a tous des goûts différents et je respecte l'avis des autres, mais en ce qui me concerne, ma chronique ne sera pas très flatteuse.
Pour commencer, il faut environ un tiers du roman pour planter le décor et connaître les personnages, tout du moins le personnage principal. Et quand je dis « connaître », c'est un bien grand mot, car même si on connaît son parcours, Simon n'a rien de crédible ni d'approfondi, sa psychologie est à peine effleurée. Les personnages secondaires gravitent autour de lui, mais le lecteur reste éloigné de tout ça. Je ne me suis jamais sentie impliquée dans l'histoire et ne me suis pas du tout attachée aux personnages. Et tout ça donne des longueurs à n'en plus finir.
Les évènements peu crédibles ne me dérangent pas dans ce type de thriller du genre « course contre la montre », dans la mesure où c'est bien ficelé. Mais ici, les différentes parties du roman s'enchaînent sans aucune cohérence. On passe d'une scène à l'autre sans logique. Ca commence comme un thriller scientifique pour s'enchaîner sur une histoire de drogue, puis l'intrigue se transforme en roman d'aventures en Afrique et revient sur un secret de famille. Les auteurs se sont totalement dispersés, ça part dans tous les sens. A mon avis, il y a dans ce roman des idées pour au moins 3 livres différents et qui mériteraient d'être plus développées. Certes, on finit par avoir une explication à tout ça, mais il faut vraiment arriver à la fin pour le comprendre, on n'a aucun indice qui nous averti qu'il y a un sens à toute cette pagaille.
Et malheureusement, le style d'écriture ne rattrape pas tout ça. Même si c'est facile à lire, ça reste lourd et parfois maladroit.
Concernant la fameuse révélation finale, je préfère me passer de commentaire, je pense que j'en ai assez dit sur ce roman.
J'ai donc classé cette lecture en LNF, mais je ne suis pas contre de nouveaux avis qui pourraient me montrer qu'elle peut plaire à d'autres lecteurs.
Lien : http://lesnouvellesplumes.ov..

Curieux comme parfois des lectures semblent par hasard se répondre et s'entrecroiser : la couverture de ces carnets rouges et la citation d'Einstein en épigraphe («La distinction entre passé, présent et futur n'est qu'une illusion, aussi tenace soit-elle») m'ont fait penser à une histoire de voyage dans le temps comme dans le voyage de Simon Morley, d'autant que les héros des deux romans se prénomment Simon. Il y a aussi un petit air de parenté avec le jeu Paranoïa de Puzzle de Franck Thilliez. Pourtant il n'y a pas le moindre lien, ici, pas l'ombre d'un voyage dans le temps et la paranoïa est bien faible et moins crédible. Cependant il s'agit bien d'une oeuvre de science-fiction : l'action se passe en 2040, un jeune chercheur de l'entreprise KB, Simon, est pressé de comprendre l'énergie sombre pour pouvoir l'utiliser. Les intérêts de KB sont évidents, mais Simon a aussi en vue d'utiliser cette source d'énergie pour fabriquer le médicament qui sauvera son amie Alice, victime d'une curieuse maladie orpheline. J'ai trouvé que cela manquait totalement de suspense : ce n'est pas qu'il n'y a pas d'indices, c'est qu'on ne sait pas quelles questions se poser (à part celle de se demander pourquoi ce titre, mais pour le coup, là, zéro indice). J'aurais aimé partir sur de fausses pistes, mais en fait il n'y en a jamais, ou si brèves…, il y a bien des zones d'ombre, mais qui ne nous entraînent vers aucune hypothèse, à part une éventuelle folle paranoïa à laquelle je n'ai pas cru deux secondes (parce que tout est fait pour qu'on n'y croit pas). Et puis j'ai eu l'impression de passer sans transition d'un thriller de science-fiction à une histoire de trafic de drogue puis à des aventures militaires en Afrique pour ensuite partir sur des secrets de famille et de l'espionnage industriel. Tout ça avec les changements de décor et de milieux qui vont avec : Paris, Marseille, le fin fond de la Centrafrique. A la fin il y a heureusement un retournement, un petit peu trop expédié, qui explique tout et qui ne peut que surprendre. Jusqu'à cette fin (les trente dernières pages) ce roman était plutôt décevant. Pour les raisons précitées, mais aussi parce que je n'ai pas éprouvé d'empathie envers le héros, en partie parce que son impulsivité, ses accès de violence, accompagnés d'un manque de regrets ou de compassion (sauf pour Alice) le rendent peu attachant. Vu qu'au final le récit reconstitue quasiment tout le passé de Simon, il est incompréhensible de ne rien savoir sur sa période de paranoïa et son séjour en hôpital psychiatrique à l'adolescence. Quand à son histoire d'amour avec Alice elle serait gnan-gnan si celle-ci n'était à l'article de la mort.
Au final un roman décevant malgré une idée de départ originale et intéressante.