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Citations sur Vivre avec les animaux au Moyen Âge : Histoires fantas.. (9)

Au paradis perdu qu’était devenue la terre pour les descendants d’Adam et Eve, les animaux – pour nous imaginaires – étaient eux aussi menaçants : personne ne doutait de leur existence, certifiée par la Bible, par quantité de textes antiques dignes de foi et par des récits de voyage.
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Pétrarque fait montre d’une mélancolie douteuse quand il évoque le soleil qui se couche à l’Occident : « Notre jour vole vers des peuples qui l’attendent peut-être là-bas. »
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La suprématie d’Adam sur tous les êtres vivants appartenait à un passé irrémédiablement perdu, bien différent de la réalité à laquelle l’homme était contraint de faire face au Moyen Âge, étant donné l’inadéquation des armes à sa disposition pour se défendre contre les animaux ou les attaquer. Dominateur pacifique dans le jardin de l’Éden, l’homme, après la transgression, entretient un rapport beaucoup plus compliqué avec la faune qui l’entoure.
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Le premier et le second chapitres de la Genèse sont en effet deux exposés entièrement différents l’un de l’autre – Dieu n’y agit pas de la même manière –, et même si, au Moyen Âge, ils ont été lus à la suite comme un unique récit, il est bon de noter leurs points de divergences car les exégètes et les artistes médiévaux accentuèrent tantôt le premier récit, tantôt le second, offrant ainsi diverses interprétations.
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Où vivaient les nombreux animaux dangereux et menaçants que nous avons rencontrés au fil des pages et que citent un si grand nombre de textes dignes de foi ? C’est ce que se chargeaient de montrer les mappæ mundi en parchemin, de grandes cartes géographiques exposées dans les églises ou dans les monastères, ou bien d’un format plus réduit sur les pages d’un codex (ou même étendues sur des pavements en mosaïque). Elles permettaient de faire des voyages imaginaires ; l’espace représenté était rempli de dessins où abondaient les détails tirés du répertoire géographique, historique, religieux et de la mythologie païenne ; les édifices, les villes, les animaux et les plantes y étaient accompagnés de légendes. Les véritables fauves et les bêtes imaginaires, tout aussi féroces, vivaient surtout en Asie et en Afrique, dans des lieux très éloignés.
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Au Moyen Âge, en revanche, les hommes entretenaient des rapports très intenses avec les animaux dont ils dépendaient presque entièrement pour se nourrir et pour recevoir de l’aide ; les animaux étaient présents à domicile, dans les étables et les enclos, mais aussi dans les rues des villes, et, comme une menace, dans les vastes étendues et les forêts épaisses.
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Brève introduction (à ne pas sauter, si possible)
Il suffit de considérer aujourd’hui les proverbes les plus fréquents qui se rapportent aux animaux pour se rendre compte à quel point nous sommes loin d’eux : ces locutions expriment souvent du mépris et nous ignorons la signification de nombre d’entre elles.
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On aurait été pour le moins embarrassé d’entreprendre le tour du monde sur la foi des informations que fournit la carte ; mais nous pouvons tenir pour sûr que l’auteur de la carte d’Ebstorf songeait aussi à un voyage imaginaire où c’est le regard curieux, saisi d’admiration ou enchanté, qui vagabonde inlassablement parmi les noms et les figures, véritables « lieux de mémoire ». Les souvenirs de voyage sont ainsi des souvenirs de lecture qui s’offrent surtout à la méditation du voyageur selon son désir.
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La mort, quand elle interrompt à l’improviste la vie d’un homme que l’on considère déjà comme un héros, quand elle fauche une vie tendue vers un avenir que tout fait présager dans un crescendo de gloire, contribue grandement à accroître le mythe de ce même héros : le défunt est à jamais jeune, à jamais beau ; il triomphe pour toujours, sans que le passage du temps puisse jamais altérer son image. L’extraordinaire succès iconographique de l’ascension d’Alexandre peut également être lue sous cet angle.
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