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Critique de Pois0n


Si l'amour est bien au coeur de « Vengeance en Norvège », la romance, elle, n'arrive que de façon très tardive et surtout discrète. Car l'histoire d'Anaïs est surtout celle d'une rupture dévastatrice et d'un début de reconstruction. Autant annoncer la couleur : ça n'est paaas joyeuuuux du touuuut, en particulier dans la première moitié. Signe qu'Amandine Frunard a parfaitement réussi à transcrire le désespoir de son héroïne. La douleur est d'autant plus vive qu'elle n'avait rien vu venir, même si la narration, elle, donnait assez d'indices comme ça. Globalement, le récit est assez prévisible, mais ça ne l'empêche pas de se suivre avec plaisir. La plume de l'autrice est très agréable, on s'attache à Othello (le chien), à la truculente amie que se fait Anaïs au cours du voyage, et on profite de la croisière en sa compagnie, même si celle-ci ne démarre pas avant la moitié du livre. Conséquence directe : la fin de l'histoire est, malheureusement, archi-expédiée... et j'ai déjà mentionné l'aspect romance très dilué. Puisqu'on en est aux petits défauts, on notera quelques incohérences (on nous dit au début qu'Anaïs et Laurent se blottissent avec un chat entre eux, puis plus tard qu'ils n'ont jamais eu d'animaux avant Othello ; Anaïs dépose celui-ci chez son père, plus tard dans le récit c'est sa mère qui l'a en garde ; la femme de Charles change de nom entre le début et la fin d'un paragraphe...).

Néanmoins, sans être non plus inoubliable, « Vengeance en Norvège » se lit facilement et dépayse. On ne lui demande pas forcément plus !
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