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EAN : 9782748525335
192 pages
Syros (01/02/2018)
3.77/5   55 notes
Résumé :
Huit étudiants passent leurs vacances ensemble.
L'un d'eux invite un inconnu, Elias, manoeuvre sur un chantier, qui cristallise aussitôt tous les regards.
Nul n'aurait pu prévoir que le séjour entre potes qui s'annonçait si bien - sport, révisions, détente- tournerait en un combat à la vie, à la mort. À moins que la haine de l'autre, de "l'étranger", n'ait été là, en germe, dès le premier instant.

Un roman qui nous happe, au rythme d'une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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De jeunes étudiants décident de passer les vacances de Pâques ensemble pour réviser leurs examens. Ils s'installent dans un gîte perdu dans le parc national des Calanques de Marseille, à deux pas de la mer.
Au programme donc révisions, mais aussi sport et détente. Voilà pourquoi ils décident tous d'inviter quelques amis supplémentaires à se joindre à eux...
Ils sont étudiants en géographie, en STAPS, en architecture... ou bien encore lycéens. Ils se connaissent depuis toujours et forment un groupe, uni et soudé. Ils partagent de bons souvenirs de fêtes ou de compétitions sportives, tous sauf Élias, que Lucas a tenu à inviter et qui n'est pas étudiant.
Élias a un charisme fou et ne passe pas inaperçu. Il est content de tout, tend toujours la main pour aider et fait tout pour s'intégrer au groupe.
Sans le savoir, il dégage un tel magnétisme qu'il va perturber l'équilibre du groupe et déstabiliser profondément chacun d'entre eux et en particulier Mattéo, le leader habituel, un sportif de haut niveau qui n'avait jamais croisé dans sa vie quelqu'un capable de le concurrencer...
Lucas et Johann, Eva, Mathilde, Salomé et Camille assistent impuissants à la dégradation de l'ambiance, alors que personne ne sait exactement ni où, ni quand tout cela a commencé, ni pourquoi !
Voilà nos deux garçons engagés dans une course-poursuite effrénée qui les mènera au bout d'eux-mêmes, et surtout qui risque de fort mal se terminer...
Voilà un court roman prenant et glaçant. Jusqu'au bout, on ne sait pas ce qui va se passer, mais dès le début du roman on sait que deux garçons se courent après au bord des falaises et qu'un des deux en veut à l'autre, à mort...
Il nous faudra une bonne partie du roman pour savoir pourquoi.

En prenant l'aspect d'un thriller, ce roman invite les ados à réfléchir sur certains problèmes : comme la différence, la tolérance, le dépassement de soi et le regard que les autres portent sur nous, nous enfermant dans un certain rôle qui ne correspond pas forcément à ce que nous sommes.
Les faiblesses et les forces de chacun apparaissent au grand jour.
C'est aussi une réflexion sur le groupe, et ce qu'il nous amène à faire quand on est ado.
Les chapitres sont courts et donnent la parole tour à tour à chacun des protagonistes ce qui permet non seulement de connaitre le point de vue de chacun sur l'histoire mais en plus de la rendre davantage vivante. Seul Mattéo ne s'exprime pas assez à mon goût.
Tout le roman se déroule dans des paysages époustouflants de beauté (mais là je ne suis pas objective) puisque l'histoire se déroule dans les calanques, entre Marseille et Cassis...et se poursuit même jusqu'à La Ciotat.
C'est un livre que l'on peut lire très vite en une soirée, mais qui dérange et interpelle.
Il m'a manqué un petit quelque chose pour être totalement emportée par l'histoire mais l'important est qu'elle a l'air de plaire aux ados. Ils y retrouveront la fougue et la passion de leur jeunesse, les débordements d'humeur et surtout les thématiques de la construction de soi et de l'acceptation des différences...
A partir de 13-14 ans...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Une incroyable chasse à l'homme

Un simple grain de sable peut faire dérailler la machine la mieux huilée. C'est ce que vont découvrir une bande de 7 copains. Venus le temps d'une semaine, allier sport et révision. Lors des vacances de Pâques, ils se retrouvent dans un gîte perdu en pleine nature, afin de se concentrer sur leurs futurs examens de fin d'année. Lucas et Mattéo sont en sport étude, d'où la raison pour laquelle, l'intellect, se mêle au corps.


Dans certaines religions et en numérologie, le chiffre 7, est le chiffre parfait. Ce n'est sans doute pas Mattéo, Lucas, Camille, et les autres qui me contrediront. Puisque l'arrivée d'Elias, va tout changer.


Logiquement, ce dernier, ne devrait pas être là, puisqu'il n'est pas étudiant, mais Lucas à insisté, auprès des autres, pour que celui-ci, puisse faire partit de l'aventure.
C'est un personnage, si énigmatique et charismatique, que certains d'entre eux, vont presque le croire inhumain.


Par un découpage habile, dans sa façon de conter l'histoire Roland Fuentès, capte dès le départ l'attention du lecteur. J'ai adoré avoir plusieurs narrateurs, et suivre l'aventure aussi bien d'un point vu neutre, avec un regard scientifique, que, par le biais, de certains des amis présents comme Lucas, et Camille.

Certains sont si convaincants que j'en suis arrivée à me demander, si Elias, était un simple étranger, ou une sorte de Messie.


Mattéo à l'habitude de voir les autres graviter autour de lui, d'être le centre d'intérêt des autres. Même s'il semble peu indulgent envers eux. Comme pour Lucas, qui contrairement à lui ne souhaite pas devenir sportif de haut niveau, il prend un malin plaisir à le “chambrer”, ou comme se moquer de cette pauvre Mathilde qui préfère les livres, au sport.


Au premier abord, on se demande, pourquoi, tout le monde le supporte, voir l'encense, jusqu'à aller faire d'instinct des compromis, pour que la vie de Mattéo, soit plus aisée. La perfection, et l'étrangeté d'Elias, l'ont détrôné, et mis en évidence son côté sombre. En un clin d'oeil, il a mis en péril, tout ce, pourquoi il avait travaillé dur, son avenir de sportif, son image, de “star”. Est-ce vraiment à cause d'une enfance endoctrinée par le racisme incurable de son père, ou est-ce que cette violence était vraiment enfouie au fond de lui ? le jeune homme a voué une telle haine à Elias, dès le départ, qu'on sent monter petit à petit la pression, jusqu'au point de non-retour.


Ce ne sera qu'à la fin, du livre, que l'on comprendra pourquoi, le livre s'appelle “Vivant”.
C'est tout d'abord le titre, Vivant, qui a attiré mon attention, puis son synopsis, je ne regrette absolument pas mon choix, car en moins de 200 pages, Roland Fuentès, m'a plongé dans une aventure passionnante, j'étais tellement immergé dans mon livre, que je n'ai pas vu le temps passé.


Avec, Vivant, Roland Fuentès, nous offre un thriller psychologique étonnant. Il a su parfaitement retranscrire, le moment, où, tout peu basculer. Comment son héros, Mattéo, voué à un brillant avenir, se laisse aller par un sentiment raciste, au point de vouloir, tuer un jeune étranger plus brillant que lui. Une chasse à l'homme détonante. Une lecture addictive.
Lien : https://lesptitsloupsmalin.c..
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Quoi de mieux que de passer des vacances entre amis, avec, au planning : révisions, détente, et sport…? C'est ce que se disent Mattéo, Lucas, Eva, Camille, Mathilde, Johann et Salomé, sept étudiants qui décident de se réunir lors des vacances de Pâques dans un gîte de Marseille, au coeur de la nature. Tout semble bien se dérouler jusqu'à ce que l'arrivée d'Elias, manoeuvre sur un chantier encore inconnu des sept étudiants, fait son arrivée après avoir été invité par Lucas. Son charisme et sa joie de vivre lui permettent de bien s'entendre avec les étudiants, sauf peut-être avec Mattéo, le chef de la bande, qui éprouve un sentiment partagé entre jalousie et haine, qui va le mener à un combat entre la vie et la mort...

Tout d'abord, avant de vous donner mon avis sur cet ouvrage, j'aimerais remercier mon professeur-documentaliste de m'avoir fait découvrir ce roman génial.
J'ai adoré Vivant, le dernier ouvrage de Roland Fuentès, un auteur que j'ai eu le plaisir de lire pour la première fois.

Premièrement, j'ai été captivée par la lecture de ce roman. En effet, le premier chapitre s'ouvre sur une course poursuite avec, comme coureurs, Mattéo et Elias. Très vite, on comprend que Elias tente de fuir Mattéo qui lui court après, un couteau à la main. Cette première scène nous mène ensuite à un flashback, qui nous permet de découvrir le début de l'histoire, et comment ces deux personnages en sont arrivés là. le lecteur est donc happé, et ne parvient pas à lâcher le roman des mains une seule seconde.
Deuxièmement, la narration alternée dont l'auteur a fait usage rajoute un plus à l'histoire. Ainsi, chaque chapitre nous donne le point de vue d'un personnage qui nous raconte tout depuis le début, ce qui s'est passé pour que les deux personnages, Elias et Mattéo, se retrouvent dans une course-poursuite dangereuse.
Troisièmement, le roman aborde plusieurs thèmes très intéressants. Par exemple, le thème du racisme est abordé avec Mattéo qui, ayant un père raciste, ne peut parfois s'empêcher de laisser échapper des remarques gênantes.
En revanche, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages ce qui est très dommage... Mais cela n'enlève rien au fait que c'est un excellent roman !

En conclusion, le roman Vivant de Roland Fuentès récemment publié chez Syros est un roman captivant, notamment grâce à la narration alternée dont l'auteur a fait usage et à ses thèmes très intéressants qu'il aborde. J'ai trouvé le titre particulièrement bien choisi, et la couverture très belle ! Je vous le recommande vivement !
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Quand la haine pousse à commettre des actes irréfléchis ...


Pour leurs vacances de Pâques, sept amis et étudiants se retrouvent dans les Calanques. Lucas prend l'initiative de convier Elias, un garçon qu'il est seul à connaître. Lucas ne se fait pas trop de souci pour lui, il arrivera facilement à s'intégrer au groupe. En effet, avec son sourire et sa bienveillance, Elias séduit toute la bande. Ou presque...


L'auteur nous décrit un cadre exceptionnel. Les conditions sont idéales pour ces jeunes qui ont à la fois envie de réviser sérieusement pour leurs examens, et envie de se détendre. le sport est aussi au programme. Tout est réuni pour passer un bon moment. Mais alors que l'ambiance de ce séjour entre amis aurait du être légère, un malaise s'installe au sein du groupe. Un malaise qui né à l'arrivée d'Elias, l'inconnu de la bande.


Elias, qui ne connait que Lucas, fait tout pour s'intégrer. Il est sympathique, facile à vivre. Il rayonne et il est bien difficile de ne pas l'apprécier. On sent que c'est un jeune homme qui aime la vie, pour de vrai. Il est clair qu'il la vit plus fort que les autres, pour une raison qui nous est dévoilée à la fin du roman. Cependant, ce garçon souriant, trop parfait, commence à mettre le groupe un peu mal à l'aise. Et pour Mattéo en particulier, cet inconnu pose problème...


Mattéo est le chef de la bande. Au fond, il n'est pas bien méchant mais il y a des aspects de sa personnalité qui m'ont vite déplu. Sportif de haut niveau, Mattéo est un garçon fier et compétiteur et il arrive qu'il prenne ses amis de haut, qu'il fasse des remarques déplaisantes. Mais il y a quelque chose d'autre, profondément ancrée dans son éducation, qui va doucement le rendre impulsif, agressif. Qui va tout faire déraper. C'est à travers ce jeune personnage que l'auteur choisit de parler du racisme.


Les chapitres sont courts et nous avons droit à différents points de vue qui rendent la lecture très dynamique, très rapide. Chaque jeune nous raconte les évènements à sa manière. Mais la particularité du récit se trouve dans des chapitres de transition qui nous projettent à la fin de l'histoire. Ces chapitres nous décrivent une longue et éreintante course entre Mattéo et Elias. Une course pas comme les autres qui capte l'attention du lecteur tout au long du roman. Rapidement, on découvre qu'il y a quelque chose en jeu et on prend conscience de l'urgence de la situation...


Verdict : Vivant est un roman qui porte un beau message. C'est une lecture qui appelle à la tolérance et au respect d'autrui. L'auteur nous plonge dans une situation et un cadre agréables qui se voient peu à peu altérés par la haine de l'un des protagonistes. Dans ce roman, l'auteur parle de notre peur de l'inconnu, une peur légitime qu'il nous invite à repousser. Parce que finalement, l'inconnu a bien des choses à nous apprendre...
Lien : https://revesurpapier.blog4e..
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Scotchée par ce court roman ! Tout simple et superbe.

Un prologue de trois pages qui nous met d'entrée de jeu à la fois dans l'action : 2 garçons se poursuivent, et ce n'est pas pour jouer, la tension monte.
Et aussi dans le décor : on reconnait tout de suite, avant même que ce ne soit nommé, ce coin du Midi, on a l'impression de voir se dérouler un film, en quelques mots.

Je remercie Rose Marie de m'avoir suggéré cette lecture, car j'avais déjà lu plusieurs romans enfants de l'auteur, mais rien qui ne m'avait particulièrement marquée. Je n'aurais donc sans doute pas tenté. Et ça aurait été bien dommage.

Un texte très simple, qui nous fait vivre quelques jours de vacances au plus près d'un petit groupe d'amis.
Lesquels ont prévu de se retrouver dans un gîte au bord des calanques, pour réviser dans la dernière ligne droite avant les examens, et en même temps entretenir leur corps "un esprit sain dans un corps sain" parce qu'arriver aux examens en forme est primordial.

Un groupe déjà rodé, étudiants et lycéens, des amis, des (presque) amoureux, ils se connaissent et se réjouissent de ces quelques jours de pause dans ce lieu idyllique.
Le "meneur" du groupe a concocté un programme assez rigoureux, tous sont d'accord, habitués à suivre ses décisions, et ravis de se retrouver.
Chacun a pu amener un ami s'il le souhaitait, la plupart se connaissaient, un seul nouveau, Elias, qui semble tellement consensuel et heureux que rien ne devrait se passer, même s'il est travailleur, pas étudiant.
Et tout va se déglinguer en peu de temps.

La construction est assez originale et agréable : en fil rouge, on suit la course d'Elias et Matteo, une course où pourrait se jouer la vie, une course où les enjeux ne sont pas forcément évidents.
Pendant ce temps, pendant que les amis s'inquiètent et essaient d'intervenir, chacun à tour de rôle va remonter le temps pour nous donner à voir le déroulé des événements depuis leur arrivée, voire avant.
Un beau roman choral donc.
J'ai apprécié que chaque début des courts chapitres précise le prénom de celui qui raconte.
J'ai regretté que les styles de chacun soient si proches que souvent, une fois tournée la page, je ne savais plus qui racontait (d'accord, je ne suis sans doute pas assez attentive, mais aucune différence dans le récit des uns et des autres)
C'est mon seul point négatif.

Peu à peu, ce récit choral se rapproche du moment où a commencé l'histoire, cette course-poursuite dans la garrigue, parmi les argéras (1)
Nous saurons ainsi tout, et même la suite.

Les deux seules voix qu'on n'entend à aucun moment sont celles des coureurs, ni Elias ni Mattéo ne s'exprimeront face à nous, ils courent !

La chute finale, on peut l'avoir deviné, ou ne même pas s'en être préoccupé, tellement pris par l'action. Elle est à la fois évidente et tellement importante.
Le livre était déjà excellent sans ça, là il est parfait !!!
Moins de deux cents pages sur lesquelles on peut réfléchir longtemps.

(1) Petite note finale : j'ai vérifié, si nous appelions ces arbustes des argélas dans mon enfance, ce n'est pas par erreur (je me demandais même si c'est moi qui entendait mal le terme, on le trouve rarement écrit), les deux formes sont utilisées.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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critiques presse (2)
Ricochet
01 octobre 2018
Un livre étonnant qui fait réfléchir.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Actualitte
30 janvier 2018
Roman de société à l’allure de thriller, le livre jeunesse de Roland Fuentès explore avec intérêt et originalité les relations adolescentes, la notion de groupe, la quête d’identité, la notion d’altérité, le dépassement de soi.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Du coin de l'oeil, je regardais Elias. Ce gars-là semblait en toutes circonstances épanoui. Si l'obscurité n'avait pas été totale la nuit précédente dans notre chambre, je suis sûr que je l'aurais vu sourire en dormant. Pour autant, il ne ressemblait pas au ravi de la crèche. Et son sourire n'était pas un rictus de circonstance, c'était autre chose. Ça venait de très loin, de très profond. Une façon d'être vivant, un souffle très puissant, une faculté qui normalement n'existe pas sur Terre.
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Mattéo était entré dans une dimension où plus rien n'a d'importance, excepté le but. Une dimension où la vie devient fatale.
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J'ai bien conscience que si Mattéo est devenu très populaire, il n'y était pas vraiment prédestiné. Lorsque sa famille a emménagé à La Ciotat dans notre lotissement, il y a huit ans, j'ai compris tout de suite à qui j'avais affaire : les remarques racistes de ses parents, leurs plaisanteries bien grasses sur les Arabes ou sur les Noirs, les clichés enfilés comme des saucisses à propos des Anglais (rosbifs), des Chinois (chinetoques), des Allemands (boches)... Le pauvre Mattéo avait l'hérédité chargée.
Le plus pitoyable, c'est quand son père est venu taper un scandale à l'école parce que la cantinière avait demandé à sa petite soeur si elle mangeait du porc. De fait, la soeur de Mattéo est de type méditerranéen : brune de peau, des yeux noirs comme des olives, les cheveux frisés. Peut-être d'origine espagnole, mais ça, c'est pas écrit sur son front. Quand on la voit, on la prend pour une Algérienne, une Marocaine, éventuellement une Espagnole, oui, et dans ce cas elle a très probablement des ancêtres arabes, comme beaucoup d'Espagnols. C'est ce qu'a dit mon père au voisin, qui pendant trois semaines ne nous a plus adressé la parole !

Lorsque Mattéo répétait bêtement les idioties parentales, je lui montrais mon désaccord, mais je n'ai jamais essayé de le fuir. Mon père dit qu'il ne faut pas laisser les crétins entre eux. Même si c'est dur, on doit s'obliger à les fréquenter, au moins pour leur fixer des limites.
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On fuit bien avec les Running XB 500. Un amorti impeccable, une adhérence adaptée aux reliefs irréguliers. Sous la plante du pied, relayant l'action musculaire, le gel Sentoprène garantit une tonicité optimale.
Mais la chaussure ne serait rien sans le coureur. Et celui qui progresse actuellement à flanc de colline est un athlète remarquable. On peut penser qu'en baskets plus ordinaires, voire en souliers de ville, il se déplacerait aussi très vite. On peut même imaginer qu'à la qualité du matériel et à la maîtrise du mouvement s'ajoute un autre motif : la volonté. Et cette volonté se concentre autour d'un seul mot. Fuir.
Oui. Vraiment. On fuit bien avec les Running XB 500.
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En dépit du danger, comme par un réflexe inconscient, le regard du garçon enregistre les mille détails du paysage. La mouette qui vient de se poser, là, sur un rocher, le petit chêne accroché au bord de la falaise, et le bleu très sombre de la mer, vers le large, qui succède aux zones plus claires du rivage. On pourrait y voir une manière de dire adieu à toutes ces choses, car, il le sait, son poursuivant n'a d'autres intention que celle de le tuer.
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