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Le jour où le mur de Berlin est tombé...je me souviens encore de cette immense émotion partagée par tous ceux qui sont nés dans ce pays fracturé .....

De nos jours, il reste quand même encore beaucoup de murs entre les hommes, et certains veulent en ériger des nouveaux, pas si loin de chez nous. Je crois que ça ferait rigoler les Martiens.

Comment en parler aux enfants, comment transmettre des valeurs positives ?

Ce très joli album pour raconter une histoire qui finit bien, ce qui est rarement le cas en géopolitique, peut nous y aider. On est à Jérusalem, au Mexique, à Calais, en Hongrie, en Catalogne, dans un camp de réfugiés ....partout où on érige des clôtures. On peut se projeter dans n'importe quelle réalité .

Un petit garçon à lunettes et une petite fille à couettes entrent en contact en jouant avec un ballon de part et d'autre d'une frontière . Le graphisme est tout en teintes douces, sauf cet horrible barbelé noir en haut du mur, où se coince le ballon un beau jour. Ils nous rappellent que les humains sont des animaux sociaux, c'est plus fort qu'eux, ils sont curieux, ils veulent bouger, se rencontrer, échanger ...et ça, depuis la préhistoire, c'est aussi une réalité .

Un petit moment de philo sur l'altérité dès 3 ans ! Bon débat avec vos têtes blondes !

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Tout d'abord, je voudrais remercier Babelio et les éditions Alice pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la dernière opération Masse Critique. (J'ai également beaucoup aimé le petit post-it collé sur la couverture : « Bonne lecture, Virginie », j'ai trouvé ça sympa).

« de l'autre côté » est un bel album, que j'ai pris plaisir à découvrir. J'ai beaucoup aimé l'histoire. Personnellement, j'ai du mal à trouver les sens cachés dans les albums, les messages que l'ont veut faire passer (un comble pour une bibliothécaire). Pour moi, c'est avant tout une belle histoire d'amitié. Une belle leçon aussi : ce n'est pas parce qu'un mur nous sépare que nous devons nous ignorer, ou même nous détester. Ca m'a un peu fait penser au mur de Berlin, ce mur qui interdisait la communication avec l'autre côté alors que de l'autre côté, ce pouvait être notre famille, nos amis, ou tout simplement des gens comme nous. Bon, j'ai du mal à expliquer le sentiment que ce livre m'a laissé, mais ce livre m'a plu, c'est certain.

Les illustrations aussi m'ont beaucoup plus. Ce n'est pas le style d'illustrations qui m'attire au premier abord (ceux qui ont déjà lu plusieurs de mes critiques sauront que je préfère de loin pour les albums les illustrations toutes mignonnes style Gaïa Bordicchia ou Sophie de la Villefromoit). Mais ici aussi, c'est tout mignon, à sa façon. J'aime bien enchaînement de « vignettes » un peu comme une bande dessinée, avec le texte en dessous. J'aime bien les couleurs, vives, chaudes, qui attirent l'oeil. J'aime bien les petits personnages, ils n'ont pas des têtes très réalistes, mais ils sont choux, si petits à côté de ce grand mur qui occupe continuellement toute l'image.

En conclusion, j'ai beaucoup apprécié cet album et je l'achèterai pour la bibliothèque, c'est certain. Mais pas cette année, j'ai dû clôturer tout mon budget cette semaine… c'est dommage, à quelques jours près…
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Certains albums sont une telle réussite qu'il est impossible de savoir si le texte a précédé l'illustration ou le contraire tant l'un et l'autre se complètent et se répondent. Tel est le cas de l'album écrit par Laurence Fugier et illustré par Isabelle Carrier, de l'autre côté.

Sans nommer les lieux, sans indiquer non plus à quelle époque se déroule l'histoire, l'album réussit à parler d'une réalité que d'aucuns associeront fort probablement à Berlin, parce que la plus évidente, mais qui est aussi celle de Beyrouth et de Varsovie à une certaine époque et de quelques autres villes. Alors que celles-ci étaient divisées par un mur ou qu'une partie de la ville était isolée du reste par des murs ou des barricades, la communication était difficile, et même parfois inexistante.

Pour que les choses changent, il a suffi qu'un ballon franchisse le mur malgré les interdictions. Que deux enfants décident de faire connaissance au moyen d'un ballon qui remplace les lettres et les conversations téléphoniques. Et que a vie leur donne la chance de se rencontrer et de se reconnaître grâce aux dessins sur le ballon quand le mur est un jour détruit.

On peut — on doit — y voir là une analogie avec les barrières de toutes sortes qui séparent adultes et enfants qui vivent pourtant près les uns des autres, mais qui ne se parlent pas par faute de méconnaissance de l'autre ou de perception déformée, d'où le message universel que porte de l'autre côté.

Un album sensible, et historique comme philosophique, qui donne envie d'abolir toute forme de frontière.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Tout d'abord, je voudrais remercier les éditions Alice mais en particulier la personne qui a mis le petit mot sur ce petit livre/bd car c'est rare de recevoir un petit mot de la part de certains éditeurs et parfois ça fait plaisir. Donc, merci à Virginie :)



De l'autre côté est un petit bijou, il fait 40 pages mais c'est les 40 pages les plus belles et les plus émouvantes qu'on puisse lire même quand on est adulte et un jour je le lirais et montrerais les images à mes enfants, certes, les images sont à première vue simples tout comme l'histoire mais quand on a déjà connu des moments d'histoire, on se relie à quelque chose qu'on connait, pour ma part, en lisant cette histoire, j'ai pensé immédiatement au mur de Berlin même si la langue est la même, c'était à peu près la même chose, il y avait un mur qui séparait des gens qui ne se connaissaient pas. En montrant, l'histoire et les illustrations à mon père, lui a pensé au conflit israelo-palestinien et j'avoue que ça pourrait être également une histoire sur cela mais quand on est un enfant, on ne pense pas à ces choses-là (logiquement).



Et puis, il y a une morale dans ce genre d'histoire ou je l'interprète comme ça car une personne aurait peut être cru voir autre chose. Pour moi, c'est l'histoire de deux enfants qui n'ont pas de préjugés l'un envers l'autre qui ne connaissent pas la langue de l'autre et pourtant quand le mur tombera se seront les premières personnes qui iront se faire un coucou, qui joueront ensemble alors que les adultes auront peur de l'inconnu, de l'autre même si on apprends à se méfier justement des inconnus, cette histoire prouve que parfois être un enfant, c'est plus que de la méfiance, c'est aussi de la confiance.
Lien : http://sayyadina.over-blog.c..
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Tout d'abord , merci à Babelio et aux éditions Alice jeunesse pour ce magnifique album.
Comme j'ai enseigné longtemps en primaire , je suis très sensible à ce genre de lecture qui est (quoi qu'on en dise ) de la littérature.
J'ai été subjuguée par les illustrations : un mur surmonté de fils de fer barbelés ; un côté jaune , un côté orange; d'un côté , une fille , de l'autre , un garçon; un côté au soleil , l'autre à l'ombre . Les enfants ne se connaissent pas , ne se voient pas , ne s'entendent pas mais ils trouvent tout de même le moyen de communiquer. Un beau jour , leur paysage change , le mur disparait.
C'est un message d'espoir , de paix , de fraternité pour tous les enfants (de tout âge ) .Bien sûr , on pense à un certain mur mais seule l'auteur pourrait le confirmer .
Je conseillerais volontiers ce livre aux enseignants et aux bibliothécaires : c'est l'idéal pour parler de la différence et de ce qui se passe derrière notre mur .
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Un très beau livre qui m'a fait remonter l'émotion liée à la chute du mur de Berlin et qui montre que les murs érigés entre les hommes sont toujours d'actualité.
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Au pied d'un grand mur avec des barbelés, une petite fille attend ses amis pour jouer avec eux. Ils n'arrivent pas alors elle s'impatiente et tape dans un ballon qui se retrouve de l'autre côté. Un petit garçon l'attrape et le renvoie. Une simple partie de ballon va permettre à deux enfants de se rencontrer, malgré le grand mur, malgré la langue qui est différente.

Lien : http://librairievaugeois.blo..
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Un mur, très haut, surmonté de barbelés. Une petite fille qui joue au ballon et qui l'envoie de l'autre côté. de l'autre côté, un garçon… Ils vont communiquer grâce au ballon jusqu'à ce que celui-ci reste coincé en haut et que l'accès au mur leur soit interdit. Jusqu'au jour où le mur est abattu.
Une jolie histoire qui fait indéniablement penser au mur séparant israéliens et palestiniens. le récit est simple, plein d'émotions, mais sans mièvrerie. L'illustratrice a judicieusement choisi une présentation en longues cases verticales, où le mur occupe presque toute la place. Les personnages sont très expressifs quoique très simples dans le trait.
Sans doute les enfants sont-ils les mieux placés pour vaincre l'ignorance, la peur et la haine de l'autre. Une belle sensibilisation au sujet, de quoi aborder une question complexe avec les plus jeunes.
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Quand j'ai vu cet album, j'ai tout de suite été attirée par sa couverture, qui laissait présager une jolie histoire. Je ne me suis pas trompée. C'est l'histoire d'une petite fille qui attend ses amis, près du grand mur. Il y fait une chaleur insupportable. Elle s'ennuie, et lance son ballon, qui atterrit de l'autre côté du mur. Derrière, se trouve un petit garçon, qu'elle ne connait pas, qu'elle ne voit pas et qu'elle n'entend pas. Mais, grâce au ballon, les deux enfants vont pouvoir communiquer et faire connaissance.

Au niveau des illustrations, Isabelle Carrier a fait quelque chose de simple, des cases qui se succèdent, où l'on voit tour à tour le garçon et la fille, chacun de leur côté du mur. C'est un peu fait à la manière d'une bande-dessinée. Les dessins sont plutôt simples, avec des couleurs très chaudes, et juste ces enfants avec leur mur et leur ballon. C'est simple, mais efficace. C'est joli, c'est parlant.

Nous ne savons pas où et quand cette histoire se déroule, mais elle fait penser à un tas de choses, notamment au mur de Berlin, ou au mur de séparation entre l'Israël et la Palestine. C'est toute l'intelligence de cet album : faire passer un message, sans qu'on sache exactement de quoi ça parle, mais ça nous parle. Et ça fera comprendre quelque chose aux enfants : ne pas avoir peur de la différence. Parce que, lors de l'effondrement du mur, seuls les deux enfants vont se rejoindre. Les adultes, quant à eux, restent chacun de leur côté, méfiants. Parce qu'ils ne connaissent pas ceux de l'autre côté.

Laurence Fugier réussi, en une trentaine de pages, à nous émouvoir avec un texte simple et une histoire simple, qui contient une morale bien plus complexe derrière, même si c'est avant tout une belle histoire d'amitié.
Lien : http://leslecturesdanais.blo..
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