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Burn the House Down tome 1 sur 5

Constant Voisin (Traducteur)
EAN : 9782382126028
Akata (08/06/2023)
4.24/5   56 notes
Résumé :
La vie de Anzu Murata a basculé quand, enfant, sa maison familiale a été anéantie dans un mystérieux incendie. Plusieurs années après, et tandis qu'un doute subsiste quant à l'origine de la catastrophe qui a détruite sa famille, la jeune femme se fait embaucher en tant qu'aide ménagère au sein de la demeure Mitarai. Makiko, matriarche irréprochable à la poigne de fer, lui impose des règles particulièrement contraignantes. Mais Anzu compte bien faire sa place au sein... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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C'est vrai que voir sa maison brûlée totalement quand on est une petite fille, cela marque forcément. le plus grave est de voir sa mère sombrer dans la désespérance au point de devenir totalement amnésique. La cause de tout cela ? Une amie de sa mère, très jalouse, qui va tout lui prendre par la suite : maison et mari compris.

Bien des années après, notre héroïne qui était gamine au moment des faits, est bien décidée à se venger afin que sa mère puisse retrouver non seulement la mémoire mais sa vie. Il s'agit bien d'une histoire de vengeance assez élaborée qui se poursuivra sur 8 tomes. Nous voilà prévenus !

Le pire est que dans ce climat assez malsain, on prend fait et cause pour notre héroïne tant la rivale est perfide et méchante. Elle réussit à se faire embaucher comme femme de ménage dans la demeure de cette matriarche intrigante.

Il est vrai que le récit ne dévoile pas toute ses cartes au premier abord et qu'il y aura des rebondissements assez intéressants qui vont corser les choses dans ce plan assez machiavélique. La tension va monter assez progressivement pour nous tenir en haleine. C'est vraiment bien construit au niveau du scénario.

Par ailleurs, j'ai bien aimé le graphisme au trait assez féminin qui donne de l'élégance et qui permet un bon confort de lecture.

Bref, c'est un titre qui va plaire surtout aux femmes désireuses de se venger entre jalousie et petits secrets. Manipulation dans un climat d'affrontement psychologique seront au rendez-vous pour faire des étincelles !
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Club N°55 : Manga sélectionné ❤️
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13 ans après l'incendie de leur maison, deux soeurs mènent une enquête pour tenter d'innocenter leur mère.

Les différents protagonistes dissimulent tous des secrets, le suspens est bien mené !

Gwen
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série terminée en 8 tomes au Japon.

3 publiés en France.

Série avec une intrigue qui donne envie de savoir qui de quoi et pourquoi ?

Camille
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Après nous avoir sorti l'excellent Utsubora, Akata a renouvelle l'expérience avec un nouveau thriller qui promet d'être de haute volée : Burn the house down.


Avec ce titre, l'éditeur s'inscrit dans une vague de polar dénonciateur des hypocrisies de notre société, comme c'était le cas avec Utsubora, mais c'est fois ce sera avec une série plus longue, plus punchy et moins arty, plus classique aussi. Première série aussi longue de son autrice, le titre fut publiée dans le magazine japonais Kiss, que j'apprécie énormément et qui est une valeur sûre pour moi. En plus, alors qu'elle travaille depuis près de 10 ans, la mangaka a développé une veine sociétale dans ses oeuvres d'après l'éditeur français, ce qui ne peut que titiller mon intérêt.

Avec une entrée en matière fort efficace, l'autrice nous entraîne dans un huis clos intimiste et inquiétant entre une jeune employée de ménage et son employeur, toutes deux liées, sans que cette dernière le sache, par un drame survenu des années plus tôt : l'incendie de la maison d'Anzu. Avec une ambiance un peu à la Almodovar, nous allons nous retrouver à suivre Anzu qui se fait passer pour une Shizuka et qui va se faire embaucher par celle qu'elle pense responsable de cet incident : la nouvelle femme de son père. Un jeu de dupes fort stressant.

Tout repose sur le jeu de chat et de souris dans lequel se lance l'héroïne. En s'immisçant dans la vie de la nouvelle femme de son père pour trouver des preuves dénonçant ce qu'elle a fait autrefois, elle met le doigt dans un terrible engrenage. On sent qu'Anzu/Shizuka est quelqu'un de foncièrement gentil, avec le coeur sur la main, mais elle se retrouve acculée et va se retrouver piégée dans cette situation sous le regard impuissant de sa jeune soeur et celui hagard de sa mère...

L'autrice a parfaitement su mettre en scène cette tension qui va progressivement monter au fur et à mesure qu'Anzu/Shizuka va tomber sur des détails de sa vie d'avant et qu'elle va nous révéler aussi bien dans le présent que le passé le vrai visage de sa belle-mère. Celle-ci a pris la vie son ancienne meilleure amie et est désormais une influence en puissance sur les réseaux sociaux, ne vivant ainsi que pour les apparences. C'est une critique percutante que Moyashi Fujisawa fait de notre société à travers elle, car nous allons découvrir la réalité derrière le joli visage qu'elle expose et ce n'est pas très beau à voir... Mère abusive, épouse menteuse et manipulatrice, amie en carton pâte, cette Makiko est horrible. Mais en même temps, je sens venir une certaine nuance dans son portrait à travers la mise en scène de la folie qui la gagne, elle qui était autrefois pauvre. Je suis attrapée, je suis intriguée.

La mangaka est vraiment douée pour alpaguer le lecteur avec ses mystères. Il y a d'abord la question de l'incendie bien sûr, puis la façon dont Makiko a fini dans les bonnes grâces au père d'Anzu, mais aussi les secrets de cette maison, lieu central de l'intrigue. Alors que je me demandais comme elle allait faire tenir son histoire sur 8 tomes dans ce seul lieu, elle a su me surprendre avec un rebondissement certes un peu vu et revu mais efficace et pertinent ici dans la critique faite de cette société hypocrite qui ne vit que pour les apparences. Elle met cela en scène avec une jolie utilisation des noirs et des regards pesants et inquiétants comme dans tout bon thriller où l'âme folle des personnages passe par leurs yeux.

Burn the house down, bien que moins saisissant que l'artistique Utsubora, fut une lecture fort efficace au premier tome scotchant, qui démarre sur un mystère classique mais parfaitement orchestré et mené par une autrice qui a un message à nous délivrer : stop cette société d'apparence qui pousse les gens au pire et fait souffrir les victimes conjointes. Akata a encore fait une belle trouvaille pour sa veine polar et sa veine sociétale. Bravo.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Avec Burn the house down signé Moyashi Fujisawa dont c'est la première longue série, les éditions Akata nous présentent un thriller acéré, un huit-clos dans un foyer familial où vient s'incruster? telle un parasite (pour reprendre le titre du dernier film de Bong Joon-ho), une jeune femme déterminée à se venger et à reprendre ce qui lui revient

Comme l'annonce la première de couverture qui joue délicatement avec les yeux de braises de son héroïne, l'intrigue de Burn the house down est une quête hantée par les flammes, celles d'un incendie qui a brisé la famille d'Anzu Murata des années plus tôt lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Désormais, la jeune femme peut préparer sa revanche. Elle se fait embaucher comme femme de ménage dans une riche demeure possédée par une belle matriarche, femme au foyer et mannequin à ses heures perdues.

L'infiltration peut commencer.

Ainsi, le scénario de Burn the house down m'a rappelé l'exceptionnel film de Bonh Joon-Ho, le multi-récompensé Parasite de par ce côté huit-clos familial avec des étrangers qui viennent s'incruster dans une bonne famille de bourgeois. En effet, on retrouve dans le manga de Fujisawa, une petite dimension sociétale, notamment à travers le personnage méprisable de la femme au foyer Makiko Mitarai qui a voulu progresser dans l'échelle sociale quitte à bruler les étapes... tandis qu'Anzu, propulsée dans une vie plus modeste, va tenter de reprendre ce qui lui appartient. Ce thriller s'avère aiguisée dans ses propos et la fausse douceur de ce premier tome qui introduit d'abord cette confrontation laisse présager de bons moments de suspense psychologique et un bon jeu de manipulation.

Pour renforcer cette tension prenante dans ce huit-clos, la mangaka opte pour un dessin plutôt épurée et ciselée qui joue sur les trames angoissantes et une bonne expressivité des personnages jouant agréablement avec des sentiments de faux-semblants comme les sourires en apparences d'Anzu et de Mikako. Il y a un jeu du paraitre que la mangaka arrive à bien mettre en valeur dans un premier tome qui ne va pas nouer de suite un climat de confrontation mais qui parvient à nous mettre en haleine.

L'écriture des personnages est plutôt fine comme notre héroïne qui cherche à se venger comme le montre son regard prédateur mais qui est loin d'être dénuée d'humanité. La matriarche est un personnage d'ambitieuse plus convenue mais qui peut réserver aussi quelques petites surprises par la suite, surtout quand on a connaissance de ses vraies origines sociales. le manga joue beaucoup sur cet aspect-là et s'amuse à passer au vitriol l'ambition sociale de certains qui peut mener à de sérieux drames. La mangaka met aussi en valeur l'utilisation abusive des réseaux sociaux et de ce narcissisme omniprésent qui anime la matriarche, déterminée à faire toujours plus de vue sur insta. Par contre, bien que la matriarche en prend pour son grade, j'espère que notre héroïne sera aussi traitée avec un peu plus de nuance ... quitte aussi à basculer dans davantage de machiavelisme ce qui pourrait se révéler interessant par la suite.

Burn the house down promet d'être une série qui va jouer aussi bien sur les apparences dans le pur sens du thriller à travers ce jeu d'infiltration au coeur d'une famille de riche troublé par un sordide secret et une réflexion plus critique sur ce même désir d'apparence et d'ascendance social.

Au final, qui est la véritable menteuse dans ce thriller prometteur ?

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« Burn the House Down » a une couverture magnifique, flamboyante, qui attire l'oeil. On dirait que des flammes s'échappent des yeux de la femme sur la couverture. Ainsi c'est déjà très bien joué pour nous attirer. L'histoire est mystérieuse, intéressante, happante. Au fond c'est une histoire comme bien d'autres, elle est triste, mais nous avons également tout à y découvrir, et cela va se passer sur le temps, où en même temps une jeune femme se mettra en danger pour mettre à jour la vérité.
C'est un mélange de chronique sociale et de thriller, avec le tout fort bien dosé pour nous prendre aux tripes et nous surprendre. Il va mettre le feu !
Ce manga sort chez Akata. J'ai regardé les couvertures japonaises, elles sont sublimes. Nous savons aussi qu'il sera en 8 tomes. Il est de FUJISAWA Moyashi. Elle a un dessin beau, percutant, saisissant. C'est un peu particulier au tout départ, mais très vite nous sommes saisis. C'est très fluide à lire, et le découpage, la mise en scène nous percutent clairement de plein fouet.
Quand vous ouvrez le manga, vous voyez un homme et une petite fille devant une maison brûlée, avec une femme agenouillée à terre. Cette scène est très marquante. Mettez vous un seul instant à leur place, imaginez voire votre domicile brûlé. Sauf que littéralement cela a détruit encore bien plus, une véritable descente aux enfers pour cette mère et ces deux filles, qui ont tout perdu à ce moment là. Pour l'instant, ce n'est quand même pas totalement clair, elle se sentait responsable certes, mais il y aurait peut être anguille sous roche, mais cet homme, son mari qui l'a aimé, avec qui elle a fait des enfants, qu'a-t-il fait ? dit ? Pour l'instant, c'est le grand absent.
Nous retrouvons Anzu alors qu'elle a bien grandi, c'est une jeune femme maintenant. Elle vit avec sa soeur. Elles ont une belle complicité. Plusieurs fois nous replongerons dans le passé pour faire les différents liens, voir ce qu'elles ont vécu, comment elles l'ont perçu. Leur mère est très belle mais faible de santé, fragile.
Le métier d'Anzu est de faire des ménages, elle se fait appeler Shizuka Yamauchi, et va tout faire pour être embauché par Madame Mitarai dont elle scrute les moindres fais et gestes, notamment par ses réseaux sociaux, comme quoi encore une fois ils ne reflètent pas la réalité, le nombre d'abonnés et de « j'aime » non plus, et il y a un côté dangereux à s'exposer aussi.
Nous y voyons toute l'hypocrisie de la société. Cette femme joue les femmes parfaites, quitte à arrondir les angles, mentir. Elle a de grandes exigences et ambitions. Elle nous impacte directement et plusieurs fois. Elle est glaçante, mais la société, les rumeurs, les faux semblants, comment fonctionne certaines choses ce n'est guère mieux. Elle joue le jeu d'un système pourri, mais à quel point ?
Anzu sous une fausse identité compte bien percer ses secrets et découvrir la vérité. Mais elle risque également de se mettre en danger.
Ironiquement, le foyer de Madame Mitarai est encore plus éclaté qu'on ne le pense, mais que s'est-il passé pour tous les gens concernés ? Félicitations à FUJISAWA Moyashi qui joue vraiment bien avec nos nerfs, et distille très bien la peur d'Anzu d'être découverte, la difficulté de garder contenance lors de certaines scènes, la peur quand elle perçoit une ombre, les mystères, et bien d'autres choses. Nous n'avons qu'une hâte percer les zones d'ombres et révéler toute la vérité, mais également espérer une forme de bonheur pour ces 3 femmes qui gardent une belle complicité, mais la mère ne va pas bien du tout.

Mini avis : Très bonne lecture. La couverture attire et attise. le graphisme est particulier sur le coup mais d'une grande force. La mangaka nous offre un mélange de chronique sociale sous fond de critique sociale et de thriller totalement savoureux. Tout est bien géré et raconté pour rester en permanence dedans et avoir de vives émotions. C'est le feu !!!

Vous l'avez repéré ? Il vous attire ? Comment trouvez-vous la couverture ?
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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critiques presse (2)
ActuaBD
05 septembre 2023
Un schéma classique parfaitement maîtrisé dans ce début qui offre un récit entre jalousie, vengeance et secrets qui nous a captivé.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
MangaNews
09 juin 2023
Ici, tout commence par la vision sinistre d'une belle maison anéantie dans un mystérieux incendie dont l'origine exacte n'a jamais été établie, d'une famille meurtrie devant celle-ci tandis qu'une foule de spectateurs assiste à la scène, et d'une mère effondrée, à genoux, s'accusant de tous les maux.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une femme s'est appropriée la vie de notre mère. Elle lui a tout dérobé. Son mari, ses affaires, sa maison. Comment peut-on laisser passer une chose pareille ? Je te rendrai tout coûte que coûte. Tu verras, maman !
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Je me souviens encore...

De notre mère lorsqu'elle s'est agenouillée, face contre terre...

Devant notre maison en feu.
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Des lectrices-mannequins, il y en a à la pelle et elles sont presque toutes testeuses de produits de beauté. Dans ce milieu, on nous prend et on nous jette comme du personnel intérimaire. Pour qu’ils me confient davantage de travail je dois leur montrer que je suis une femme au foyer exemplaire, qui s’occupe aussi bien de son physique que de sa maison.
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Qu'est-ce qui a bien pu se passer ? La vérité, c'est que je me fichais des étoiles, à l'origine.

Ce livre était rempli d'explications assez complexes. Ça ne m'intéressait pas vraiment, mais j'ai fait de mon mieux pour le finir. Il fallait que je trouve un moyen de me rapprocher de toi.
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Je ne comprends vraiment pas comment les gens font pour être à ce point obsédés par la vie des autres.
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Videos de Moyashi Fujisawa (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Moyashi Fujisawa
Bande annonce VOSTFR de la serie Famille en flammes (Netflix), adaptation des mangas de Moyashi Fujisawa, publiés en francais sous le titre Burn the house down.
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