Tout d'abord, c'était important pour moi de lire ce livre car je suis son premier lecture sur un certain site communautaire littéraire. Au final, l'expérience s'est avérée intéressante même si je suis bien content d'avoir tourné la dernière page. A travers ce bouquin, j'ai pu prendre connaissance de l'histoire personnelle d'un homme qui a fait la guerre au sein même de l'Afrique. Néanmoins, moi qui suis habitué à lire des romans assez dur, je regrette que la violence présente dans ces pages fut moindre. En effet, ce livre est censé traiter de la guerre au sein d'un continent, à travers l'un de ses militaires et pourtant… je déclare avoir été épargné, ce que je regrette beaucoup. Moi qui voulais être choqué, révolté, bousculé… Rien de tout ça ne s'est réalisé. Cela explique la note que j'ai attribué à ce texte. D'ailleurs, sans plus attendre, je passe à la rédaction de mes listes.
Points négatifs :
- Trop de répétitions à mon goût.
- La violence survolée. Certes, il y a un passage qui se montre bien plus audacieux dans la narration de ce genre mais il m'a fait ni chaud, ni froid.
- Enfin, le rythme emprunté au sein de ce livre est vraiment paisible. Parfois, mon esprit n'hésitait pas à me faire songer à autre chose le temps de quelques lignes mais fort heureusement, la concentration ne fut pas difficile à relancer.
Points positifs :
- La taille aléatoire des chapitres.
- Les voyages car oui, ils sont plusieurs. Toutefois, ces derniers se déroulent après la moitié du livre. J'aurais aimé que ces escapades commencent bien plus tôt. Cependant, c'est en compagnie d'Alexandra et de K que nous traversons plusieurs pays d'Afrique. Parfois, l'homme qui l'accompagne recroise d'anciens amis et forcément, les souvenirs liés à la guerre remontent. J'ai beaucoup aimé en apprendre un peu plus sur ce fléau qui a secoué ces pays mais aussi, sur ceux qui y ont participé.
- Enfin, parmi ces personnes rencontrées sur leur route, une seule a su attiser mon attention. Il s'agit de l'un des camarades de K. L'homme, légèrement perturbé suite à la guerre à laquelle il a participé, reste tout de même haut en couleur. D'ailleurs, preuve que cet ancien militaire ne tourne pas rond, on découvre très vite qu'il élève un lion et on apprend très rapidement une partie de son histoire. Même si ce dernier se vante d'avoir un joli succès auprès des femmes, on ne peut pas dire que ces dernières soient restées en sa compagnie fort longtemps. Il faut dire aussi que les traumatismes qui habitent cet homme y sont à l'origine. En tout cas, même si cet être tente d'imposer une petite romance avec la complicité d'Alexandra, elle reste tellement infime qu'elle ne m'a pas du tout dérangé. Par contre, si cette amourette se serait permise d'aller plus loin, là, j'aurais un peu tiré la gueule.
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L'histoire des guerres du Mozambique se lit comme un synopsis d'une idée visant à anéantir le monde, éviter le Jugement dernier et expédier les populations en enfer. Etre né noir dans ce pays avant 1964 signifiait que vous entriez dans un monde d'oppression et de misère. Etre né noir dans ce pays entre 1964 et 1992 vous précipitait dans une série de guerres irrationnelles et sans pitié. Essayer de comprendre les événements qui conduisirent à un malheur si chaotique est une leçon sur l'inhumanité de l'homme envers l'homme.
"Tu sens ça ?" me demandait-il constamment, me regardant comme s'il s'attendait à voir sur mon visage la même expression choquée par la guerre que sur le sien. Je hochais la tête. Mais je ne sentais pas la même chose que lui. Je sentais le présent, et lui, le passé.
- Et si on y retournait ? Toi et moi ?
- Quoi ?
- Au Mozambique ?
- Enfin bordel, pourquoi tu veux aller là-bas ?
- Je pourrais écrire là-dessus et toi, tu te débarrasserais de tes fantômes
- Ecrire sur quoi ?
- Je ne sais pas. Sur toi ? Sur la guerre ?
C'était un pays d'une beauté à vous couper le souffle, ou d'une pauvreté sauvage ; un pays de fantômes hurlants ou de possibilités ensoleillées ; un pays d'une chaleur accueillante ou d'une sécheresse désespérée. Votre vision d'un pays varie selon que vous le traversez en voiture ou que vous y vivez.
Votre vision d'un pays dépend de votre facilité à le quitter, en cas de nécessité.
Alexandra Fuller - Partir avant les pluies .Rencontre avec Alexandra Fuller qui nous parle de son ouvrage « Partir avant les pluies » aux éditions des Deux Terres. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/fuller-alexandra-partir-avant-les-pluies-9782848932033.html www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : https://www.facebook.com/Librairie.mo... https://twitter.com/LibrairieMollat http://www.dailymotion.com/user/Libra... https://vimeo.com/mollat https://instagram.com/librairie_mollat/ https://www.pinterest.com/librairiemo... http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ https://soundcloud.com/librairie-mollat http://blogs.mollat.com/ Musique: "Cambodean Odessy" par Kevin MacLeod (http://incompetech.com)
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