AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782848931272
333 pages
Les Deux Terres (02/04/2012)
3.21/5   19 notes
Résumé :


Née sur l'île écossaise de Skye, la mère d Alexandra Fuller, mieux connue sous le nom de « Nicola Fuller d Afrique centrale », a grandi au Kenya dans les années cinquante, avant d'épouser un Anglais fringant.


Ils s'installent dans leur propre ferme, d'abord au Kenya puis en Rhodésie (l actuel Zimbabwe) où l auteur, Bobo, et sa sœur ont grandi, avant d'atterrir en Zambie. Nicola, à la fois drôle, originale et spontanée, reste i... >Voir plus
Que lire après L'arbre de l'oubliVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Quelle jolie couverture pour qui aime les arbres, et quel magnifique livre écrit par une fille qui rend hommage a ses parents avec toute la tendresse et l'amour qui transparaissent tout au long de cette lecture très agréable et dépaysante.

... je suis redevable à mes parents merveilleux et inégalables - Nicola et Tim Fuller - pour leur résistance, leur humour, leur compassion, leur exemple et leur générosité.
(P. 331)

La vie de Nicola Fuller née sur une île écossaise et qui a épousé Tim, Anglais et leur vie riche en rebondissements que l'on suit au Kenya, en Rhodésie puis finalement en Zambie .

Nicola Fuller plus connue sous le nom de "Nicola Fuller d'Afrique centrale" femme originale, drôle, fantasque, spontanée, attachée au maintien des valeurs familiales tout autant qu'à sa passion de la terre et des animaux.

Avec son mari Tim ils vont traverser la vie déterminés à rester en Afrique malgré la guerre civile, survivre à la perte douloureuse de trois enfants, aux aléas de la vie si difficile, aux changements, à la folie.

Et trouveront la sérénité au pied de "l'arbre de l'oubli".



Commenter  J’apprécie          160
Le regard d'une fille posé sur l'existence de sa mère. Des images d'enfance, des histoires qu'on lui a rapportées, des impressions, des sensations, la lumière de l'Afrique, le colonialisme, la guerre civile, l'indépendance d'un pays, la traversée émotionnelle d'une famille sur plusieurs décennies, une famille solidement attachée à un sol, des racines britanniques... Alexandra Fuller relate ici des « mémoires » dont l'héroïne s'avère être la personne qui l'a enfantée : Nicola Fuller. Et il est vrai que cette femme a l'étoffe d'un personnage de roman.
Volubile, drôle, tournoyante, voilà comment apparaît la mère de l'auteure au commencement du livre. Mais, connait-elle si bien la personnalité de Nicola ? L'admire-t-elle tant que cela? Si Alexandra est clairement impressionnée par le parcours de cette femme, on sent très vite au fil de la lecture, une distance, un manque de chaleur et d'attention de la mère envers sa progéniture, ce qui crée d'ailleurs un malaise pour le lecteur : l'empathie ne se fait pas, on éprouve même un agacement, un désintérêt voire de l'ennui. Malgré les épreuves successives – parfois dramatiques – qu'endurent Nicola, on reste en dehors, l'émotion ne poind pas. le ressenti profond de la fille envers la mère doit y être pour quelque chose... En écrivant, l'auteure cherchait peut-être justement à l'extraire d'elle-même pour se rapprocher de cette mère si égocentrée... faire d'elle un personnage de roman pour mieux la cerner ou la garder à distance ?
Les points historiques égrénés tout au long du récit laisse encore plus le lecteur en marge. le point de vue choisi est celui du colon ce qui rend l'atmosphère pesante. On aimerait voir intervenir davantage de personnages extérieurs à cette famille, en apprendre plus sur les conditions de vie des colonisés... Cette vision unilatérale désarçonne.
Un avis bien mitigé de ce livre dans lequel je n'ai pas pu-su entrer. le thème pourtant n'était pas dénué d'intérêt mais la construction de l'histoire (anecdotes, va-et-vient incessant d'une époque à une autre, la présence envahissante de la mère au détriment des autres membres de la famille...) la relation floue entre la mère et la fille, l'intervention de l'Histoire avec un grand H, autant d'éléments disparates qui ne fusionnent jamais.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
Commenter  J’apprécie          90

En librairie depuis le 2 avril, "L'arbre de l'oubli" est un roman de la britannique Alexandra Fuller, également auteure des romans "Larmes de pierre" et "Une vie de cow-boy".

Alexandra Fuller rend ici hommage à sa mère, "Nicola Fuller d'Afrique Centrale", une femme qui revendique avec force ses racines britanniques mais dont le coeur appartient au Kenya où elle passa la majeure partie de sa vie.
Si le début de ce roman m'a laissé croire à une discussion entre une mère et sa fille, je me suis rapidement rendue compte qu'il s'agissait surtout du monologue d'une intarissable collectionneuse d'anecdotes, particulièrement celles qui tournent autour de sa personne et lui permettent ainsi de monopoliser l'attention autour d'elle.
Je n'ai pas ressenti de véritable échange et encore moins un lien maternel entre ces deux femmes. Il règne entre elles une absence d'intimité partagée remplacée par des vannes au goût amer dissimulant à peine les reproches.
L'auteure évoque ainsi une soirée costumée à l'occasion de laquelle sa mère s'était plue à la ridiculiser aux yeux de tous en la déguisant à l'aide d'un baril percé de 2 trous qui l'empêchait de respirer et de marcher. Faute de place, la petite fille avait été placée à l'arrière de la voiture, seul endroit qui ne protège pas contre les mines.

Sa mère lui reproche d'avoir renié ses origines pour s'installer aux USA et surtout, d'avoir parlé de leur famille dans son "Horrible livre".
Alexandra Fuller lui cherche tant bien que mal des circonstances atténuantes en revenant sur la rude époque où sa mère encaissait les coups de la nounou et des soeurs chargées de son enseignement.
A défaut de confronter cette femme à son manque de tendresse maternelle, on sent qu'elle tente de compenser ses défauts en privilégiant le portrait d'une femme forte que rien ni personne ne semble atteindre.
Et ce faisant, l'auteur ne fait que souligner davantage le manque d'intimité qui les unit. J'ai ainsi eu l'impression de lire une interview menée par une journaliste.

Ce récit m'a paru d'autant plus factuel et dénué de naturel qu'il est entrecoupé de passages historiques censés éclairer le propos mais qui au contraire l'alourdissent davantage.
Beaucoup de détails laissés en vrac, des portraits de personnages de moindre importance ont contribué à ce sentiment de ne pas retenir grand chose au fil de ma lecture.
Lassée de chercher une raison d'être à tout ceci, agacée par un manque de fluidité et surtout par l'égocentrisme de Nicola Fuller et ses idées arrêtées sur tout, particulièrement sur la suprématie britannique, j'ai jeté l'éponge à la page 174.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
Commenter  J’apprécie          40
Il ne s'agit pas d'un roman mais d'un livre de Mémoires un «Horrible livre» selon la mère de l'auteur qui reproche sans cesse à sa fille de n'avoir que les malheurs de leur famille pour source d'inspiration. Pour Alexandra Fuller, au contraire, c'est un hommage à sa mère qu'elle rend ici, mêlant la chronique familiale de ses racines écossaises à l'épopée de l'indépendance des états de l'est africain où elle est née et a longtemps vécu. Deux grandes parties divisent le récit: avant et après le 12 décembre 1964, quand fut proclamée l'indépendance du Kenya.
Si j'ai aimé le début du récit où l'on fait connaissance de l'excentrique famille de la mère et de l'éducation de celle-ci, des plus déconcertantes, je me suis finalement lassée des incessants aller-retour entre l'histoire familiale et les événements politiques de l'endroit. Je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages trop décalés, tout en voulant rester si britanniques et si convenables L'humour de l'auteur n'a pas non plus suffi à me sauver de l'ennui et j'ai terminé le livre en catastrophe, c'est-à-dire en sautant des pages et en ne ralentissant qu'aux épisodes les plus marquants, juste pour voir l'évolution de la famille retournée en Afrique après un long séjour en Angleterre.
Ont-ils trouvé la paix sous l'arbre de l'oubli dont voici l'explication donnée par un chef de village?
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          50
Dans ce livre-témoignage, Alexandra Fuller a décidé de rendre hommage à sa mère, Nicola. Véritable écossaise, née sur l'île de Skye mais élevée en Afrique, Nicola Fuller est dotée d'un tempérament de feu. Fière du passé sanglant et cruel de ses ancêtres, elle se sent malgré tout plus à l'aise sur le sol africain. D'abord au Kenya puis en Zambie, Nicola est une femme de tête, qui rêve de piloter un avion, gagne des courses de chevaux et vit entourée d'animaux. Malgré les terribles événements qui surviennent en Afrique, elle et son mari sont déterminés à y rester avec leurs enfants.

Après un premier chapitre qui m'a séduit, j'ai vite déchanté. Je n'ai pas réussi à m'attacher à cette femme, Nicola Fuller, ni aux autres membres de la famille. Elle m'a même rapidement énervée, au point que j'ai développé une véritable antipathie à son égard. Alors oui, c'est une femme de caractère, assez particulier pour son époque. Mais l'esprit colonialiste britannique hautain qu'elle manifeste m'a rapidement agacé. Je sais qu'on doit le replacer dans son contexte mais c'est plus fort que moi. Ensuite, son attitude froide et peu affectueuse à l'égard de ses enfants a fini de m'irriter. Je peux comprendre l'attachement de l'auteur pour sa mère, mais de là à en voir l'intérêt d'un livre. Oui, peut-être en fait. Je ne sais pas, j'ai peut-être été trop exaspérée par le personnage. C'est pourquoi après péniblement atteint la moitié de l'ouvrage, j'ai décidé de jeter l'éponge. C'est rare que j'abandonne mais mon désintérêt a eu raison de cette lecture. D'autant plus que j'étais sans cesse perdue dans la narration. On passe sans cesse de Alexandra Fuller à Nicola Fuller comme narratrice, donc je ne comprenais jamais de qui on parlait, vu que lorsque l'une parle de sa mère, l'autre parle de sa grand-mère. Je n'arrivais pas à être suffisamment attentive pour suivre cette alternance dans récit.
Lien : http://www.chaplum.com/larbr..
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
Telerama
27 juin 2012
L'auteur sait trouver le juste dosage entre humour et tendresse filiale, pour faire de sa mère, personnage romanesque en diable, un individu de chair et de doutes, tout en contradictions et en mélancolie secrète.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Alors si on était passées sur une mine, tu aurais été saine et sauve, ainsi que maman, Olivia et les chiens. Mais moi, j'aurais sauté. N'est-ce pas maman ?
Vanessa éclata de rire. "C'est hilarant, dit-elle.
- Maman, si tu avais roulé sur une mine, j'aurais sauté, non ? "insistai-je.
Elle laissa retomber ses bras sur ses flancs.
"Je suppose que oui", répondit-elle.
Elle s'interrompit, puis poursuivit : "Mais si j'avais su alors que tu allais grandir et écrire cet Horrible Livre, j'aurais peut-être foncé sur une mine.
- Maman ? "
Elle soupira.
" Tu sais, tu es comme ce salopard de Christopher Robin. Ce maudit gamin qui, une fois adulte, a écrit un Horrible Livre après que son père a composé pour lui tous ces jolis poèmes et ces histoires.
Il a expliqué en long et en large que A.A Milne avait été un mauvais papa et qu'il ne l'avait pas assez serré dans ses bras."
Maman, fervente admiratrice de tous les produits Winnie L'Ourson, frémit d'indignation.
"Heureusement, poursuivit-elle, je ne crois pas qu'il ait eu beaucoup de lecteurs et je suis sûre que presque personne ne l'a pris très au sérieux. p.52
Commenter  J’apprécie          30
 Maman prononce le nom de ce pays avec un long e de l'ère coloniale – keen-ya (/ki nya/), comme si l'empire britannique teintait encore de rose un quart du globe. Quant à moi, je le prononce avec un e bref, postcolonial – « kenya » et elle me corrige répétant « keen-ya ». Mais son insistance à conserver cette prononciation anachronique me conforte dans l'idée qu'elle parle d'un lieu imaginaire emprisonnée à jamais dans le celluloïd d'un autre temps, comme si elle était une tierce personne participant à un film dont les vedettes étaient un cheval parfait, l'incomparable lumière équatoriale et elle-même. La violence et les injustices causées par le colonialisme semblent – dans sa version des événements – avoir lieu dans un autre film que personne n'a vu, et n'avoir touché que des gens invisibles. Ce qu'ils étaient, d'une certaine manière.
Commenter  J’apprécie          20
 Les gens demandent souvent pourquoi mes parents n'ont pas quitté l'Afrique. Simplement, cette terre les a possédés. La terre est l'histoire d'amour de maman et c'est la religion de papa. Quand il va du camp sous l'arbre de l'oubli jusqu'au fleuve et revient sur ses pas, il remplit l'engagement sacré de toute une vie envers le sol appris dans l'enfance.
Commenter  J’apprécie          40
Ses chiens font mine d'attaquer les nôtres, ce qui provoque les gloussements hystériques d'Isabelle et d'Atatürk (les dindes de maman), puis Lightning se met à braire (Flash est mort de la maladie du sommeil il y a quelques années).
"On dirait les musiciens de Brême", dit gaiement maman.
Commenter  J’apprécie          50
Nous sommes terriblement britanniques: flegmatiques, pas de démonstrations d’affection en public. C’est ainsi que ma mère a été élevée, et nous aussi – et je ne pense pas que cela nous ait nui.»«Je me gardai de rappeler que ma grand-mère, maman et tante Glug avaient toutes les trois fait des séjours dans des institutions pour déséquilibrés mentaux
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Alexandra Fuller (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexandra Fuller
Alexandra Fuller - Partir avant les pluies .Rencontre avec Alexandra Fuller qui nous parle de son ouvrage « Partir avant les pluies » aux éditions des Deux Terres. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/fuller-alexandra-partir-avant-les-pluies-9782848932033.html www.mollat.com Retrouvez la librairie Mollat sur les réseaux sociaux : https://www.facebook.com/Librairie.mo... https://twitter.com/LibrairieMollat http://www.dailymotion.com/user/Libra... https://vimeo.com/mollat https://instagram.com/librairie_mollat/ https://www.pinterest.com/librairiemo... http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ https://soundcloud.com/librairie-mollat http://blogs.mollat.com/ Musique: "Cambodean Odessy" par Kevin MacLeod (http://incompetech.com)
+ Lire la suite
autres livres classés : biographieVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (37) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1705 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}