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Critique de Charlit
Un mariage anglais de Claire Fuller ou comment sous une intrigue somme toute assez banale se cache un très beau roman.
Dans Un mariage anglais, nous plongeons dans l'intimité d'un couple peu conventionnel, Ingrid, 20 ans, étudiante, jeune femme éprise de liberté qui ne veut pas se laisser enfermer dans le modèle traditionnel familial ; et Gil, le double de son âge, son professeur de littérature, homme à la réputation volage qui souhaite l'épouser et avoir six enfants. Un mariage et deux enfants plus tard, la passion des premiers temps s'est effritée et a laissé place aux drames, aux trahisons, aux désillusions, aux regrets. Un jour, Ingrid disparaît sur une plage. Noyade, suicide, fuite ?
Ce roman n'est pas une mièvre ou larmoyante histoire d'amour mais une intrusion dans tout ce qui fait la complexité d'un couple. Il aborde aussi d'autres thématiques toutes aussi intéressantes, telles que les erreurs de jeunesse aux lourdes conséquences, la maternité qui ne va pas de soit, l'infidélité, l'amour des livres, la natation comme exutoire…
L'écriture de Claire Fuller est belle, juste, sensorielle, immersive. La construction de son roman est originale et addictive. Elle alterne trois temporalités : 2004, le présent, un récit classique à travers les yeux de Flora, la seconde fille du couple ; 1976 et 1992, le passé, des lettres écrites par Ingrid et cachées dans des livres appartenant à Gil. Les informations sont ainsi distillées au compte-goutte, ce qui permet de maintenir une certaine tension jusqu'à la fin du roman. Quant aux personnages, ils ne sont pas tous attachants, certains sont mêmes détestables ou agaçants, mais leur ambiguïté donne envie de tous mieux les connaître.
De même que, comme l'illustre ce roman, un même évènement est réinterprété différemment par chaque personne qui l'a vécu, un même livre est réinterprété différemment par chaque personne qui l'a lu. Alors, à vous de le lire Un mariage anglais pour vous faire votre propre avis !
Dans Un mariage anglais, nous plongeons dans l'intimité d'un couple peu conventionnel, Ingrid, 20 ans, étudiante, jeune femme éprise de liberté qui ne veut pas se laisser enfermer dans le modèle traditionnel familial ; et Gil, le double de son âge, son professeur de littérature, homme à la réputation volage qui souhaite l'épouser et avoir six enfants. Un mariage et deux enfants plus tard, la passion des premiers temps s'est effritée et a laissé place aux drames, aux trahisons, aux désillusions, aux regrets. Un jour, Ingrid disparaît sur une plage. Noyade, suicide, fuite ?
Ce roman n'est pas une mièvre ou larmoyante histoire d'amour mais une intrusion dans tout ce qui fait la complexité d'un couple. Il aborde aussi d'autres thématiques toutes aussi intéressantes, telles que les erreurs de jeunesse aux lourdes conséquences, la maternité qui ne va pas de soit, l'infidélité, l'amour des livres, la natation comme exutoire…
L'écriture de Claire Fuller est belle, juste, sensorielle, immersive. La construction de son roman est originale et addictive. Elle alterne trois temporalités : 2004, le présent, un récit classique à travers les yeux de Flora, la seconde fille du couple ; 1976 et 1992, le passé, des lettres écrites par Ingrid et cachées dans des livres appartenant à Gil. Les informations sont ainsi distillées au compte-goutte, ce qui permet de maintenir une certaine tension jusqu'à la fin du roman. Quant aux personnages, ils ne sont pas tous attachants, certains sont mêmes détestables ou agaçants, mais leur ambiguïté donne envie de tous mieux les connaître.
De même que, comme l'illustre ce roman, un même évènement est réinterprété différemment par chaque personne qui l'a vécu, un même livre est réinterprété différemment par chaque personne qui l'a lu. Alors, à vous de le lire Un mariage anglais pour vous faire votre propre avis !
