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Critique de deidamie


« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on va parler d'un roman jeunesse allemand, Coeur d'encre, de Cornelia Funke, lu dans le cadre d'une lecture commune et progressive en compagnie de nos copains les Trolls.

-J'ai arrêté de comprendre après « compagnie ».

-Un groupe de Babélionautes, horrifié par le système de groupes, a fondé un forum alternatif, où ils organisent des challenges et des lectures communes, ça s'appelle Les Trolls de Babel. Il y a de jolies sections, la présentation est propre, harmonieuse…

-Bon, t'es là pour faire de la pub ou pour parler du bouquin ?

-Pardon. Or donc Meggie, douze ans, vit seule avec son père, Mo, un réparateur de livre. Une nuit, un mystérieux inconnu à l'étrange nom, Doigt de Poussière, se présente au logis avec des nouvelles contrariantes pour Mo. C'est le début d'une folle aventure pleine de mystère, de magie, de littérature et de méchants très méchants !

-On dit un restaurateur, Déidamie.

-Mais non, il ne sert pas à manger…

-Déidamie, on ne répare pas les livres, on les restaure ! Comme les tableaux !

-Ca mange quoi, un tableau ? Ah, je sais ! Des sardines, pour l'huile !

-Aaah, mais tu le fais exprès !

-Oui, là, j'avoue. Bref, reprenons. L'histoire se révèle prenante avec un début riche en questions sans réponses. le lecteur suit les choses avec le point de vue de Meggie, fillette curieuse qui exige – et à raison – de savoir. Pourquoi Mo s'appelle-t-il aussi Langue Magique ? Et pourquoi ne lit-il jamais d'histoires à voix haute ? Qui est Capricorne ?

-Oui, c'est très mignon, tout ça, mais moi, j'ai pas aimé le style.

-Ben quoi ? Il va bien, le style…

-Non. Je le trouve trop simple, trop limité. Moi, j'adore les figures de style, et quand je lis trois comparaisons d'affilée, je m'ennuie. J'ai l'impression que le texte est bridé par la répétition, c'est dommage.

-Ah ? Peut-être…

-Et puis, d'une façon générale, les dialogues m'ont déçue. Pas assez percutants, trop répétitifs, trop de « tu veux que je fasse un truc qui va pas te plaire ? » de la part des méchants. Basta, l'un des sbires, avait un peu de potentiel, mais finalement, il retombe comme un soufflé. Ensuite, le cliché « les méchants ne savent pas tirer », ça m'a agacée aussi : de quoi peut-on avoir peur, s'ils sont incompétents ?

-Oui, mais il y a une chouette aventure…

-Aaaaaaah ! Mais pourquoi ce rythme est aussi inégal ? On avance, on n'avance plus, on avance, on régresse et on stagne… l'histoire perd en souffle et en énergie. Quant aux personnages, ils restent un peu à l'état d'ébauche…

-Elinor est intéressante, quand même, avec son caractère bien trempé.

-Oui, elle donne une saveur douce-amère et relève un peu le texte… mais le reste…

-En tout cas, il reste une chose importante.

-Laquelle ?

-Ce roman rend hommage à la littérature. En la citant abondamment, pour commencer, et en proposant une jolie et poétique description du métier d'écrivain pour continuer.

-Sans doute, mais cela ne suffit pas à me convaincre de lire la suite. »
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