Pardonner n'est jamais facile mais le pardon à soi-même n'est-il pas le plus difficile ? C'est du moins à cette triste réalité qu'est confronté le samouraï Kaze dans ce deuxième épisode de la trilogie qui lui est consacrée. Car après avoir déjoué ruses et complots, s'être comporté en tous points selon le code du bushido, sauvé en quelque sorte la veuve et l'orphelin, une méprise monumentale viendra le hanter et provoquera chez lui une culpabilité dont on se demande encore si elle ne l'affectera pas éternellement.
Peut-être que j'accorde trop d'attention à cet aspect qui n'est qu'un bref passage dans ce livre, mais c'est vraiment ce qui m'a touché le plus. le reste est très bon aussi, les intrigues bien ficelées, les personnages intéressants, les dialogues pleins de nuances et de deuxième degré. La quête du héros progresse, sa droiture et sa générosité ne se démentent pas, le contexte historique est toujours aussi captivant et bien rendu. Vivement le prochain et malheureusement dernier épisode.
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