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Saltiness tome 4 sur 4
EAN : 9782369743781
208 pages
Akata (24/01/2019)
4/5   10 notes
Résumé :
Il se prenait pour un hipster... Il n'était qu'un loser ! Tout voyage doit s'achever un jour... Réalisant les véritables souhaits de sa soeur, mais aussi de son grand-père, Takehiko n'a pas d'autre choix que de remettre en question ses motivations Et aussi improbable que cela puisse paraître, il finit par accepter le job qui lui est proposé. Mais son anticonformisme ne risque-il pas à nouveau de lui mettre des bétons dans les roues ? De rencontre en rencontre. d'exp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Takehito. Mais Takehito n'a pas fini ses âneries au point de déranger sa soeur au travail. Il veut toujours son bonheur et force Tarô à faire sa déclaration d'amour à Aï. Tarô aussi à reprit le cours d'une existence rangée. Aï est troublée par la déclaration d'amour de Tarô. Takehito, malgré qu'il reste lui-même, mûri tout de même un peu. Sur les conseils de sas soeur, il cherche aussi l'âme soeur. Il l'a peut-être déjà rencontré en la personne de Mme Tomoko Tonobe, écrivaine célèbre qui habite la région. Il se pose toujours plein de questions existentielles, ce qui l'empêche sans doute d'atteindre le bonheur. Tonobe est de bon conseil. Sa soeur va enfin se marier, elle respire le bonheur. Voir sa soeur heureuse émeut Takehito qui avait fait du bonheur de sa soeur le but ultime de son existence.

Je pense que c'est le dernier épisode de ce manga original. Notre personnage principal est un antihéros. Il est à la fois repoussant et attachant. C'est un oxymore à lui tout seul. A vouloir trop aimer, en tout cas sa soeur, il risque de se faire haïr par elle. Mais, inconsciemment, par ses délires et son comportement insupportable, il arrive à forcer le destin de cette dernière. Les personnages ont tous évolué. Shunbei, qui se montre toujours égoïste, fait un geste formidable en sacrifiant une partie de son rêve pour aider Aï et Takehito, Takehito tente vraiment de devenir quelqu'un même sil garde des séquelles de ses comportements asociaux et Aï sort enfin de sa routine pour changer sa vie. Les dessins sont particuliers. On ne peut dire que les personnages soient beaux. Ils ne sont pas forcément laids non plus, c'est plus leurs attitudes qui ne sont pas très heureuses. C'est jute pour nous montrer l'agacement que peut générer Takehito et ça fonctionne si bien que même nous lecteur, nous sommes touchés par ses comportements insupportables. Mais ce manga, courte série de quatre épisodes, nous donnent une autre image que celle que nous avons du Japon, avec sa société policée, formatée par les traditions et bousculée par le modernisme. C'est un manga qu'on aime ou qu'on déteste, je pense. Il ne laisse pas de compromis entre les deux. Il est vrai que se soit heureux qu'il n'en plus d'épisodes, je me demande Qi je l'aurais supporté d'avantage. Mais dans ce dernier opus, on sent que la conclusion arrive et on ressent beaucoup d'émotions. Au final, Takehito est une bonne personne. Un paumé qui se cherche, qui saigne encore des blessures de son enfance, abandonné par une même nombriliste, égoïste, qui nous prouve, en une apparition, qu'elle est vraiment quelqu'un de mauvais. Il ne cherchait que le bonheur de sa soeur et à trop vouloir bien faire, il détruisait plutôt que de construire. Maintenant que sa soeur a enfin trouvé le bonheur, peut-être que son tour viendra. Ce manga semble nous donner de l'espoir en nous expliquant qu'il n'existe pas d'ornières desquelles nous ne pouvons sortir. Lu en format Kindle sur iPad, comme à mon habitude, avec une très belle numérisation.


Personnages :



Takehito : personnage déjanté, principal, un branleur de première qui traverse la vie en se foutant de tout et en vivant au crochet de son grand-père et de sa petite soeur. Il se croit « über-cool ».

Aï : la petite soeur de Takehito, enseignante, qui aime son frère à un point de sacrifier une partie de sa vie pour le soutenir.

Shunbei Tanigawa : un clochard perdu, ruiné. Il s'accroche à Takehito. Aux premiers abords, c'est une mauvaise personne, un parasite qui tente de profiter lâchement de la faiblesse des autres. C'est un cave pure souche.

Kawai : étudiant qui trime pour payer ses études. Il est d'extraction très modeste et rêve de réussir pour aider sa mère et sauver sa soeur malade. Il est victime des deux personnages précédents.

Yuri : étudiante dans la même université que Kawai. Elle semble désintéressée et généreuse. Elle veut aider son camarade qui est aux portes de la misère.

Tarô : habitant du village de Aï et Takehito, qui, lui aussi semble égaré. Il a quitté son travail pour reprendre la station de son père dans le village de Takehito. C'est un homme brillant, qui avait fait de hautes études et avait une très bonne situation à Tokyo. Il a tout « plaqué » en admirant la vie de Takehito.

Kenjirô Matsushita : il est un client des hommes à tout faire. Personnage étrange, disproportionné, il se prend pour le mentaliste et pense pouvoir hypnotiser la terre entière. A quarante ans, il se comporte comme un enfant gâté, ce qu'il est par sa fortunée mère.

Tomoko Tonobe : jeune femme que Takehito a rencontré en espérant trouver l'âme soeur. Elle fait une brève apparition mais prendra beaucoup d'importance dans la conclusion de la série.
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Dernier tome sur Takehiko et ses pairs... Il reste toujours aussi étrange avec ses visions plus que surprenantes ! C'est la jeune auteur qui analyse le mieux le jeune homme et sa sœur, même si elle est plus posée dans ses réflexions.
On sait bien que le jeune homme a bon fond, il veut aider sa sœur mais ses idées sont flippantes. Son visage sérieux contraste avec ses pensées loufoques. On rencontre la mère de Takehiko et Aï et on comprend d'où il peut tenir son excentricité. J'ai toujours du mal avec les dessins, leurs têtes et leurs dégaines étranges mais ça rend bien le côté décalé. Une belle réflexion sur la vie au travers de personnages bien déjantés.
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Manga sociétal :
A première vue, pas d'intrigue.
Sauf que sous ses airs WTF?! (nom de la collection très bien trouvé) le mangaka nous fait la critique de la société japonaise.

L'histoire ? Takehiko, 31 ans, vit avec sa petite soeur, Ai, et son grand-père.
Sa soeur est professeur. Takehiko, lui, sans emploi, se complait dans sa vie de "jemenfoutiste". Il passe la plupart de son temps à se lancer des défis loufoques, et se réjouit de les accomplir. Il n'est pas peu fier et en parle à qui veut (et à qui ne veut la plupart du temps pas) l'entendre.
C'est une sorte de Big Lebowski en manga.

Son manque de maturité et d'indépendance ne le perturbent pas jusqu'au jour où son grand-père lui donne un électro-choc en lui disant que sa soeur ne pourra pas vivre sa vie en sachant son frère si dépendant de sa famille.
Takehiko décide donc d'aller à Tokyo pour se reprendre en mains et "tirer le monstre" d'après ses propres mots.
Mais que signifient ces mots ?
Une fois arrivé sur place, il se rend compte qu'il va devoir se débrouiller tout seul, sans travail, sans argent, ça se complique.
Il va faire des rencontres de personnes aussi paumées ou fauchées que lui, mais tel un gourou il va réussir à les rallier à sa cause pour se faire en quelque sorte entretenir, tout en les humiliant.
Va-t-il enfin prendre son indépendance ? Va-t-il trouver sa place dans la société ?

"Il se prenait pour un hipster, il n'était qu'un loser." le sous-titre résume parfaitement l'idée que l'on se fait de sa personnalité.

Tome 4/4 :
Le neveu du patron de Takehiko lui donne un électrochoc.
Pendant ce temps, son ami le "goret" rencontre par hasard la mère de Takehiko et Ai.
Les différentes situations vont faire prendre des résolutions à notre anti-héros, sur le côté familial, amical et sentimental.
Quels choix va faire le trentenaire ?

Il ne doit pas y avoir de juste milieu : Saltiness, soit on aime, soit on déteste.
Avec ce tome final, je confirme faire partie de la première catégorie.
Un manga surprenant, drôle, débile, qui amène à des réflexions philosophiques sur le sens de la vie, la famille, l'amitié.
Quelle réussite !
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critiques presse (1)
BDGest
26 novembre 2019
Saltiness respecte incontestablement son cahier des charges, une œuvre pour adulte cherchant à être bousculé sans tomber dans une provocation de bas étage. Alors, si vous faites partie du public-cible, foncez. Vous ne serez pas déçu(s).
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Ils sont bien frère et sœur, ces deux-là... ils se comportent pareil à sauter sur les gens, comme ça. L'un comme l'autre, ils ont autant de mal à gérer la distance avec leur interlocuteur.
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Est-ce qu'on est privé de bonheur tant qu'on n'a pas souffert ? Ou Est-ce que c'est parce qu'on connaît le bonheur qu'on peut ressentir du malheur ? Si jamais c'était le cas, la majorité de notre existence serait faite de souffrance... et ceux qui voudraient être très heureux devraient endurer de grands malheurs...
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- Au démarrage, ma vie ne valait rien du tout... et quand j'ai cru qu'elle avait vingt sur vingt, elle est retombée à zéro sur vingt. Alors maintenant... elle a quelle note ?
- Voilà que tu remets ça... Si tu veux mon avis, la vie, c'est pas quelque chose qui se note O.K. ?
- Mais... si on devait mettre une note, ça serait combien ?
- Y a pas de "si on devait" !
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Tu sais, Aï... les hommes sont des êtres bourrés de contradictions... voilà pourquoi le monde est lui-même continuellement bourré de contradictions...
Une contradiction plus une autre contradiction font parfois une "vérité", mais c'est aussi souvent comme ça qu'on crée une vérité qui a l'apparence d'un "mensonge", et...
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Si tu veux mon avis, ceux qui brandissent la liberté et la diversité comme arguments, juste parce que ça les arrange bien, oui, c'est criminel !
Les types qui profitent du fait que la majorité des autres se donne du mal, pour vivre selon l'échelle de valeur qui a été fixée, en disant "moi, j'suis libre", c'est que des raclures !
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Vidéo de Minoru Furuya
Parce que les préjugés sur les mangas ont la peau dure, cette semaine la librairie Point Virgule vous propose une petite sélection de Seinen (comprenez par là des mangas essentiellement destinés à un public de jeunes adultes). Les cinq séries mentionnées ne sont pas très longues et apportent chacune un éclairage bien particulier sur des faits de société qui nous sont contemporains.
- My Broken MarikoWaka Hirako, Ki-oon, 9,95€ - Bathtub Brothers, Toshifumi Sakurai, série en cours de 4 tomes, Akata, 8,05€ - Pluto, Naoki Urasawa, 8 tomes, Kana, 7,45€ - Saltiness, Minoru Furuya, 4 tomes, Akata, 8,30€ - Old Boy, Nobuaki Minegishi & Garon Tsuchiya, 4 tomes, Naban, 12€
Bande-annonce de My Broken Mariko en intégralité : https://youtu.be/0uJydXabDNw​
Musique du générique d'intro par Timo Vollbrecht.
+ Lire la suite
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