Hokusai, pour moi, c'est avant tout cette fameuse vague qui se trouve sur la couverture du livre et qui a frappé mon esprit par sa puissance et son camaïeux de bleu. Mais pour le reste, j'ai eu des problèmes à apprécier son oeuvre. Certaines séries comme "les mille images de la mer" ne m'ont pas interpellée. Mais par contre, j'ai été sous le charme des séries consacrées aux fleurs.
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Les images sont évidemment magnifiques, mais le texte… Il n'a manifestement été ni relu ni corrigé. Les noms japonais ne sont pas harmonisés. le propos est difficile à suivre, alternant entre biographie et envolées lyriques. Mieux aurait valu davantage d'images et moins de blabla bourré de fautes de transcription.
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Je m'aperçois que mes personnages, mes animaux, mes insectes, mes poissons, ont l'air de se sauver des pages. Cela n'est-il pas vraiment extraordinaire ? Et un éditeur, qui a été informé de ce fait, a demandé ces dessins, de telle façon que je n'ai pu les lui refuser. Heureusement, le graveur Koizumi, très habile coupeur de bois, s'est chargé, avec son couteau si bien aiguisé, de couper les veines et les nerfs des êtres que j'ai dessinés et a pu les priver de la liberté de se sauver.
Ainsi s'exprime Hokusai dans la préface du tome II du Riakuga Hayashinan, ( Leçons rapides du dessin cursif).
"Il a fait entrer, en son oevre, l'humanité entière de son pays."
Citation de Edmond de Goncourt en parlant de Hokusai.