Avec
le monde de Sophie, j'ai eu l'impression d'entrer avant tout dans un ouvrage de vulgarisation philosophique. de fait, la rencontre de Sophie avec la philosophie, alors qu'elle commence à recevoir des lettres d'un anonyme, lettres comprenant soit des questions qu'elle doit se poser sur le monde qui l'entoure, soit des éléments d'histoire de la philosophie, transmis de manière chronologique, est profondément didactique. de fait, j'ai eu du mal à m'y intéresser, étant déjà très familière de toutes ces notions évoquées, ayant eu l'impression de me faire rabâcher une leçon déjà bien connue. de fait, j'ai parfois survolé certaines des lettres, laissant, comme Sophie, mon esprit vaquer à autre chose.
Cependant, et heureusement, tout ce didactisme un peu trop magistralement asséné est accompagné d'une histoire agréable à lire, même si renvoyant au schéma somme toute classique des récits d'apprentissage, et d'une fin au contraire plus surprenante, que j'ai plus qu'appréciée.
Un roman qui n'était donc pas vraiment fait pour moi, mais dont je conçois tout à fait l'intérêt et la richesse : il est à mon sens idéal pour de grands ados curieux, avides de lectures qui les obligent à se poser des questions sur le monde et sur eux-mêmes.