Le monde de Sophie

Alors que Sophie vit sa vie d'adolescente un peu solitaire dans une petite ville de Norvège, elle reçoit d'étranges lettres d'un mystérieux philosophe...

L'occasion de démarrer un cours de "philosophie expliquée à ma fille", à l'intention d'une certaine Hilde dont le père travaille pour la société des Nations unies au Liban...Mais qui est cette Hilde dont l'anniversaire coïncide avec celui de Sophie ? Qui est Alberto, professeur de philosophie qui semble avoir traversé les temps, connu la Grèce à l'époque où l'Acropole était flambant neuf, croisé Socrate dans les rues d'Athènes, parcouru le Moyen Age, la Renaissance, rencontré Descartes, Spinoza, Kant et Hegel, étudié la psychanalyse, Marx et l'existentialisme...

Un conte de 600 pages, parfois passionnant, parfois laborieux, à la forme déconcertante, pas totalement convaincante. On se perd dans les jeux de miroirs, de la philo à Alice au pays des merveilles, de l'adolescente réelle à la créature de fiction, car la réalité n'est pas forcément ce que nous croyons en percevoir et souvent elle se dérobe dans de trompeuses apparences. Certes mais l'ensemble m'a paru un peu indigeste bien qu'en cette période du bac se plonger dans le Monde de Sophie puisse être une manière agréable de réviser cette discipline essentielle...et pourquoi pas donner le goût d'aller plus loin, en faisant abstraction des lapins blancs et autres personnages imaginaires dont l'auteur a truffé son livre inutilement.

J'en ai beaucoup entendu parler, j'ai eu longtemps envie de le lire mais c'est finalement ma soeur qui me l'a mis dans les mains. Bonne occasion pour le découvrir ! Un petit point sur le format : un Points Deux, une sorte de mini livre, très pratique à transporter, prend peu de place (attention à ne pas le perdre !). Par contre, les pages ne sont pas faciles à tourner, j'en tournais souvent deux en même temps (voir plus) et le livre est un peu fragile.
Pour le contenu, j'ai bien apprécié cette histoire de la philosophie qui m'a permis de connaitre les différents courants de la philosophie à travers les époques. Très intéressant mais… j'ai fait un peu l'overdose d'informations, c'est très dense. J'ai du faire une pause avant de reprendre mais je pense que c'est plutôt un livre à lire, petit à petit, sans se presser. J'ai préféré les sujets abordés dans les derniers chapitres : la théorie de l'évolution avec Darwin, la psychanalyse avec Sigmund Freud ou les sciences dites occultes…
L'idée de la relation entre Sophie et Hilde est bien trouvée même si j'ai été étonnée à certains moments, surtout vers la fin. En tout cas, contente de l'avoir lu, Alberto utilise bien les métaphores pour expliquer la philosophie à Sophie et ça permet d'avoir une vision simplifiée de la philosophie (plus qu'en cours de philo). Un livre qu'on peut garder sous le coude pour comprendre comment le monde est devenu ainsi.

Tous les jours, Sophie reçoit une lettre mystérieuse et doit répondre à une question. D'abord intriguée, la jeune fille se prend au jeu et apprend à raisonner. A son tour, elle s'interroge sur le monde qui l'entoure. Ce roman initiatique est passionnant car il peint une galerie de philosophes quasi exhaustive ! Indispensable pour les amateurs de philo !
Attention pour les vrais philosophes ça reste de la philosophie ultra simplifiée.

Avec le monde de Sophie, j'ai eu l'impression d'entrer avant tout dans un ouvrage de vulgarisation philosophique. de fait, la rencontre de Sophie avec la philosophie, alors qu'elle commence à recevoir des lettres d'un anonyme, lettres comprenant soit des questions qu'elle doit se poser sur le monde qui l'entoure, soit des éléments d'histoire de la philosophie, transmis de manière chronologique, est profondément didactique. de fait, j'ai eu du mal à m'y intéresser, étant déjà très familière de toutes ces notions évoquées, ayant eu l'impression de me faire rabâcher une leçon déjà bien connue. de fait, j'ai parfois survolé certaines des lettres, laissant, comme Sophie, mon esprit vaquer à autre chose.
Cependant, et heureusement, tout ce didactisme un peu trop magistralement asséné est accompagné d'une histoire agréable à lire, même si renvoyant au schéma somme toute classique des récits d'apprentissage, et d'une fin au contraire plus surprenante, que j'ai plus qu'appréciée.
Un roman qui n'était donc pas vraiment fait pour moi, mais dont je conçois tout à fait l'intérêt et la richesse : il est à mon sens idéal pour de grands ados curieux, avides de lectures qui les obligent à se poser des questions sur le monde et sur eux-mêmes.

Lu il y a (très) longtemps. Ce livre avait participé à mon intérêt pour la philosophie.
Depuis longtemps, depuis son étagère, il m'invitait à le reprendre et le ré-ouvrir. Chose faite....
Et la, déception, malgré tous les souvenirs attachés. J'aurais du suivre le conseil de Sultanne dans sa critique: "je ne pense que je ne relirai jamais le Monde de Sophie, parce que je sais que je vais être déçue".
Pour autant ce livre garde une place assez unique comme éveil à l'intérêt de la philosophie (même si depuis sa publication on trouve enfin des livres proposant une première approche de la philosophie de manière plus avenante qu'une succession de chapitre dédiés à une sélection d'auteurs).
En revanche, une fois cette étape d'éveil franchie, sa lecture laisse sur sa faim. A tout le moins si l'on retient l'angle de lecture que j'avais choisi de manière plus ou moins consciente: "remettre en perspectives les lectures faites depuis (et bien sur aussi retrouver quelques émotions anciennes).
En conclusion, laissons ce livre à sa vocation, qu'il continue à assurer: un éveil curieux et marquant à la philosophie!

Malgré les nombreuses appréciations sur ce livre, je mettrai plutôt une note moyenne. L'auteur nous offre ici un aperçu global de la philosophie et de quelques auteurs de l'Antiquité à l'époque contemporaine. Son idée était de rendre la philosophie plus ludique, plus amusante, plus accessible aussi et dès le début, j'étais littéralement accrochée au livre en lisant les lettres du philosophe sur les pré-socratiques, Démocrite, Platon ou Aristote.
Puis lorsque l'auteur a changé de méthode, j'ai eu beaucoup plus de mal à suivre, notamment certains dialogues (qui ressemblaient plutôt à un monologue). Peut-être je manquais de concentration ou bien certains passages du livre étaient vraiment très mal écrits? Je ne sais pas. Toujours est-il que certaines notions m'ont paru très floues et que ce livre n'est pas forcément la référence en matière de philosophie, même pour les élèves de Terminale. L'auteur passe très rapidement certains auteurs et thèmes et on peut se sentir très vite perdu au milieu de tout ce charivari. Il esquive adroitement certains philosophes et certains courants de pensée pour avoir une trame historique cohérente, et je trouve ça aussi un peu dommage.
De plus, je n'ai pas du tout aimé l'histoire parallèle aux cours de philosophie. J'ai trouvé que les mystères entre Hilde, Sophie, le philosophe, les apparitions soudaines de personnages tels que le petit Chaperon Rouge ou Winnie l'Ourson sont entièrement superflues, voire carrément à tirer par les cheveux. Et bien sûr qui dit histoire tordue dit fin totalement décevante.
Bien qu'il ne soit pas exhaustif, ce livre reste malgré tout un outil simplifié d'introduction à la philosophie et donne envie de lire les oeuvres écrites par les philosophes eux-mêmes. Une citation qui m'a beaucoup plu et qui n'est pas de l'auteur, mais d'Emmanuel Kant : "deux choses remplissent mon esprit d'une admiration et d'un respect incessants: le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi."


Lien : http://leslecturesdehanta.co..

Ayant du mal avec la philosophie au lycée, j'ai cherché de quoi m'aider à comprendre. le Monde de Sophie se trouvait dans la bibliothèque familiale, on me l'avait conseillée, donc je me suis lancée. Je n'en attendais pas grand chose, juste des pensées, explications philosophiques simplifiées. Je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture, ce roman fait plus de 600 pages (dans mon édition), et j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal.
On rencontre ici Sophie, jeune fille de presque 14 ans, qui vit en Norvège. Elle reçoit un jour une lettre anonyme avec une seule question dessus. Commence alors un échange avec un philosophe, qui la poussera à tout remettre en question, et qui lui donnera des cours. Elle reçoit aussi d'étranges cartes destinées à une certaine "Hilde", née le même jour qu'elle...
J'ai eu beaucoup de mal avec Sophie. Malgré la longueur du roman, je ne me suis absolument pas attachée à elle. Ou à Alberto, ou à Jorun... Je ne me suis attachée ou identifiée à aucun personnage. Ils étaient d'un plat ! Je veux bien comprendre, par rapport aux circonstances, mais je trouve que l'auteur n'a pas assez travaillé sur le caractère de ses personnages, à l'exception de Hilde. Sophie, par exemple, disait toujours les mêmes choses, et même si elle réfléchissait, j'avais l'impression qu'elle acceptait tout ce qu'on lui disait.
L'écriture est assez agréable en générale, que ce soit pendant les parties de récit, ou pendant les parties de cours, mais elle peut devenir assez rapidement lourde. Petit à petit, je m'ennuyais, j'ai eu du mal à lire pendant longtemps ce roman. Au bout de quelques pages, je me lassais déjà. Cependant, les notions philosophiques sont exprimées de façon claires, précises, et tout n'est pas donné directement, il y a du temps pour chercher ses propres réponses aux questions. Il y a du temps pour comprendre et assimiler toutes les informations.
Les cours de philosophie suivent la chronologie. On part des premières théories, et on finit avec les plus récentes, donc jusque dans les années 1990. L'intrigue est plutôt bien construite, avec la quête de Sophie pour découvrir qui est cette fameuse Hilde. Lorsque la vérité éclate, c'est un choc. Honnêtement, je n'avais pas vu ça arriver ! Mais après la révélation, j'ai trouvé que tout partait n'importe où, ça n'avait plus de sens, rien n'était logique. Je veux bien comprendre que le livre soit un peu bizarre, mais il ne faut pas exagéré !
En conclusion le Monde de Sophie est un bon livre pour comprendre un peu mieux la philosophie sans trop se prendre la tête. Il y a une intrigue qui donne envie de continuer la lecture pour comprendre, mais les personnages et les dialogue manquent de profondeurs, et la fin est indescriptible.
Lien : http://prilla-in-booksland.s..

J'ai acheté ce livre "parce qu'il fallait absolument l'avoir lu pour exister dans les dîners en ville..." bien après ma Terminale... comme la majorité des lycéens, je n'ai pas poursuivi la philo, et j'ai à cause de cette matière passé une année cauchemardesque avec une prof qui l'était tout autant !!! Et bien, malgré la critique générale, le livre ne m'a pas donné envie de reprendre des études... de philo ! Très long, avec beaucoup de longueurs, on est baladé entre le roman moyen et ce qui se voudrait (est-ce l'intention de l'auteur ou ce que les lecteurs ont voulu lui faire dire ?) un manuel de philo pour tous. Comme je n'aime pas ne pas terminer un livre, je suis allée jusqu'au bout, mais juste pour pouvoir peut-être me justifier dans les dîners ?! Bref, pas un grand souvenir, et toujours pas l'envie de le relire.

Écrit il y a plus de vingt ans, j'en avais seize à la lecture de ce livre, presque comme l'héroïne, d'où une identification évidente à l'époque. Avec mon bac littéraire en ligne de mire, ce roman phénomène semblait tout indiqué pour réviser en douceur. Si je lui consacre aujourd'hui un article, c'est que l'ayant relu récemment, j'ai eu l'impression que l'un de nous (voire les deux !) avait pris un coup de vieux dans l'intervalle...

Plaisant dans sa construction, le récit mène trois histoires de front : d'abord celle de Sophie, jeune fille de bientôt quinze ans, qui à l'approche de son anniversaire reçoit soudain d'étranges lettres porteuses de questionnements existentiels, tels que : "Qui es-tu ?", ou encore : "D'où vient le monde ?"

Ensuite, celle de Hilde, une jeune inconnue lui ressemblant beaucoup, à laquelle son père envoie des cartes postales du monde entier... lesquelles arrivent mystérieusement chez Sophie. Enfin, l'histoire plus linéaire des idées philosophiques, dispensée à Sophie par l'étrange professeur Alberto.

La suite sur mon blog !
Lien : http://lafautearousseau.over..

Le fameux roman philosophique qui traîne dans ma Pile à Lire depuis des années, maintenant je me sens prêt à entamer ce pavé.
Tout commence par une lettre que Sophie reçoit un jour avec pour seul moi « Qui est-tu ? », c'est alors que les questions commencent à se poser dans la tête de la jeune fille, au début elle reste pragmatique avant de s'ouvrir à la philosophie. J'ai trouvé le début plutôt long, et j'ai eu des difficultés à entrer dans le récit comme à m'attacher à Sophie. Malgré ce mauvais départ, j'ai persisté dans ma lecture pour découvrir que la suite était dans la même veine.

L'idée de départ est bonne, faire découvrir des philosophes et des mouvements de pensées dans un bon roman, seulement pour moi s'en est devenu vite lourd à lire, peut-être l'ai-je lu trop vite et ne me suis pas assez attardé sur les détails pour bien tout saisir, ou peut-être que même si l'idée est originale, elle n'est pas si bien exécutée. Surtout sur la fin qui devient tellement longue, les chapitres ont beaux être courts, quand j'en avais fini un, je ne m'en souvenais plus à la fin du second, il y a énormément d'informations en peu de pages. Philosophie et roman se mêlent bien, c'est ce qui m'a fait tenir jusqu'au bout, mais malheureusement je n'en retiens pas grand-chose.