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Lord John Grey tome 2 sur 4

Philippe Safavi (Traducteur)
EAN : 9782258069893
408 pages
Presses de la Cité (04/09/2008)
3.89/5   73 notes
Résumé :

La Confrérie de l'épée marque le retour de lord John Grey, gentleman et homme d'épée émérite, et de James Fraser, highlander au gravi peur, tous deux présents dans la célèbre saga " Le Cercle de pierre ". 1758. Lord John Grey est victime d'un infâme chantage. Un inconnu menace de raviver un douloureux scandale en rendant publiques des pages du journal intime de son défunt père, le duc de Par... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je commence cette chronique par un aveu, non... des aveux :
- Je n'ai jamais lu ni vu Outlander.
- Je n'ai pas lu le premier tome de la série Lord john.
- Je n'avais jamais lu Diana Gabaldon auparavant.
- Je ne suis pas une très grande amatrice de romance.
- Je ne suis pas très calée sur les guerres européennes du XVIIIe siècle.

On aurait pu penser que je n'étais pas équipée pour lire La confrérie de l'épée et en apprécier le sel. Seulement voilà, j'ai immédiatement adhéré à la plume de Diana Gabaldon : sa manière de traiter les personnages, de les faire interagir et dialoguer.
Lord John Grey entend lever le voile sur les circonstances de la mort de son père survenue 17 ans plus tôt. J'aime la façon dont l'intrigue est menée. J'ai aimé les nombreuses introspections de Lord John Grey.
J'ai adoré la complicité et la pudeur qui unit John et son frère, Hal : leurs échanges, leur confiance mutuelle, leurs non-dits de peur de perdre l'autre.

Le personnage de Percy m'a également interpelée. Peu habituée à la romance, j'ai été surprise par certaines scènes de sexe n'y voyant pas toujours un intérêt particulier pour l'intrigue. Cependant, j'ai compris que ces scènes permettaient de comprendre Lord John Grey dans son rapport à l'autre, dans sa construction personnelle et dans ses paradoxes.

Du côté des personnages féminins ( elles ne sont pas nombreuses...) ce sont la mère et la cousine de John que j'ai préféré. Un caractère bien trempé pour l'une comme pour l'autre et un amour inconditionnel pour ceux qu'elles aiment.

Je ne veux pas dévoiler des éléments de l'intrigue de peur de trop en dire.

Une chose est sûre : l'écriture de Gabaldon est fluide, addictive et j'ai hâte de lire la suite de la série Lord John puis de lire Outlander.

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J'ai bien aimé ce roman qui nous propose une description de la société anglaise du XVIII° et plus particulièrement de la perception des homosexuels dans cette société rigide. J'ai apprécié les clins d'oeil aux romans de la série Outlander ainsi que la façon dont Diana Gabaldon raconte, à travers jolies scènes, l'histoire d'amour entre les deux hommes tandis que l'enquête reste au second plan.
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Autant le dire, je suis une indécente fanatique de l'univers créé par Diana Gabaldon. Or, à côté des énormes pavés qui constituent la saga Outlander (et que j'adore !), il y a ces petites pépites consacrées à Lord John Grey.
J'ai eu du mal à me faire à ce personnage lors de sa première apparition dans les romans d'Outlander : j'étais alors plus jeune et peut-être pas à même d'apprécier la subtilité (et l'homosexualité, pour être franche) du personnage. Et puis, petit à petit et à mesure qu'on en apprenait davantage sur lui et que son histoire se retrouvait de plus en plus liée à celle De Claire et Jamie, j'ai fini par m'y attacher. Pas très étonnant, donc, que je me lance avec plaisir dans les oeuvres dérivées que Diana Gabaldon lui consacre.
J'avais déjà lu avec bonheur les deux premières nouvelles et le premier roman que l'auteur lui avait dédiés. Cette chronique se rapporte au deuxième roman, qui nous plonge dans le passé houleux de la famille Grey.
La grande force des romans Lord John tient à leur relative brièveté. A côté de l'intrigue principale qui en fait des tonnes sur l'aspect historique et descriptif (et entendons-nous bien, j'adore ça !), le style de ces romans est beaucoup plus concentré, ramené à l'essentiel : du mystère, de l'histoire, des batailles épiques, une retranscription fidèle et immersive de l'époque, ainsi que pléthore de beaux garçons plus ou moins dénudés et une intrigue fort bien ficelée.
On y retrouve un Lord John toujours aussi charismatique, confronté au mystère de la mort de son père qu'on accusait d'être un traître à sa patrie et à son roi et qui se serait apparemment suicidé. Cette trouble histoire, qui ravive des souvenirs douloureux pour notre lord préféré, le pousse par ailleurs à croiser encore la route de Jamie Fraser, toujours palefrenier au domaine d'Helwater, ce qui n'est pas sans lui causer des palpitations, et qu'il se trouve obligé d'enquêter sur ses anciennes relations jacobites. le tout se trouve mêlé aux errements du début d'une histoire d'amour aussi intense qu'ambivalente, au beau milieu de la Guerre de Sept Ans.
Comme je le disais plus haut, le style est beaucoup plus concentré : les descriptions moins étendues laissent plus de place à l'action, à l'enchaînement des différents fils de l'intrigue et à l'humour, déjà présents dans les autres romans, mais ici plus prégnant, ce qui permet de former un contraste plus flagrant avec les tensions dramatiques et les enjeux souvent lourds de sens. Cela permet aussi de faire vivre plus librement une belle galerie de personnages, croqués avec beaucoup de justesse : lord John, évidemment, mais aussi Harold, son frère aîné, qu'on découvre très attaché à son cadet et prêt à tout pour le protéger sous ses airs rigoristes, sa mère aussi drôle que déterminée, sa belle-soeur Minnie, toute en humour subtil, les curieux frères O'Higgins, la pétulante cousine Olivia (qui nous livre une scène d'accouchement de premier ordre) et la figure encore innocente de Percy Wainwright, qui se heurte à la distance glaciale qu'impose Jamie Fraser à chacune de ses rencontres avec Lord John.
En bref, une intrigue intéressante, à laquelle il m'a peut-être manqué un brin de clarté dans la résolution, des personnages ultra attachants, des scènes drôlatiques qui succèdent à des instants de pure tendresse ou à des souvenirs presque tragiques, le tout dans une langue riche, colorée, qui arrive à faire revivre la grandeur tout autant que la mière d'une époque. de nouveau, c'est un très bon moment de lecture que nous offre Diana Gabaldon.
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Pour public averti !
Ce livre est le 2ème tome d'une série policière où le héros John Grey est confronté à des énigmes.
On découvre l'aristocratie anglaise, les cercles des clubs des gentleman, et les manoeuvres politiques du 18e siècle.
John est le cadet d'une famille entachée par un scandale. John qui était trop jeune à l'époque cherche à savoir ce qui a causé la mort de son père. Il se heurte à sa famille qui cherche à le protéger.
On pourrait croire que c'est très ennuyeux mais l'auteure nous entraîne dans la vie privée de John Grey. Celui-ci a des préférences sexuelles qui à son époque sont considérées comme " un crime contre Dieu et contre l'Etat "
J'aime beaucoup la plume de Diana Gabaldon qui divulgue beaucoup de tendresse et d'émotions.
Ses scènes de sexe sont assez fortes et en même temps j'ai trouvé qu'elles étaient exprimées avec une certaine pudeur. Je le répète c'est un livre pour adultes!( homophobes s'abstenir!)
Ce personnage, John, est bien connu des fans de l'auteure Diana Gabaldon car c'est un protagoniste de sa saga " le cercle de pierre " où il joue un second rôle.
On le retrouve avec plaisir.
Chaque tome peut se lire indépendamment des autres, mais il y a une chronologie dans ses interactions avec Jamie Fraser. Dans ces passages notre Highlander préféré Jamie est vu par John ce qui est très intéressant!

Un livre à découvrir si vous aimez les romans historiques et si vous ne connaissez pas cette auteure, je vous invite vivement à découvrir sa célèbre saga très romantique " le Cercle de pierre"
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Le dernier journal intime écrit deux semaines avant la mort du père de John et de son frère Hal, refait surface alors que tout le monde le croyait définitivement détruit, ravivant dans les mémoires une affaire délicate qui avait entaché la réputation du duc...Ce qui n'est visiblement pas le cas puisque Hal en a trouvé un feuillet sur son bureau: "Que signifiait cette page du journal disparu? Qui l'avait envoyée? Et pourquoi leur mère avait-elle menti à Hal en lui disant que le duc avait brûlé son dernier journal?
Le ministère de la Guerre a détecté un possible complot qui, indirectement, pourrait avoir des répercussions sur la famille de John: l'ancien aide de camp du fiancé de sa mère, lord Stanley, est soupçonné d'avoir vendu des documents secrets à une puissance étrangère, sans que l'on puisse définir laquelle. John et son frère craignent qu'un tel scandale fasse resurgir de vieilles rumeurs concernant le krach boursier qui avait permis à leur père de s'enrichir alors que d'autres avaient tout perdu. Ajoutant à cela qu'il avait été perçu comme un sympathisant jacobite à cause de la famille de sa femme...
Qui pourrait avoir dérobé le journal de leur père? Et pourquoi, dix-sept années après sa mort, certaines pages réapparaissent? Serait-ce l'oeuvre d'un des trois prétendants de la comtesse après son veuvage: "Dans le mois qui a suivi mon retour à Londres, j'ai reçu trois demandes en mariage. Toutes émanaient d'hommes dont j'avais de bonnes raisons de soupçonner qu'ils étaient impliqués dans le scandale qui a provoqué le décès de mon mari. Je les ai rejetées toutes les trois, bien entendu." (Page 227).
Et si la mort du duc renfermait un secret encore plus lourd que l'enfant de douze ans que John était à l'époque gardait tout au fond de lui depuis toutes ces années? Lord Grey est bien décidé, quoiqu'il en coûte, à remonter le fil du temps afin d'éclaircir le mystère de la mort de son père. Saura-t-il préserver sa famille d'un nouveau scandale?

Second tome de la série consacrée à Lord John Grey, La Confrérie de l'épée est aussi réussi que le premier tome: des scènes d'anthologie racontées avec un mélange d'humour et de tension dramatique, révélant un sens aigu de la narration, une capacité à créer avec le lecteur une intimité qui l'immerge dans le récit au point de lui faire oublier son monde à lui: "Il ne savait pas nager. Ce qui ne changeait pas grand-chose, dans la mesure où il était bardé de plus de six kilos d'équipements. Il toucha le fond vaseux, fléchit les genoux et poussa, pour ne remonter que de quelques dizaines de centimètres. Il retomba, ses bottes s'enfonçant profondément dans le limon. Pris de panique, il se débattit dans l'eau boueuse, tentant frénétiquement de se débarrasser de sa veste avant de se rendre compte qu'il tenait toujours son sabre. Il le lâcha. Sa poitrine brûlait, se gonflant de l'envie vaine et irrésistible de respirer." (Page 407).
Le +: extrêmement bien documenté pour tout ce qui concerne la guerre au XVIIIe siècle, la vie au sein d'un régiment, la stratégie militaire, le maniement des canons. le fait de raconter le conflit jacobite sous forme de conversation rend le récit plus vivant.
Le ++: les nombreux traits d'humour qui sont la marque de fabrique de Diana Gabaldon: "Le problème, avec les hommes pleins d'esprit, c'est qu'ils se sentent obligés de l'exhiber à toute occasion, ce qui peut être très pénible, le matin, à la table du petit déjeune. Dieu merci, Richard n'en a aucun." (Page 86)..."Tu parles! Vu son humeur actuelle, je ne pourrais pas lui soutirer le nom de son tailleur avec un marteau et un burin..." (Page 159)..."Grey vida une autre coupe, entendit la grande horloge dans le coin de la pièce sonner minuit et songea à quel point il serait agréable de se transformer en citrouille aux pieds d'Adams, ou en tout autre végétal inerte et sourd au verbiage de ce raseur." (Pages 238). =>Lecture hautement recommandée...

Article complet ci-dessous
Lien : https://legereimaginarepereg..
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critiques presse (1)
eMaginarock
14 octobre 2019
Je me suis laissée happée dès les premières pages. La magie a une fois de plus immédiatement opéré, grâce à cet univers merveilleusement décrit : un vrai voyage à travers le temps, très richement documenté.
Lire la critique sur le site : eMaginarock
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Ce que je voulais, tu ne pouvais pas me le donner. Tu ne pouvais même pas mentir, foutu homme d'honneur que tu es! Peux-tu mentir à présent ? Peux-tu me dire que tu m'as aimé ?

[Dans sa tête : en italique dans le texte]
Je pourrais te le dire et ce serait la vérité. Mais pas une vérité encore assez vraie.
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-Elle tient toujours à nous faire porter du velours jaune canari?
-Non, mais elle a parlé de gilets couleur de plaqueminier.
Grey jeta un regard soupçonneux à son frère, qui prit un air innocent.
-Tu ne reconnaîtrais même pas un plaqueminier si tu t'asseyais dessus! lança Grey. Et Olivia non-plus.
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- Mon cher, tout ceci est fort galant. Mais je préfère que mes fils soient vivants plutôt que vengés.
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- C'est vrai que la France a ses avantages, hormis le fait qu'elle est pleine de Français.
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Il souleva le bras sans rencontrer de résistance et déposa un baiser sur le moignon.
- Schon Gut, dit-il.
Il vit les muscles abdominaux de Stephan se tendre, étirant la peau. L'air était frais mais il pouvait sentir sa transpiration soudaine, salée et musquée. Son propre corps se raidit aussi, des genoux à la racine des cheveux. Mais ce n'était ni le moment, ni le lieu... ni l'homme. Laisser Stephan reconnaître son propre désir à présent l'anéantirait, et être l'agent de cette destruction le briserait également. Grey ne se berçait pas d'illusions sur sa propre fragilité.
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