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J'ai enfin tourné la dernière page de cette épaisse intégrale qui m'aura occupée pendant près de 3 semaines. Certes, j'ai aimé l'univers merveilleux de Mathieu Gaborit, mais décidément le format intégral n'est pas fait pour moi.

L'auteur nous plonge dans un univers heroic fantasy très riche et diversifié avec beaucoup d'idées : les codes du genre sont respectés, mais pour autant Les Chroniques des Féals ne manque pas d'originalité. le bestiaire des Féals en particulier est particulièrement réussi : Tarasques, Aspics, Caladres, Licornes... des animaux à la fois communs dans les livres d'heroic fantasy mais aussi d'autres moins fréquents. de plus, les différents royaumes du M'Onde sont admirablement décrits. En revanche, on apprend au fin des pages de plus en plus de détails sur cet univers, et parfois, c'est trop, on finit par oublier ce qui a été dit 100 pages plus tôt, même si c'est facile de faire abstraction.

Notre héros est donc un jeune homme répondant au nom de Januel : il a un passé assez mystérieux et il ne connaît rien du M'Onde en dehors de la Tour écarlate de Sédénie où il a été recueilli. Comme nous découvrons l'empire en même temps que nous, on s'attache forcément à lui, même s'il manque de relief comparé à ses compagnons Scende et Tshan pour ne citer qu'eux. Les deux mercenaires sont plus hauts en couleur. le parcours de Januel est jonché de nombreux personnages, mais ils sont souvent éphémères et passe-partout. En tout cas, ce qui est appréciable, c'est que notre héros n'occupe pas le devant de la scène à lui seul. Un autre personnage que je voudrais mentionner, car j'ai adoré le détester : le prêtre Sol'Cim, manipulateur et vicieux à souhait.

Comme dans toute épopée, les personnages affrontent des "méchants" absolument terribles : ici les Charognards, des morts-vivants assoiffés de sang et de conquêtes. J'ai aimé ces créatures, car bien qu'elles sont détestables et inhumaines, l'auteur fait de certaines d'entre elles des personnages à part entière, dotés d'une personnalité propre. La fin m'a bien plus dans la mesure où elle est assez inattendue.

Le style de l'auteur est très agréable : les descriptions sont excellentes, minutieuses, si précises qu'on s'y croirait. En revanche, c'est assez déconcertant par moment de complètement changer de sujets et de personnages pour se retrouver à l'autre bout du M'Onde. Et puis j'ai du mal avec le format intégral : même pour les séries que j'idolâtre, j'aime faire une pause entre deux tomes, et je ne pensais pas que ce serait aussi difficile d'avaler trois tomes à la suite. Face à ce pavé - plus consistant qu'il n'en a l'air, si si! - j'avais l'impression de ne pas avancer, de piétiner, même si l'histoire me plaisait.

En bref, cette trilogie tient ses promesses et nous offre magie, créatures de rêve et aventures. Loin d'être un coup de coeur, j'ai tout de même apprécié cette longue lecture.
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J'ai lu ce livre dans le cadre d'un partenariat et d'une lecture commune organisé par Book en stock, un blog qui permet d'être au courant de l'actualité éditoriale dans le domaine des littératures de l'imaginaire (SF, fantasy) et des thrillers. Nous étions 11 personnes à lire ce livre très beau offert par les éditions Bragelone, que je remercie.

Ce volume rassemble l'intégrale de la trilogie de Matthieu Gaborit. Il nous emmène dans un monde peuplé de guerriers et de créatures magique au coeur d'un combat entre le bien et le mal, ce qui est un schéma très classique dans les livres de fantasy.

Januel est orphelin et a été recueilli par la guilde des phéniciers, des moines chargés de veiller sur les Phénix. Ces derniers sont un des Féals du M'onde. Les Féals sont des créatures magiques (Licornes, Pégases, Tarasques etc) qui ont chacune donné naissance à un royaume et à une civilisation. Les phéniciers veillent à la renaissance périodique des Phénix et forgent des épées particulièrement redoutables.

A 17 ans, Januel est hanté par des cauchemars liés à son passé et ne se remet pas de la mort de sa mère, tuée par les Charognards issus du royaume des Morts, qui sont les grand méchants du livre. Il se sent coupable de ne pas avoir pu la sauver et pense être un apprenti médiocre. Mais c'est lui qui est désigné pour procéder à la renaissance du Phénix impérial lors de l'anniversaire de l'empereur. Il découvre à cette occasion que l'empire est en guerre contre la Charogne et que les choses ne sont pas aussi simples qu'il l'imaginait.

La renaissance du phénix impérial tourne à la catastrophe et l'oiseau de feu tue l'empereur. Januel est évidemment accusé du meurtre, mais il arrive à s'enfuir avec l'aide de Scende, une mercenaire draguéenne. Après diverses aventures, ils rejoignent la capitale où Januel veut s'expliquer auprès des maîtres de la Guilde Mère.

Il apprend qu'il est le fils de l'Onde (principe du bien) et qu'il a été crée dans le but de détruire la Charogne (principe du mal) . Les charognards arrivent à entrer dans la tour de la Guilde-Mère et les maîtres se sacrifient pour sauver Januel, qui prend le pouvoir sur la Guilde.

Il doit terminer sa formation en Caladre où les moines doivent lui apprendre à maîtriser le Fiel qui habite le coeur du Phénix. Januel part donc avec Scende et Tshan l'archer noir pour rejoindre cette contrée. Mais la guerre entre le M'onde et la Charogne fait rage et Januel arrivera jamais à destination.

Le roman se termine par une hécatombe générale et un dénouement totalement inattendu.

Le héros principal est d'abord peu intéressant, c'est un adolescent naïf et surtout très très gentil, et au fil des pages il devient de plus en plus autoritaire et teigneux, pour devenir carrément très antipathique. Les personnages secondaires sont plus intéressants et complexes que lui (Scende, Tshan et le mère de Januel). Par rapport à d'autres ouvrages de ce genre, l'univers des Féals est facilement accessible.

J'ai un avis assez mitigé sur cet ouvrage, j'ai aimé les aventures des héros, les personnages secondaires de la saga mais je n'ai pas aimé les longues descriptions des combats que l'ont trouve principalement dans le prologue et dans la troisième partie. J'ai apprécié le côté non manichéen des personnages qui ont tous du bon et du mauvais en eux . le livre finit très mal et Januel se rend compte qu'il n'a été qu'un jouet aux mains de puissances qui le dépassaient. La conclusion n'en est pas une et on referme le livre avec beaucoup de questions et peu de réponses. Il y a beaucoup de stéréotypes et certains évènements sont ultra-prévisibles, mais ce livre reste un moment de lecture agréable.

Une autre lecture possible de ce roman serait d'y voir l'évolution spirituelle et psychologique de Januel qui passe de l'enfance (effacé, très gentil et naïf) à l'adolescence (conflits, caractère prétentieux et teigneux, veut se faire remarquer etc.) puis enfin à l'âge adulte où il a intégré et accepté les conflits avec ses parents et la partie sombre de lui-même, le tout raconté sous la forme d'une longue fable de 600 pages. Cette lecture me paraît plus intéressante, mais il s'agit de mon interprétation, je ne suis pas sûre que Gaborit a voulu aller dans ce sens.




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Les Chroniques des Féals est une trilogie signée Mathieu Gaborit. Januel est un disciple phénicier. Il est choisi pour faire renaître le Phénix de l'empereur de Grif'. de nombreux enjeux politiques dépendent de sa réussite. Un univers riche dans un M'Onde ou vivent dix sortes de Féals : les Aspics, les Basilics, les Caladres, les Chimères, les Dragons, les Griffons, les Licornes, les Pégases, les Tarasques et les Phénix. L'auteur va droit à l'essentiel, les personnages sont assez peu développés, mais l'intrigue sans être révolutionnaire est plaisante.
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J'avais découvert Mathieu Gaborit avec "Les confessions d'un automate..." écrit avec Fabrice Colin et je m'étais dit qu'il fallait que je découvre cet auteur.
C'est chose faite avec cette trilogie mais au final, c'est une déception.
L'auteur arrive à créer un véritable univers riche et original en se basant sur les créatures légendaires de nos mythologies (dragons, licornes, phénix...), le système de magie est plutôt bien pensé.
Ca, c'est le bon point de cette trilogie. Et malheureusement, pour moi, ça s'arrête un peu là.
Je n'ai pas adhéré aux personnages et principalement à Januel, le personnage principal. Adolescent un peu renfermé qui se révèle être l'élu, ce qui va le transformer en ado arrogant et capricieux qu'on a envie de frapper régulièrement.
J'ai eu plus d'empathie pour certains personnages secondaires (Tshan et Mel) qui étaient plus complexes et cohérents dans leur construction.
L'auteur nous balance une romance mal ficelée qui arrive comme un cheveu sur la soupe, on n'y croit pas.
J'ai trouvé le récit un peu manichéen même si la conclusion est intéressante.
Et pour couronner le tout, un petit souci d'écriture. Au cours d'un chapitre, on change parfois de scène et de narrateur sans s'en rendre compte. Il m'arrivait régulièrement d'être perdue et de me dire "Mince, on est plus avec machin ? Où je suis ?".
Le problème de ce roman est peut-être sa longueur : 600 pages pour l'ensemble de la trilogie est-ce suffisant ? Quand on est plutôt habitué à des briques de 600/700 pages par tomes voir beaucoup plus...
Il manquait de la densité et des développements pour porter les idées et en faire un très bon récit.
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La notion de "l'Elu" a toujours été centrale dans de nombreux livres de fantasy. Mais lorsqu'elle est portée par un personnage en papier, qui n'a que trop de qualités pour lui (l'audace, le courage, une élocution parfaite,...) et des défauts dérisoires, ça donne un héros que l'on n'a que très peu envie de suivre.
Le sentiment qui m'a accompagnée tout au long de la lecture de ce roman - et pourtant, je n'en suis qu'au tome II - est un ennui certain face au style trop convenu, à l'histoire qui manque de consistance et qui ne fait que mettre en avant des personnages piégés par les clichés du genre : la sensuelle Scende, puissante et sexy en diable, Tschan le guerrier malin, et Farel le Grand Sage... Ou encore Januel qui s'exclame, très convaincu : "Mais je suis celui qui va sauver le Monde !" : si cette scène était un jour transposée au cinéma, elle aurait l'air parfaitement nanardesque. Je rêve souvent d'un roman qui ne mettra pas en avant la notion de l'Elu sous cette forme ; ça marchait peut-être avec d'autres héros et ici, dans cette trilogie, ça ne me paraît que grotesque. On peut faire un bon roman de fantasy sans s'échouer sur l'écueil de l'Elu parfaitement pittoresque.

Cependant, il y a parfois de jolies tournures de phrases, mais dans l'ensemble, tout est très joliment convenu : pas de surprise et quelques absurdités qui m'ont rendue perplexe. Cette trilogie de Mathieu Gaborit ressemble à tant d'autres romans fantastiques, mais sans apporter de choses particuliérement originales : l'intrigue est construite sur la dualité Bien/Mal, avec quelques petites variations dans le caractère des personnages ; cependant, le tout reste bien fade et inutilement grandiose. Un déluge de paillettes porté par une intrigue squelettique.

Quand on est déjà un lecteur assidu de fantasy, on sait qu'on pourra trouver bien mieux ailleurs.
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Les Chroniques des Féals proposent un monde imaginaire époustouflant où l'on part à la découverte de créatures mythiques non moins incroyables. La lutte entre la vie et la mort demeure l'intrigue principale que sert un personnage principal un peu horripilant et des personnages secondaires pas assez développés. Il n'en demeure pas moins que si l'intrigue n'a pas su me séduire et assez m'emporter, la plume de Mathieu Gaborit trouvera aisément des fans.
(chronique complète pour chaque tome sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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J'ai été très enthousiasmée par le début de cette trilogie... et puis à partir du tome 2, j'ai été de plus en plus désappointée. Si, dans le premier tome, je retrouvais cette fantasy que j'apprécie chez les auteurs français, chargée d'influence celtique et légendaire, je trouve que l'histoire avançant, on perdait cette particularité. Certes, l'histoire est originale, j'ai beaucoup aimé cet univers construit autour des Féals. La trilogie vacille constamment entre macabre et merveilleux. Mais j'ai parfois été perdue dans les méandres magiques de ce monde, ça frisait parfois - de mon point de vue - la démonstration scientifique. Bref, plus je lisais et plus mon enthousiasme est retombé comme un soufflé. Au final, le tome 1 est le plus intéressant de mon point de vue. A partir du tome 2, ça ne fait que régresser. Dommage, il y avait matière à en faire une excellente histoire ! Peut-être d'autres lecteurs y trouveront quand même leur bonheur...
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Comme beaucoup de romans Fantasy, cette oeuvre reprend le traditionnel thème du Bien contre le Mal. On assiste à l'évolution, la quête d'un jeune héros destiné à anéantir le mal. La construction de l'histoire reprend un fil conducteur bien connu : l'initiation, la quête, le dénouement final.
Le danger pour ce genre de roman est de ne pas tomber dans le déjà vu, déjà lu. Chose que Mathieu Gaborit réussit parfaitement. J'ai lu un certain nombres de romans fantasy de la même veine, et je n'ai pas du tout eu l'impression d'une relecture. le thème est vieux comme le monde, mais l'histoire est originale.

L'histoire se met donc lentement en place. Certaines personnes n'aiment pas quand ça traîne en longueur, et j'avoue que moi non plus, les présentations de personnages et de lieux qui s'étalent sur un tiers du roman ça m'énerve. Sauf pour ce genre de récit, car je trouve que c'est tout à fait adapté et que c'est justement ce qui donne tout l'intérêt à l'histoire. Donc oui, j'ai apprécié le fait que l'action en tant que telle n'arrive pas immédiatement.
En revanche, le dénouement m'a quelque peu déçu. Je ne l'ai pas trouvé très abouti, presque bâclé. Sur les dernières pages, les actions se suivent, défilent à une vitesse hallucinante, comme si l'auteur voulait absolument faire tenir un maximum d'actions en un minimum de page. J'ai trouvé cela vraiment dommage car en plus d'accélérer le rythme, je me suis sentie un peu perdue au milieu de révélations et retournements de situation de dernière minute.


J'ai beaucoup aimé l'idée de ces dix créatures légendaires incarnant et représentant chacune une région du M'Onde. S'il apparaît rapidement que ce sont les Hommes qui sont au centre de l'histoire, que ce sont eux qui vont faire basculer le M'Onde d'un côté ou de l'autre de la force, on comprend bien que les créatures sont intimement liées à eux, mais aussi à leurs faits et gestes, leurs façon de penser… Les créatures fantastiques restent toujours en arrière plan, visibles derrière chaque action.

D'ailleurs, le titre de l'oeuvre nous l'explique en partie. En effet, il est question ici de la chronique des Féals. Or, féal signifie fidèle, loyal. En l'occurrence ici, il s'agit des hommes fidèles aux créatures de leur région respective. Ceci est ma propre interprétation, peut-être que je me trompe complètement….

J'ai facilement réussi à distinguer les différentes races qui peuplent ce M'Onde. Notamment grâce au fait que derrière ce monde fantastique se cachent de nombreuses références très facilement identifiables. La consonnance des noms, leur apparence physique, des rituels…. J'ai vite fait la comparaison avec les peuples berbères, japonais ou européens.

Cependant, si les peuples sont bien décrits, je n'en dirais pas autant niveau géographique. Au début du livre, il y a une carte permettant de visualiser ce M'Onde. Certes, cela m'a permi de savoir à quoi il ressemblait. Malheureusement, au niveau du récit je n'ai pas du tout été embarquée dans les déplacements des personnages.
Quand Tolkien nous mène du Mont Venteux à Fondcombe, je visualise mentalement le chemin parcouru par les personnages. de même lorsque David Eddings, dans la Belgariade nous emmènent du Val d'Aldur en Drasnie, je n'ai aucune peine à imaginer les lieux. Dans les Chroniques des Féals, je n'y arrive pas du tout. Je fais le lien entre une région et son peuple, mais impossible de cartographier le lieu. C'est dommage dans le sens où cela renseigne mal sur la taille de ce M'Onde, les distances, mais aussi sur la géographie physique (montagnes, fleuves….). de ce côté-là, cet univers est resté beaucoup trop flou pour moi.


J'ai beaucoup aimé le destin du héros, dans la mesure où justement il n'est pas le héros tout puissant qui va tout régler. Son évolution est très intéressante et originale. le petit reproche que je pourrais faire concerne la façon dont il passe de l'innocence à l'offensive. Lorsqu'on fait connaissance avec lui, il a 17 ans. C'est donc pratiquement un adulte. Et pourtant son comportement m'a semblé plus proche d'un pré adolescent timoré que d'un homme de 17 ans. Je le trouvais beaucoup trop gamin pour un jeune de cet âge. D'autant plus que plus tard, des gamins de 12 ans vont se montrer bien plus adultes. Et pour le coup, sa maturité arrive un peu trop brutalement, ce qui donne l'impression que Januel (c'est comme ça qu'il s'appelle) devient brutalement arrogant et imbu de sa personne. Or, je suis persuadée que ce n'est absolument pas le cas.


Pour résumer, Les chroniques des Féals n'est certes pas le meilleur roman que j'ai lu dans le genre, mais il reste tout de même très bon et je le conseille sans hésitation.
Lien : http://voyageauboutdelapage...
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En bref, j'ai adoré le premier et le dernier tome qui auraient mérité de figurer parmis mes coups de coeur, seulement le deuxième tome m'a tellement déçue que l'ensemble a de beaucoup baissé dans mon estime.
Lien : http://lalaher.over-blog.com..
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J'ai très vite abandonné ces chroniques, je me contenterai donc de parler du début de l'histoire (en gros, une bonne artie du tome 1). L'histoire est très classique : un combat du bien contre le mal avec un héros élu. Malheureusement, dès le début, le protagoniste principal est bien trop parfait pour que l'on puisse s'attacher à lui ; il en est même énervant par moments. Ensuite, une pitoyable intrigue amoureuse que l'on sent venir à des kilomètres. Ensuite, un récit qui se déplie lentement, trop lentement à mon goût. L'écriture n'est pas mauvaise, loin de là, mais plusieurs points m'ont gênée. Tout d'abord, une espèce d'insistance sur les seins lors des descriptions féminines - ça commence à devenir lassant de lire ça dans la plupart des romans écrits par des auteurs masculins ! En quelques chapitres, le héros ne cesse tellement pas de scruter le corps de sa compagne de voyage que cela en devient gênant à lire ; avec toujours de pathétiques excuses pour justifier les descriptions.
Aussi, je trouve l'écriture assez austère, ce qui joue dans l'impression de lenteur du déroulement de l'intrigue. J'ai eu du mal à me plonger dans le monde, à la visualiser. Ensuite, de nombreuses phases de dialogue n'apportent rien à l'avancée du récit. Enfin, certaines tournures de phrases étaient si grotesques contre leur gré que cela empêche de se plonger complètement dans la lecture tellement es situations sont ridicules au lieu de l'effet classieux voulu par l'auteur.

Dommage pour le monde qui me semblait intéressant, avec toutes ces créatures mythologiques dont j'aurai aimé en savoir plus, mais le postulat de base de 1) un ennemi très méchant, 2) un héros trop parfait au lourd passé, 3) une histoire d'amour toute pourrie mal amenée... j'en ai déjà assez lu, et dans la plupart des cas, l'écriture me semblait moins austère.
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