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EAN : 9782374350042
104 pages
Saint-Simon (11/10/2018)
3.05/5   10 notes
Résumé :
Après son best-seller : Pourquoi le monde n’existe pas, Markus Gabriel tente de démontrer avec brio et non sans humour à quel point nos sociétés occidentales sont envahies par l’art dans tous les domaines. Il dénonce ici une forme de dictature esthétique à laquelle nous sommes assujettis sans bien nous en rendre compte et dont l’expression la plus représentative est l’omniprésence des objets marketés dans notre environnement. A l’évidence nous n’achetons pas de voit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un essai lumineux sur ce qu'est l'art, sa définition, son autonomie, son originalité et sur ce qui le différencie des choses communes. La lecture est assez aisée, les références aux oeuvres récentes et aux philosophes qui ont écrit et pensé sur ce sujet (Kant, Schiller, Nietzsche...) est bien utilisée. L'ouvrage est abondant en citations qui sont bien démontrées par l'auteur, riche en exemples très contemporains aussi (Impressions soleil levant de Claude, Monet, L'urinoir de Marcel Duchamp, le penseur de Rodin, mais aussi Aliens, ou Star wars) ; j'ajoute qu'enfin j'ai lu un auteur qui explique que la pensée ne passe pas forcément par les mots, qui présente aussi par l'exemple celle des animaux avec la notion de "concept" pour en expliquer le comportement, c'est aussi en ce sens que je trouve cet essai lumineux, car il va à l'encontre de ce que l'on m'avait enseigné en philo. dans les années 80 et que je n'arrivais pas alors à comprendre car cela allait à contresens du bon sens et c'est en cela aussi qu'il s'agit d'un ouvrage de référence sur ce sujet, utile pour tout étudiant, dès le lycée, d'autant que le format du livre permet une prise en main et une lecture aisée (je recommande de prendre des notes et/ou de souligner les réflexions à garder en mémoire pour les dissertations sur le sujet).
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merci à Masse critique de m'avoir envoyé cet essai. C'est un genre littéraire que je ne lis plus depuis mes études. J'avoue avoir mis quelques pages pour m'y mettre et pourtant, franchement, l'auteur, jeune philosophe allemand, écrit bien et vu les concepts, de manière claire, presque vulgarisation. Mais je n'y ai pas trouvé mon compte car, terminé par "l'art ne nous demande pas à nous êtres humains si nous l'aimons ou non.nous sommes happés, ou non, par les oeuvres d'art. Tel est le pouvoir de l'art". Avais je besoin de théorie pour en arriver là ? Alors, on part à droite à gauche pour nous dire que l'art nous utilise afin de se réaliser, qu'il n'a de sens que dans son contexte, etc...bon, franchement, je n'aime ou je n'aime pas une sculpture ou un tableau et pour cela, évidemment qu'il y a beaucoup d'influences pour m'amener à cela. Il reste que c'est un essai court, relativement facile à lire, qu'il parle d'art et que rien que pour cela, je mets 3 étoiles. Par contre, excusez moi, mais je ne pense pas être étroite d'esprit, mais la couverture de ce livre est tout bonnement exécrable, et ne me fait pas réfléchir sur l'art mais sur l'absurdité de la pensée de celui qui l'a conçue. Je n'aurais jamais acheté ce livre à cause d'elle. Elle peut intriguer certes mais il manque la sauce tomate dans les spaguettis...
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En dépit de la couverture plus qu'incongrue de ce livre, la préface de cet essai m'avait mis l'eau à la bouche, abordant entre autres les cas de Piero Manzoni et de Malevitch, des artistes qui ont repensé, dépassé et absout les limites de l'art par leurs oeuvres radicales et provocantes. Dommage que cette préface soit si brève.

Markus Gabriel n'expose pas de thèse dans ce court essai, mais il synthétise des concepts-clés de la philosophie de l'art (sur la perception, le récepteur, l'autonomie...). le vocabulaire, en apparence simple, m'a paru à certain moments difficile à appréhender (coucou Kant) pour qui n'a jamais fait de philosophie. Il m'a très probablement manqué les outils nécessaires à la compréhension de toutes les subtilités de cette essai, mais j'ai eu l'impression de lire une succession de lieux communs.
J'ai trouvé que la construction de l'essai était un peu foutraque, avec des digressions inutiles que l'auteur ne prend pas la peine de développer, reconnaissant lui-même qu'elles s'éloignent du sujet.
Malgré un effort apparent de vulgarisation, l'auteur aligne des grands noms de la philosophie et des grands concepts sans vraiment les expliquer... Sans doute la brièveté de cet essai (à peine une centaine de pages) y est pour quelque chose.
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Première déception 2022 :(
Ce qui devait arriver arriva, je n'ai pas du tout apprécié ma lecture. Tout d'abord, je ne m'attendais pas à lire un essai philosophique, mais en soit, je me suis dit que ce serait une bonne expérience. Malheureusement, pour quelqu'un qui n'est pas tellement initié à la philosophie, j'ai trouvé la lecture compliquée, alors même qu'elle est pas mal vulgarisée. Parfois, je ne comprenais pas où l'auteur voulait aller, et d'autres fois, je ne comprenais simplement pas ce qu'il disait. Bien-sûr, c'est purement personnel et je pense que d'autres personnes pourraient tout à fait s'y retrouver !
D'autre part, je n'ai pas toujours été d'accord avec lui, et même si cela est normal et que ça peut être enrichissant, certaines réflexions ont pu parfois m'agacer. Encore une fois, c'est purement personnel et peut-être serez-vous d'accord avec lui.
Malgré tout, j'ai quand même apprécié certaines réflexions, en témoignent les quelques post-it en bordure. J'ai aussi aimé la pointe d'humour qu'on pouvait retrouver par-ci par-là, ainsi que les exemples qui rendaient ma lecture plus simple et compréhensible.
Ce n'est donc pas un essai que j'ai apprécié, mais cela ne m'empêchera pas d'en lire d'autres ! Je trouve que c'est un bon moyen de s'instruire sur un sujet précis
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Un essai philosophique intéressant qui développe sur notre rapport à l'art et à l'oeuvre. J'ai apprécié ce point de vu tranché bien que je n'y ai pas toujours adhéré. Malgré une tentative de vulgarisation, certaine phrase ont parfois du mal à aboutir et j'ai parfois eu le sentiment que la même idée aurait pu être exprimée bien plus simplement. Mais c'est aussi là que réside le charme de la philosophie. En tout cas ce livre nous ouvre l'esprit et pose question.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les œuvres d'art sont des individus. Elles diffèrent toutes les unes des autres. Cependant, leur principe premier d'individuation n'est pas une propriété physique ou spatio-temporelle. C'est pourquoi l'idée d'un objet trouvé * fait sens.
* En français dans le texte
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L'art et a-moral, a-juridique et a-politique, Le pouvoir de l'art est par conséquent un pouvoir absolu.
Pour les mêmes raisons, il est a-religieux. Ce n'est donc pas un hasard si le monothéisme affirme que Dieu est en conflit absolu avec la présence de l'art.
Les œuvres d'art sont des absolus qui contestent à Dieu la prétention d'être l'unique absolu
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Aucun artiste n'est en mesure de prévoir ce qui se passera après que vous aurez interprété une œuvre.
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Il nous faut garder à l'esprit qu'en règle générale les concepts ne sont pas encodés linguistiquement, sinon nous ne pourrions pas penser à quelque chose en détails sans avoir de mots pour cela.
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La formation intellectuelle contribue à l'analyse théorique qui, à son tour, peut documenter l'expérience esthétique. Mais l'expérience esthétique peut avoir lieu sans expérience préalable.
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Videos de Markus Gabriel (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Markus Gabriel
#JournéeDeLaPhilo2020 #Philosophie #LesRencontresPhilosophiquesdeMonaco #Philomonaco
Philosopher ensemble !
#Trailer de présentation des Rencontres Philosophiques de Monaco
Avec la participation de: Alain Fleischer, Anastasia Colosimo, Anne Dufourmantelle, Avital Ronell, Barbara Cassin, Bernard Harcourt, Bernard Stiegler, Boris Cyrulnik, Bruno Karsenti, Camille Riquier, Catherine Chalier, Catherine Millet, Charlotte Casiraghi, Christian Godin, Claire Chazal, Claire Marin, Claude Hagège, Cynthia Fleury , Davide Cerrato, Denis Kambouchner, Dominique Bourg, Donatien Grau, Edwige Chirouter, Elisabeth Quin, Emanuele Coccia, Éric Fiat, Étienne Bimbenet, Fabienne Brugère, François Dosse, Frédéric Gros, Frédéric Worms, Gary Gillet, Geneviève Delaisi de Parseval, Geneviève Fraisse, Georges Didi-Huberman, Georges Vigarello, Géraldine Muhlmann, Gérard Bensussan, Hakima Aït El Cadi, Jean-Luc Marion, Jean-Pierre Ganascia, Joseph Cohen , Judith Revel, Julia Kristeva, Laura Hugo, Laurence Devillairs, Laurent Joffrin, Luc Dardenne, Marc Crépon, Marie Garrau, Marie-Aude Baronian, Mark Alizart, Markus Gabriel, Marlène Zarader, Martine Brousse, Corine Pelluchon, Maurizio Ferraris, Mazarine Pingeot, Michael Foessel, Miguel de Beistegui, Monique Canto-Sperber, Nicolas Grimaldi, Olivier Mongin, Paul Audi, Perrine Simon-Nahum, Peter Szendy, Philippe Grosos, Pierre Guenancia, Pierre Macherey, Raphael Zagury-Orly, Renaud
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