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Critique de MIEL21


IL y en a des choses à dire sur ce roman dense, touffu mais aussi de bonnes réflexions sur notre époque, parfois j'avais envie d'abandonner car les scènes de sexe répétitives éloignait l'intrigue mais à la 120ème page, je persiste à continuer et change mon fusil d'épaule, l'histoire de Tristan que je n'apprécie pas spécialement me passionne.
« Comment survivre au XXIe siècle quand on est un jeune banquier d'affaires pété de thunes et qu'on n'a pas de compagne, plus d'amis et des cernes de raton-laveur puisqu'il fait toutes les nuits des javas à n'en plus finir.
Un portrait saisissant de la génération Y : «Une génération qui s'enorgueillit de sa parfaite maîtrise d'internet, de l'égalité homme-femme, du village-monde, tout en déplorant ses conditions de travail. Personne ne note que ce sont précisément les bienfaits susmentionnés qui sont la cause de la souffrance évoquée.» Notre héros est donc à la recherche de valeurs, d'un sens à une existence jusque-là dirigée par le souci de gagner beaucoup d'argent et de le dépenser presque tout aussi vite dans une vie dissolue.
Après des études brillantes, Tristan gagne les échelons, tombe éperdument amoureux d'une certaine Margaux, pétillante et vorace de sexualité, mais la roue tourne, elle le quitte, il retourne noyer son chagrin dans le Lubéron en famille, s'offre une suédoise, bref c'est le vide le plus complet ; mais il va rebondir et reprendre une mission puis séjourner dans la propriété de son grand-père en Sologne passionné de chasse et là, c'est le déclic…
L'auteur n'oublie toutefois pas d'ajouter quelques rebondissements à une fin qui serait trop convenue. Pour un premier roman il y a une belle maîtrise du récit malgré quelques longueurs.
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