Cette série avec Joseph Laflamme comme personnage principal prend une nouvelle tournure alors que Joseph est accusé du meurtre d'un prêtre. L'inspecteur Arcand, qui a habituellement une moins grande place, se retrouve à enquêter complètement seul. Ce qui coïncide malheureusement avec des difficultés familiales. Les incidents se précipitent vers une finale menant encore une fois a une société secrète.
En général, ces romans de Hervé Gagnon sont de bon divertissement, des lectures de plage ou de temps des Fêtes. Mais comme souvent lorsqu'ont lit plusieurs oeuvres d'un même auteur, je trouve que les structures narratives ne changent jamais, que le roman qu'on a entre les mains devient donc prévisible et donc, ennuyeux. J'aurais surement pu lire les 2-3 premiers chapitres ainsi que les deux derniers pour comprendre l'entièreté de l'histoire. Mais si vous n’avez pas tout lu cette série (ce tome peut d’ailleurs être lu facilement sans avoir passé a travers toute la série) ou si vous avez une mauvaise mémoire, cette prévisibilité ne vous dérangera pas. Pour garder leur lectorat, les auteurs devraient faire preuve de plus d'imagination même si cela signifie une productivité moins grande.
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Le dernier tome, enfin, je me suis lassée de certains personnages. J'avoue que les Laflamme m'agacent de plus en plus. Lui avec son alcoolisme notoire et elle avec son caractère de harpie. Au contraire les autres sont presque attachants. Ce dernier opus est très embrouillé peu crédible dans sa solution finale. J'ai moyennement aimé
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Avec leurs robes pastel agrémentées de dentelle aux extrémités et leurs jolis chapeaux de paille sur leurs chevelures remontées à la mode du moment, elles avaient attiré plus d’un regard masculin et quelques compliments, aussi. Elles s’en réjouissaient fort. Elles étaient à cet âge où le mariage est l’ultime objectif de toute jeune femme normalement constituée, et retenir l’attention des hommes, sa principale occupation. Elles n’allaient quand même pas rester vieilles filles! Le corset qui amincissait leur taille et comprimait leur poitrine leur donnait ce souffle de nymphette qui était si prisé.
Affalé sur une chaise droite près de la cellule de Laflamme, Rivard dormait profondément, le menton sur la poitrine, les bras croisés sur sa bedaine, chacun de ses ronflements faisant vibrer les poils de sa moustache.
Assis sur sa couchette au fond de sa cellule, Joseph lui adressa un regard dégoulinant d’ironie.
- Voyez comme on me protège férocement, dit-il. Cette gloire de la force constabulaire montréalaise ferait rougir Cerbère, gardien des enfers. Si un assassins approchait en catimini, je me rassure en me disant que votre courageux constable lui ronflerait dessus jusqu’à ce que mort s’ensuive. P.142
Ce que l’on sème, on le récolte: qui sème dans sa chair, récoltera de la chair la corruption; qui sème dans l’esprit, récoltera de l’esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien; en son temps viendra la récolte, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, tant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien à l’égard de tous et surtout de nos frères dans la foi.
Il était conscient que la plupart des constables étaient des brutes violentes, mais le fait de l’entendre de la bouche de cet homme concrétisait ce qu’il avait toujours trouvé plus facile d’ignorer. Il sentit la honte monter en lui et, pour la millième fois depuis qu’il était au Département, il songea à l’écart qui séparait les valeurs maçonniques du travail de policier.
- J’imagine que je n’ai pas le droit à un brin de toilette avant de suivre mon geôlier? grince-t-il.
Un des constables s’avança pour lui prendre le bras.
- Tu présumes bien. Tu t’en vas au poste, pas au bal, confirma-t-il avec une air satisfait. Allez, amène-toi! Tu vas avoir tout ton temps pour te faire beau.
Trois entrevues en solo et en rafale avec des auteurs autour d'un même sujet: la musique dans la littérature. Quand des auteur·rice·s mentionnent des titres musicaux ou ajoutent des paroles dans leurs pages, cela amplifie notre compréhension de l'univers du livre et nous amène souvent vers la nostalgie. Pour discuter de musique dans la littérature québécoise, le Salon a invité Hervé Gagnon (Crossroads: la dernière chanson de Robert Johnson), Richard Ste-Marie (Stigmates) et Marie Hélène Poitras (La désidérata) à des entretiens express. Animation: Valérie Roberts.
Avec:
Hervé Gagnon, Auteur·rice
Marie Hélène Poitras, Auteur·rice
Richard Ste-Marie, Auteur·rice
Valérie Roberts, Animateurrice
Livres:
Désidérata (La).
Stigmates
Crossroads
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