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Citations sur Malefica, tome 3 : La voie du sang (17)

La veille encore, sans lui fournir la moindre explication, les trois avaient quitté la maison après la tombée de la nuit, babillant comme des fillettes énervées, chacune emportant un panier rempli d'herbes séchées et de pierres patiemment polies.

François ignorait ce qu'elles faisaient au juste, mais à ces moments précis quatre fois par an, elles agissaient ainsi. Sans doute leur comportement était-il lié aux saisons.
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La peur est le plus grand revelateur de la vraie nature des hommes.Certains sont courageux,d'autres pas
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Toutes les religions se valant a leurs yeux dans la mesure ou elles rendaient les gens meilleurs.C'etait l'eglise qui etait malfaisante,pas la bible
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La sagefemme savait aussi que, une fois atteint un certain point de souillure, l’on ne pouvait être plus sale que sale.

Chapitre 20
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La solitude était illusoire pour le roi de France, il le savait déjà. Qu’il le veuille ou non, sa vie entière ne serait que représentation publique, une fastueuse pièce de théâtre dont il serait la vedette. Tel était son destin et il s’y préparait de son mieux.

Chapitre 10
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L’importance de l𠆞njeu interdisait l’échec. Heureusement, l’inquisiteur comprenait la nature humaine. Sans égard au courage et à l𠆞ntêtement, personne n’était insensible à la peur qui s’insinuait invariablement lorsque la souffrance était imminente.

Chapitre 10
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Jamais sa mère, toujours énergique et débordante de vie, ne lui avait paru si lasse et usée par la vie. Il se demanda si elle survivrait à ce nouveau croc-en-jambe d’un destin qui semblait s�harner sur sa lignée.

Chapitre 9
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Dans son cabinet, le cardinal Giulio Mazarini, que tous connaissaient sous le nom de Jules Mazarin, beaucoup plus acceptable pour les Français, travaillait, comme toujours. Le principal ministre du jeune roi Louis XIV, en qui la reine régente plaçait toute sa confiance, ne vivait que pour deux choses. La première était l’État, auquel il se consacrait avec une loyauté et une détermination indéfectibles. L𠆚utre était l𠆚rt, qu’il collectionnait avec une passion dévorante pour nourrir une âme trop souvent en contact avec la laideur humaine dans toute sa splendeur. Au milieu de ses chers tableaux, qui s𠆞ntassaient les uns près des autres sur les murs, de ses sculptures sur leurs piédestaux, de ses gravures, de ses dessins et de ses livres, il trouvait le courage d�ttre, du haut de ses cinquante-sept ans, les innombrables tâches qui lui incombaient et qui auraient épuisé un homme bien plus jeune.

Chapitre 4
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Au bout du compte, malgré les tentations de Satan, il avait été incapable d�ndonner. Le temps était l’unique denrée qu’il possédait en quantité inépuisable. À force de réfléchir et de prier, il avait compris que Dieu l’éprouvait d’une façon aussi cruelle qu’il l𠆚vait fait pour Job et que, comme le patriarche de jadis, il devait se soumettre à la volonté divine jusqu𠆚u jour où il aurait expié ses fautes. Dieu avait une mission pour lui et, avant de pouvoir la mener à bien, il devait se purifier au feu premier pour en ressortir renouvelé et fort, telle la lame punitive forgée de métal rougi puis blanchi.
Dès lors, Maussac n𠆚vait plus existé que pour purifier son âme, insensible aux douleurs, aux malaises et à l’inconfort, les invitant presque, remerciant plutôt Dieu de les lui infliger. Malgré ses idées noires, il s’était contraint à vivre, mangeant et buvant tout ce qu’on lui donnait, complétant sa diète avec les rats et les insectes qu’il arrivait à attraper à tâtons, et avec sa propre urine quand il parvenait à la conserver dans la coupe de ses mains. Dans les ténèbres de son cachot, il avait utilisé ses chaînes pour se faire la discipline, striant son dos et ses côtes décharnés de marques sombres. Il avait fini par se réjouir de macérer dans sa crasse et ses excréments, de se putréfier vivant, de traverser le désert en compagnie de Satan et de résister à ses tentations, sachant qu𠆞nsuite, seulement, il lui serait permis de poursuivre sa tâche.
Car lui seul pouvait désormais sauver la sainte Église catholique et le trône de France. Il était l𠆚rchange vengeur et l𠆚nge protecteur tout en un. Il était le glaive que Dieu brandirait pour protéger ceux qui l𠆚imaient. Dans la vengeance, il trouverait son salut.

Chapitre 2
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Au fond, songea-t-elle, il était logique qu’une quête construite voilà neuf siècles se conclue là où elle avait pris naissance, quand une enfant avait été conçue et qu’un roi était mort. Il y avait là quelque chose qui ressemblait à un élégant équilibre.

Chapitre 13
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