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Une enquête de Joseph Laflamme tome 2 sur 6
EAN : 9782264074966
360 pages
10-18 (06/06/2019)
3.92/5   39 notes
Résumé :
Avril 1865. La guerre de Sécession tire à sa fin, et les membres d'une société secrète confédérée sont réunis à Montréal.
Leur but : planifier une éventuelle reprise des hostilités et encaisser des traites bancaires américaines. Parmi eux, John Wilkes Booth, futur assassin du président Abraham Lincoln, a en sa possession un objet encore plus précieux.
Février 1892. Des Noirs montréalais sont sauvagement torturés et assassinés à la manière caractéristi... >Voir plus
Que lire après Une enquête de Joseph Laflamme, tome 2 : JeremiahVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Autant où le final du tome précédent (La légende de Jack) ne m'avait pas plu car tout à fait impossible (et improbable), autant où celui-ci m'a enchanté.

Par où commencer ?

L'atmosphère de Montréal sous la neige avait de quoi donner des frissons car l'auteur a fait ce qu'il fallait pour bien nous faire comprendre que ça caillait dehors et que nous serions mieux à le lire sous un plaid chaud…

Les personnages ont évolué, socialement (un peu) et je les ai trouvés plus étoffés, plus intéressants que dans le premier tome où c'était Joseph qui était le plus mis en avant et il m'avait parfois exaspéré.

Ici, nous avons un quatuor pour enquêter et ce sont de véritables aventures dignes d'Indiana Jones – les nazis et les pièges en moins – qu'ils vont vivre, courant partout pour résoudre une enquête aux relents ésotériques et franc-maçonniques.

Pas de temps morts, juste le temps d'avaler une tasse de thé chaude, un verre (ou plus) de gin et hop, c'est repartit pour un tour ! On chasse l'énigme, on se fait suivre, les suiveurs sont suivis aussi et les mystères planent sur ce qui a été caché et qui ne doit pas être retrouvés, sauf par des gens bien comme il faut.

Les meurtres sont sanglants, dégueulasses, horribles, racistes, bourrés de détails qu'on ne lit pas habituellement lorsque nous sommes face à un pendu. Réalisme, quand tu nous tiens… Que les âmes sensibles évitent ces passages si elles mangent….

Anybref, c'est envolé, très "chasse à l'énigme insoluble" mais avec quatre cerveaux qui réfléchissent, ça va tout de suite mieux.

Le côté Historique me semble correct, mais je ne sais pas grand-chose sur l'assassinat de Lincoln, hormis ce que Wiki en dit et pour le reste, si c'est de la fiction, elle a tout de la réalité et vu qu'elle dépasse souvent la fiction, cela ne m'étonnerait qu'à moitié que ce genre de chose n'ait pas été prévue.

Ce tome 2 me réconcilie avec les enquêtes de Joseph Laflamme car j'ai passé un agréable moment de lecture et je n'ai pas vu le temps passer et c'est un peu bête que je me suis aperçue que j'arrivais à la fin… Oh, déjà ??

Le final, lui, m'a laissé un sourire de plaisir sur la face. Un sourire cynique qui fait du bien car tel est pris qui croyait prendre. Mhouhahahaha.

Un LC de plus avec Bianca et elle est réussie des deux côtés. Nous avons apprécié les personnages et je ne dis pas non à une nouvelle enquête à leur côté, si elle est de cette même qualité. Merci à Bianca de m'avoir soumis ce roman car je n'y serais jamais venue après ma lecture du premier tome.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Palpitante à mon goût cette deuxième enquête du journaliste Joseph Laflamme qui se déroule à Montréal et en banlieue ouest, à Sainte-Cunégonde, du 3 au 11 février 1892. Incluant quelques références avec la précédente qui avait permis au héros imaginé par Hervé Gagnon de démasquer un certain Jack. Une « chasse au trésor énigmatique », inventive et pimentée de meurtres en série de Noirs, de tentatives d'assassinats, de symboles et de messages codés intrigants. Avec comme résultat un suspense entretenu de chapitre en chapitre jusqu'à un épilogue surprenant qui fait dire à un des personnages qu' « officiellement, cette affaire n'a jamais existé. »

Encore une fois, il est question de franc-maçonnerie, mais aussi de quelques sociétés secrètes actives à l'époque :

• le Ku Klux Klan « créé à la fin de la guerre civile américaine à Pulaski, dans le Tennessee » en 1865, après la défaite des États confédérés.
• Les Loges maçonniques Prince Hall « réservées aux hommes de couleur » non reconnues par la Grande Loge d'Angleterre.
• Les Knights of the Golden Circle, société secrète « fondée à Charleston, en Caroline du Sud, pour militer en faveur de la sécession des États du sud des États-Unis. En désaccord avec l'émancipation des Noirs, ses membres souhaitaient réunir les États du Sud et de la frontière, le Mexique, l'Amérique centrale, les îles des Caraïbes et Cuba pour former ce qu'ils appelaient le ‘' Cercle doré ‘'. » L'organisation s'est sabordée avec la victoire du Nord en 1865 et on lui attribue la fondation du Ku Klux Klan en décembre de la même année.
• La Pinkerton's National Detective Agency, agence de détectives privés fondée en 1850 par Allan Pinkerton qui devait assurer la sécurité auprès du président Abraham Lincoln et qui avait échoué, ce dernier ayant été assassiné dans sa loge du Fords Theatre par John Wilkes Booth.

Hervé Gagnon excelle dans les descriptions de lieux, de situations, de déplacement des personnages dans les rues de la ville, de leur habillement, qui donnent l'impression à son lectorat d'accompagner ses protagonistes dans la quête de vérité. En voici quelques-uns :

• La préparation d'un candidat franc-maçon pour son initiation : « …veuillez retirer votre veste et votre cravate, puis rouler la jambe gauche de votre pantalon jusqu'au genou et la manche gauche de votre chemise jusqu'au coude. Déboutonnez-la aussi de manière à dénuder votre poitrine. Enfin, retirez vos chaussures et découvrez votre talon droit. » Des détails tirés du Manuscrit Wilkinson de 1727 qui contient également le serment solennel détaillant les conséquences terribles pour quiconque révélerait les secrets maçonniques.
• La description à la page 293 du St. Lawrence Hall, établissement prestigieux de Montréal qui s'était fait damer le pion par le Windsor « obtenant le titre de plus luxueux hôtel du Dominion ».
• Celle du temple numéro 701 de la Grande Loge de Montréal aux pages 361-362.
• La référence « à l'antique demeure du gouverneur de Ramzay, dont la rumeur disait qu'elle allait bientôt être démolie par le gouvernement de la province. La bâtisse était délabrée, certes, mais elle avait des qualités indéniables et il [Joseph Laframme] déplorait qu'on envisage de la raser. Après tout, quel édifice pouvait se vanter d'avoir été construit en 1705 et d'être encore debout [en 1892] ? »
• « Il était habillé comme tous les hommes dans cette maudite ville. »
• Et que dire de cette scène où Joseph Laflamme, sa soeur Emma, l'inspecteur Arcand et McGreary,l'ex-agent de Scotland Yard, tentent de décoder un mystérieux document :
« Ils continuèrent à retourner le message cryptique dans tous les sens, décomposant son contenu pour le recomposer autrement, le tranchant en fines rondelles pour mieux l'examiner. Ils eurent beau additionner, multiplier, soustraire et diviser les chiffres, essayer de trouver des coordonnées de longitude et de latitude, s'attarder au sens symbolique des chiffres, traiter les lettres comme une anagramme pour tenter de créer un autre mot, rien n'y fit. Après des heures de spéculation, ils en étaient au même point. Les hypothèses abondaient, mais aucune ne semblait tenir la route. »

Le réalisme du récit s'appuie évidemment sur une recherche documentaire très fouillée avec référence à des ouvrages que l'auteur met aussi à la disposition de son enquêteur :

• Prescriptions de l'Ordre du Ku Klux Klan (1867) qui décrivent les règlements et la « structure verticale descendante » du Klan « dont le nom provenait du mot grec Kyklos signifiant ‘' cercle'' »
• The Nation's Peril (1872) « dans lequel l'auteur anonyme prétendait raconter ses années passées dans le sud des États-Unis. »
• Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of Freemasonry, de Albert Pike, général dans le camp confédéré pendant la guerre de Sécession et membre du Knights of the Golden Circle.

Hervé Gagnon en profite pour comparer le rapport à la diffusion des connaissances entre les bibliothèques canadiennes-françaises et anglaises de l'époque :

Contrairement aux Canadiens français, les Anglais, eux, ne craignaient pas la connaissance, mais la considéraient comme une richesse et l'accumulaient. »

Et, en bon historien, il en profite pour intégrer dans le récit des informations sur certaines institutions ayant pignon sur rue dans le secteur financier de Montréal :

• Les trois journaux canadiens-français sur la rue Saint-Jacques : le Canadien, le Cultivateur, propriétés d'Israël Tarte et La Presse dirigée par Trefflé Berthiaume.
• La « liste détaillée des adresses [des 16] banques [de Montréal], rédigées avec une écriture méticuleusement formée, apprise auprès des religieuses », toutes sises sur les rues Saint-Jacques et Notre-Dame ainsi que sur place d'Armes.

Ou pour glisser dans une note en bas de page que « l'homme fort Louis Cyr […] qui fut membre de la Brigade de feu et de police de Sainte-Cunégonde de 1883 à 1885 ».

Au passage, j'ai noté ce paragraphe très révélateur sur l'évolution anticipée des technologies en cette fin du XIXe siècle :

« … il se laissait pénétrer par la musique qui jaillissait du cornet de métal tandis que le rouleau de cire tournait sur son axe. Il avait choisi une pièce chorale de Händel qu'il aimait tout particulièrement et qui le rendait toujours presque serein. Il vivait à une époque où les merveilles se succédaient. Qui eût cru qu'un jour le génie humain en viendrait à pouvoir capturer tant de beauté dans la cire ? Que les gens pourraient se parler à des milles de distance grâce à un simple fil de métal ? Que les trains atteindraient des vitesses vertigineuses ? Que les ampoules électriques d'Edison illumineraient des rues entières ? »

Et cette image qui m'a fait sourire :

« … l'homme à la cicatrice épongeait sans cesse son nez à vif. Il avait entendu dire que, dans ce maudit pays, les érables coulaient au printemps et donnaient une sève que l'on transformait en sirop. Il se demanda si les arbres se sentaient aussi misérables que lui. »

Qui se cache derrière ce prénom de Jeremiah ? Vous le découvrirez en vous laissant entraîner dans ce tourne-page plein de rebondissements raconté dans un style fluide et imagé, mettant en scène des personnages bien campés, plus définis que dans le premier tome. On en apprend davantage sur les sévices subis par Laflamme au cours de son enfance.

Jeremiah est aussi un roman à suspense qui met en évidence le racisme systémique auquel étaient confrontés les Montréalais de couleur à l'emploi de la Grand Trunk Railway Company of Canada, comme ceux du sud des États-Unis. L'expression « Nègre » que l'auteur met dans la bouche des criminels qui les assassinent de manière ignoble traduit bien la haine de ceux qui décident de se faire justice. Bravo à l'auteur et à l'éditeur pour ne pas avoir réduit à une simple consonne une réalité historique qui avait cours au XIXe et au début du XXe siècle !

Merci aux éditions Hugo Québec pour le service de presse.


Originalité/Choix du sujet : *****

Qualité littéraire : *****

Intrigue : *****

Psychologie des personnages : *****

Intérêt/Émotion ressentie : *****

Appréciation générale : *****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..
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Un bon petit polar historique se passant au Quebec , l histoire ne donne pas de migraine , une recette classique mais sympa une enquête sanglante , des héros très humains , un peu de sexe , beaucoup de naïveté , bien ficelé tout de même .Bon maintenant le rebondissement final vous l 'aurez sans doute deviné ( comme moi ) des les premières lignes . C est agréable a lire sans prétention ne le ratez pas
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🥰 Polar historique 🥰

🎩 Second tome des enquêtes de Joseph Laflamme.

💰 Vraiment une lecture enrichissante. J'avoue que je ne connais pas grand chose à l'assassinat de Lincoln. Et comme souvent, autour de l'assassinat d'hommes politiques nombre de théories apparaissent. Entre la théorie officielle et la réalité, on ne sait plus à quel saint se vouer.

💰 Alors en voici une. Plus plausible qu'une autre ? Je ne sais pas. Mais ce qui est sûr, c'est que l'on apprend énormément dans ce livre. Au sujet du KKK, des yankees, de la guerre de sécession, de l'assassinat de Lincoln etc etc etc.

💰 Comme d'habitude, on retrouve une touche de franc maçonnerie, mais en fond, et toujours avec cette subtilité et cette intelligence propre à l'auteur. On ne tombe jamais dans les clichés.

💰 Tant qu'aux personnages, on retrouve la même bande créée dans le premier tome "Jack". Leurs relations évoluent, de sincères sentiments naissent entre eux. Mais de notre côté aussi. On s'attache vraiment à eux, chacun pour ses caractéristiques.

💰 Et c'est justement ce petit groupe hétéroclite, qui va mener l'enquête sur les meurtres barbares de noirs en plein Montréal.
Il n'y a aucun temps mort. Juste des pauses entre un thé et un gin, et les rebondissements reprennent.

💰 Et que dire de ce final ! J'ai adoré connaître la fameuse identité de ce Jeremiah. Impossible à découvrir, même à y penser, avant.
Mais TOUT l'épilogue est top 🥰

En conclusion, un polar historique enrichissant et haletant, à l'écriture précise et fluide, aux rebondissements constants (jamais redondants). L'auteur sait nous communiquer une vraie empathie pour les personnages qui sont vraiment bien travaillés.
@hervegagnonauteur utilise L Histoire pour écrire son histoire.

Par contre, faut vraiment mieux lire cette série dans l'ordre, pour comprendre la synergie entre eux, mais aussi pour ne pas se spoiler l'enquête précédente.

Un livre où policier et journaliste travaillent main dans la main, avec un sincère respect mutuel, même un début de franche amitié.


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Jeremiah écrit par Hervé Gagnon et publié chez Expression noire en mars 2015. 353 pages.
Deuxième roman policier de cet auteur québécois après une série de roman fantastique et décidément il possède un talent extraordinaire. Comme je ne suis pas si fana de fantastique, je l'ai découvert avec Jack puis maintenant avec celui-ci.
Ont retrouvent pour une seconde fois le journaliste Joseph Laflamme, sa soeur et leurs deux amis policiers (je vous rassure, il ne s'agit pas de répliques peu crédible des frères Dupondt). Cette fois, ils sont sur la piste de de John Wilkes Booth et de Jeremiah, personnage tout aussi historique mais dont nous découvriront l'identité qu'a la toute fin. Roman superbement ficelé, avec des personnages que nous apprécions de plus en plus. Un 4 étoiles bien senti.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Chaque fois qu’il venait à Montréal, l’homme descendait au St. Lawrence Hall, au 13, rue Saint-Jacques. Outre le fait que l’établissement avait été le centre des activités confédérées au Canada avant même que la guerre civile soit déclarée quatre ans plutôt, il appréciait à sa juste valeur le luxe légèrement décadent que proposer l’hôtel à sa distinguée clientèle. Car l’homme était coquet et douillet. Il aimait aussi la vie nocturne de Montréal, cette ville britannique dans son architecture et française dans son âme, aussi moderne qu’ancienne, qui n’était comparable à aucune autre. Pourtant, il en avait visité plus que sa part. Il affectionnait particulièrement les nombreux théâtres, qui présentaient des concerts, des opéras, des opérettes, des vaudevilles, des comédies et des classiques auxquelles il assistait à la moindre occasion. Il trouvait à la fois la détente et l’inspiration. Quand la guerre serait terminée, peut-être s’établirait-il un moment à Montréal avec Lola. S’il survivait, évidemment.
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Je suis désolé d'avoir déplacé quelques meubles, répondit Arcand en éludant la question. Quant au lit, le désordre est attribuable à un vieux juge libidineux et à sa campagne du moment. P.251
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Au milieu du chœur, au fond de l’église éclairée par une multitude de chandelles, une forme humaine inerte donnait l’impression de flotter dans les airs. La corde à laquelle elle était suspendue ne semblait accrochée à rien. Il lui fallu un moment pour s’expliquer le prodige. Un filin de métal tendu entre les deux colonnes traversait le chœur pour soutenir une lampe perpétuelle dans laquelle brûlait un lampion. On avait dû lancer la corde par-dessus ce filin pour ensuite hisser le supplicié à la force des bras. En se déplaçant sur la gauche, il en repéra l’extrémité attachée à la chaire, situé devant la colonne de droite.
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C'est tellement plus simple de discuter avec civilité, face à face, que de ramasser des morceaux de cervelle partout dans la maison, vous ne trouvez pas? Et c'est plus propre, aussi. P. 336
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Le Ku Klux Klan est une domination, déclara-t-il. Une de ces horreurs produites par la haine de l’homme envers l’homme, auxquelles on refuse de croire jusqu’au moment où on y est confronté, et dont on sait pourtant qu’elles se produiront à nouveau.
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Vidéo de Hervé Gagnon
Trois entre­vues en solo et en rafale avec des auteurs autour d'un même sujet: la musique dans la lit­téra­ture. Quand des auteur·rice·s men­tion­nent des titres musi­caux ou ajoutent des paroles dans leurs pages, cela ampli­fie notre com­préhen­sion de l'univers du livre et nous amène sou­vent vers la nos­tal­gie. Pour dis­cuter de musique dans la lit­téra­ture québé­coise, le Salon a invité Hervé Gagnon (Cross­roads: la dernière chan­son de Robert John­son), Richard Ste-Marie (Stig­mates) et Marie Hélène Poitras (La désidéra­ta) à des entre­tiens express. Ani­ma­tion: Valérie Roberts.
Avec: Hervé Gagnon, Auteur·rice Marie Hélène Poitras, Auteur·rice Richard Ste-Marie, Auteur·rice Valérie Roberts, Animateurrice
Livres: Désidérata (La). Stigmates Crossroads
Le Site Web du #SalonDuLivreDeMontreal : https://www.salondulivredemontreal.com/
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