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186 pages
Flammarion (01/06/1971)
4/5   1 notes
Résumé :
Le mouvement communaliste commence en France en 1870, au lendemain du 4 septembre. Tour à tour, Lyon et Marseille connaissent, avant Paris, une expérience de gouvernement direct, passionnément suivie par les démocrates du sud-est. Au printemps suivant, la capitale prend le relai et, cette fois, la vague révolutionnaire se brise dans les grandes villes avant même de s'être développée. Ainsi, les communards parisiens ne se présentent pas comme une avant-garde irrémédi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La Commune de Paris s'est retrouvée bien seule face aux "Versaillais" d'Adolphe Thiers.

L'auteure nous explique pourquoi les "Communes" dites de province ont échoué. Pour cela, elle utilise beaucoup d'articles de presse et d'extraits de livres de l'époque sans pour autant resituer et expliquer toujours les intervenants ainsi que les faits décrits.

Nous apprenons néanmoins que les campagnes n'ont pas bougé parce qu'elles ont subi l'influence des restes de l'aristocratie locales ainsi que de la bourgeoisie.
Concernant les villes, la propagande des amis d'Adolphe Thiers répandant le bruit que les Communards parisiens voulaient plonger la France dans la guerre civile, participa beaucoup a faire échouer les différentes tentatives d'instaurer des "Communes " notamment à Marseille, Lyon et Bordeaux qui auraient pu être d'un grand soutien a celle de Paris.

C'est un livre intéressant et instructif mais je pense qu'il faut une certaine connaissance de cette période pour appréhender tous les personnages et toutes les situations rencontrées dans cet ouvrage.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Combats, exécutions sommaires,cours martiales improvisées, ont fait entre 20000 et 35000 victimes soit le quart environ de la population ouvrière masculine de Paris.
Il y eu en outre 13450 personnes condamnées par les conseils de guerre de Versailles, contre 300 condamnations provinciales seulement.

Aux communards parisiens, l'enfer des peines infâmantes;
Pour les radicaux provinciaux, le purgatoire de l'exclusion politique.
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