Dans un état de somnolence, le narrateur entend un soir qui s'échappe de la radio le Concerto
K. 622, tombe sous son charme (en effet, comment résister à cette oeuvre magnifique?), n'a de cesse que de recréer l'émotion ressentie ce soir-là, lors de cette première écoute, de ce coup de foudre fulgurant. Il achète une première version (qui n'est pas celle entendue, puisqu'il n'a pas noté le nom de l'interprète), puis une deuxième (délicieux échange ici avec la vendeuse), on lui en offre une en cadeau, qu'il n'aime pas. Il n'aura de cesse que de se rendre en salle, pour entendre le concerto autrement, dans l'espoir peut-être de retrouver d'une certaine façon l'émotion de cette première écoute.
Une histoire qui aurait pu s'avérer très belle, inspirante, si elle avait été traitée avec un minimum de poésie (comme l'a par exemple réussi
Bernard Pingaud dans
L'andante inconnu), une passion communicatrice pour le concerto qui émeut, même à la centième écoute. Mais ici, l'auteur se perd dans les méandres des préparatifs menant au dit concert et il ne sera question de musique qu'à partir de la page 88 de 125).
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