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3,77

sur 1580 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Du surplace, j'ai fait du surplace, les pieds, lamentablement, collés aux pages, embourbé que j'étais et pourtant, oui, pourtant j'aime bien ce bonhomme là, son bouquin dans le grand magasin, dont j'ai oublié le titre, impeccable, à retenir et ses BD's aussi.
Mais là n'est pas le sujet;
Les dieux américains, au figuré s'entend, médias, presse, télé, ordinateurs, voitures, enfin tout ce qui est de la modernité d'un pays mais qui pourrait en être un autre, opposés aux dieux d'autres mythologies et ça en fait un paquet, croyez-moi. La guerre s'annonce entre ces deux parties, elle est imminente, on la sent, entre lignes, mais à la fin on l'attend toujours.
Mais bon ça c'est la trame, l'histoire c'est celle d'Ombre, un bonhomme qui se balade sans but et qui vit des aventures au cours de ses rencontres tout en ne sachant pas où il va (nous non plus d'ailleurs), ni pourquoi il y va (nonobstant la mort brutale de sa femme).

Bien sûr c'est le genre d'histoire qui peut être fichtrement intéressante pour autant qu'il y ait un tant soit peu de cohérence ou pour le moins un fil narratif tirant le lecteur par le bout de ses yeux. Point de cela et c'est quand même dommage même si, par-ci, par là, au fil des rencontres, une lumière appâte le lecteur, finalement, lamentablement sans saveur.
Cette fin qui est à l'opposé de l'entendement ou de l'attente, pourrait annoncer une suite (qui viendra peut-être?).

"Neverwhere", autre référence de Gaiman, est bien loin.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Alors que le thème était alléchant (les anciens dieux se révoltent contre les nouveaux pour qu'on ne les oublie pas), me semblant entrer dans une intrigue que j'allais dévorer, ma déception fut grande après les cent premières pages.

On s'enlise dans un récit très lent, on se perd dans des détails insignifiants, on fait des détours, qui même s'ils sont intéressants, n'apportent rien à l'intrigue principale. On finit par se lasser et j'ai hésité plusieurs fois à abandonner la lecture tant elle me frustrait par ce style d'écriture qui ne me correspond pas.

Bref, on commence par quelque chose qui nous tient en haleine et qui finit par nous irriter tellement on voudrait que ça avance plus vite. Encore un de ces livres en qui j'avais mis trop d'attente et qui m'a déçu. Dommage
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Curieuse manie chez les traducteurs de ne plus traduire les titres anglais. Enfin passons. "American gods" est un bon petit roman qui reprend sur le mode badin et avec drôlerie les grands mythes des guerres divines, tels qu'ils sont racontés dans les mythologies, à commencer par la grecque : en gros, une nouvelle génération divine cherche à supplanter l'ancienne. Mais l'auteur renouvelle le mythe en le traitant de manière très personnelle et surprenante. Neil Gaiman a recours plus volontiers à la "matière" scandinave, puisque son héros n'est autre que le dieu Odin, qui tire avec aisance et fourberie tous les fils de l'histoire, riche en intrigues, rebondissements et voyages. Ombre est un personnage principal très attachant, et au-delà de l'amusement que la lecture procure, on s'intéresse vraiment à son histoire, assez en tous cas pour être curieux de la fin et des péripéties.

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Bon, il faut vraiment que j'arrête de m'entêter à lire du Neil Gaiman, ça ne passe vraiment pas... Même si je pense avoir compris les messages et les réflexions qui sous-tendent le récit, je me suis profondément ennuyée, et j'ai du me faire violence pour retourner à ma lecture. Certes c'est bien écrit et riche en références, mais c'est trop lent, trop long, ça manque d'action et de mystères.
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Ce livre a été une déception.
J'ai trouvé ça long et assez ennuyant. Je n'ai pas une connaissance suffisante des divinités anciennes ou antiques pour que toutes les références qui y sont faites me parlent.
J'ai bien aimé Ombre et dans une moindre mesure Voyageur mais pas suffisamment pour accrocher à la succession des scènes semblant n'avoir que peu de liens entre elles.
Je pense être passé à côté de ce livre et aussi de son humour, sans doute critique de la société actuelle. Reste le côté absurde mais cela ne m'a pas suffit.
J'aurais mieux fait de l'emprunter à la médiathèque plutôt que de l'acheter !
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Voilà un de nombreux romans qui passe une fois de plus à côté de son sujet, peut-être est-ce du au fait que l'auteur est un adepte de l'univers des bandes dessinée. Pourtant le début est d'une excellente qualité, la scène d'Ombre arrivant dans le bureau du directeur de la prison m'a même donné des frissons. Après le roman se met en place avec un style à la Chuck Hogan comme je les aime. Pour ceux qui ont lu la lignée on sent que l'on va avoir droit à du très lourd. Mais hélas c'est le contraire qui se produit. Pour moi la première cause c'est que Neil Gaiman est trop dispersé. La seconde c'est qu'il ignore ce qu'il va mettre entre son point A et son point B. Et la troisième cause c'est qu'il ne maîtrisent pas assez son sujet mythologique truffé d'erreurs. Heureusement la fin du livre relève un peu la barre mais il est clair que le centre du livre est complètement insipide. On avait plus l'impression d'assister à une tournée des Pubs sur fond de Road movies plutôt qu'une vraie histoire qui avait à la base tout pour plaire. J'ignore encore si je lirais de bons présages et Anansi Boys car même si je suis intrigué par cette éventuelle suite je me dis que ce roman est loin de m'avoir convaincu. Cet auteur m'avait été conseillé mais je me rend compte que je l'avais peut-être sur-estimé. Bref je verrais si je me laisse tenté de nouveau qui sait...
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Bons moments dans ce livre, un peu long des fois, néanmoins ça ratisse tellement large qu'il y en a pour tous les goûts : Dieux déesses grands espaces morte vivants grandes villes trous paumés, ce qui m'a le plus déçu : le grand affrontement annoncé qui fait pschit mais j'ai bien aimé ce joyeux bazar Apple contre Odin, Walmart contre Horus etc etc...
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A peine sorti de prison, Ombre rencontre un étrange personnage, Voyageur, aussi sarcastique que malhonnête. Il s'agirait de Wotan, le roi des anciens dieux germaniques qui en serait réduit à de petites truanderies et à profiter de son statut pour séduire de pauvres gamines. Voyageur charge Ombre d'une mission un peu particulière, lui servir de garde du corps, de factotum et d'envoyé spécial. Mais en l'acceptant, il se retrouve au coeur d'un conflit qui le dépasse et qui oppose les anciens dieux de l'ancien monde (Odin, Thor, pour les nordiques, mais également les dieux de la mythologie grecque, hindoue ou égyptienne) à ceux du nouveau : la télévision, l'informatique, l'argent, la carte de crédit etc… Qui va l'emporter ? Et qui tire vraiment les ficelles de cette improbable histoire ?
American Gods est un roman-fleuve (604 pages) où l'on ne s'ennuie pas à la condition absolue de laisser cartésianisme et rationalisme au vestiaire. On nage dans la fantaisie et la loufoquerie la plus complète. En véritable disciple de Pratchett, Gaiman nous entraine dans un délire sans queue ni tête. Sa théologie est assez étrange. L'homme crée ses propres dieux et ne peut pas vivre sans eux. Au fur et à mesure que ceux-ci sont négligés, ils ne disparaissent pas, mais continuent à errer à la surface de la terre en ne réalisant pas grand-chose de bon d'ailleurs… En Amérique, les dieux « classiques » sont très malheureux car les habitants leur préfèrent d'autres dieux plus techniques ou plus matérialistes. Oeuvre complètement inclassable, pris au second degré, ce livre peut se lire comme une sorte de conte ou de fable philosophique. Gaiman a cru bon d'introduire des « interludes » qui n'apportent pas grand-chose à l'intrigue et alourdissent l'ensemble. le style est agréable, mais le livre m'a semblé inférieur à celui qu'il a écrit après, « Anansi Boys », plus réussi, moins brouillon, car plus détaché de l'influence de Pratchett.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Un classique de la fantastique / mythologie, que j'ai eu le plaisir de découvrir pour un challenge. Par moi-même, je ne pense pas que je l'aurais lu.
Alors, j'ai eu vraiment du mal par moment, notamment avec la longueur des passages, des personnages qui se succèdent, et il faut avoir une certaine connaissance de la mythologie en général (pas seulement grecque, égyptienne, nordique...). Pour autant, le récit reste accessible !
Le personnage de Ombre est vraiment intéressant. On s'attache à lui, et on n'a pas le cliché de l'homme ex-détenu qui fracasse des crânes et ne réfléchit pas. J'ai adoré sa douceur, sa tendresse, son empathie, un "gros toutou". L'histoire explore la création des nouveaux dieux, contemporains, et la disparition des anciens. On ne s'attend pas aux retournements de situation, et le récit reprend toujours du souffle au moment où tout semble calme.
Une bonne recommandation !
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Neil Gaiman nous livre ici un récit original par lequel on se laisse vite emporter. c'est notamment grâce à son habileté à faire coexister les dieux de différents mythologies et à les faire cohabiter avec les simples mortels. Paradoxalement, il nous offre une vision assez "réaliste" des dieux . Malgré tout, le roman comporte quelques longueurs
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