AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782226315540
72 pages
Albin Michel (30/09/2015)
3.97/5   95 notes
Résumé :
À la veille de son mariage, une jeune reine décide de quitter son palais pour aller délivrer une princesse prisonnière d un sortilège de sommeil. Elle laisse sa robe de mariée, revêt sa cotte de maille, se pare de son épée et enfourche son cheval. Entourée des nains qui l accompagnent et la protègent, la reine traverse un tunnel sous la montagne et avance vers le royaume endormi. Bientôt, un château apparaît dans le lointain. Ses murs sont recouverts de ronces et de... >Voir plus
Que lire après La belle et le fuseauVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 95 notes
5
9 avis
4
14 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Vous connaissez tous l'histoire de Blanche-Neige créée par les Frères Grimm ? Vous connaissez aussi l'histoire de la Belle au Bois Dormant, écrite par Charles Perrault ? Voici venir contée l'histoire de la Belle et du Fuseau. Comme annoncé dans le titre de cet article, vous ferez face aux deux contes détournés de leur histoire originelle et mélangés l'un à l'autre.

En effet, l'histoire se passe dans deux royaumes voisins, Kanselaire et Dorimare, juste séparés par une chaîne de montagnes que l'on dit infranchissable par quiconque voudrait passer par-dessus. La Reine de Kanselaire va bientôt se marier, et au lieu d'être heureuse, elle est mélancolique à l'idée de perdre sa liberté. Alors qu'elle essaie sa robe de mariée, une rumeur lui vient aux oreilles : d'après les dires des habitants du royaume, une malédiction s'étendrait dans le royaume voisin, et menacerait la quiétude de Kanselaire. La jeune reine va alors voir une occasion d'échapper à son mariage imminent. Elle part en expédition accompagnée de trois nains, habitants de la montagne, afin de résoudre le mystère et de stopper la malédiction.

Au fil de l'histoire, les illustrations de Chris Riddell vont créer chez le lecteur une ambiance gothique d'exception : le noir et le doré s'allient pour donner vie à la magie dans son état pur, c'est-à-dire bénéfique comme maléfique, sans distinction aucune. Les fleurs des ronces sont représentatives de cette ambiguïté. Dès la couverture, les ronces s'entremêlent comme pour former une dentelle ornant la couverture, à la façon des livres anciens. Les épines du rosier et la couleur des fleurs donnent aussi le ton : l'histoire sera effrayante (voir la silhouette fantomatique de la Belle au Bois Dormant en fond de couverture).

Pour l'écriture du livre, c'est à Neil Gaiman que l'on doit cette revisite pour le moins osée. L'auteur se réapproprie totalement les deux contes et en propose une version sombre et pleine d'imagination. Gaiman leur insuffle également une bonne dose de modernité, aussi plaisante que déroutante. La psychologie des personnages est en effet bien différente de celle des contes originaux : Blanche Neige n'est plus une frêle et fragile jeune fille en péril mais une reine indépendante qui n'hésite pas à se vêtir d'une armure pour sauver une princesse. Quant à la Belle au Bois Dormant, elle est loin d'être aussi douce et innocente que dans la version originale... le noir et blanc convient ici parfaitement à l'histoire, contribuant à la noirceur du texte, autant qu'à son charme.

Si vous avez aimé Coraline, vous aimerez ce livre : c'est le même auteur !
Commenter  J’apprécie          100
Réécriture de contes, entre Blanche-Neige et La Belle au bois dormant, cet album jeunesse nous livre un récit croisé entre deux princesses célèbres dans un cadre beaucoup plus sombre et plus moderne.


Nous sommes dans le royaume qui jouxte celui de Blanche-Neige, devenue reine et qui approche de ses noces sans réel enthousiasme. Trois nains, qui avait décidé d'aller lui acheter de la soie comme présent de mariage, trouvent un pays troublé. C'est que depuis quelques temps, une malédiction se propage dans le royaume, endormant tous les êtres vivants sur son passage. Alors que les habitants préparent leur évacuation, les trois petits hommes rapportent les sombres nouvelles à la Reine. Loin de se laisser impressionner, Blanche-Neige fait alors évacuer ses propres citoyens, confit les reines du pouvoir à son premier ministre et, parée de sa cote de mailles, prend son destrier et son épée pour aller dans le royaume maudit en question. Si elle a survécu à un an de sommeil magique, sans doute pourra-t elle survivre au fléau de sommeil qui ronge le pays voisin? Accompagnée des trois mineurs , la jeune femme se met en route.


Tout d'abord, je suis impressionnée par la qualité du texte, vraiment magnifique et doté d'un vocabulaire soutenu. Néanmoins, compte tenu de cela, ce conte sera sans doute un peu difficile à lire pour les moins de 10 ans. de toute manière, vu la complexité de l'histoire, surtout la fin, je pense que ce conte servira mieux le premier cycle secondaire, nos 13 à 15 ans et plus.


Ce conte réinventé et croisé est hautement féministe, en ce sens où les hommes et les femmes sont égaux. Ici, Blanche-Neige règne sur son pays et le fait bien. Ce n'est pas juste la parure en robe traditionnelle, mais une femme qui donne des ordres cohérents et prend les armes pour défendre sa nation. Et la nouveauté? Cette Reine doute. Elle ne sait pas si ce mariage avec le prince - prince qui ne fait pas grand chose d'ailleurs- est vraiment la voie à suivre. Et vous noterez que ce n'est pas parce qu'elle craint que le prince prennent toute la place, non, elle le formule bien au début: elle se voit devenir mère, souveraine ET guerrière ( sur le champ de bataille). Pour une rare fois, nous avons une VRAIE reine, l'égale d'un Roi.


Et cette même Reine est appelée à briser la malédiction de la princesse endormie ( l'alter égo de la Belle au bois dormant), mais oh, surprise, nous ne sommes pas en présence de celle que nous croyions avoir affaire. Gaiman réinterprète les évènements entourant sa longue séance de dodo et donne aux habitants du royaume endormis un rôle beaucoup plus actif, presque "zombiesque".
Ce n'est donc pas un conte tout beau tout rose, mais presque horrifiant. Certains détails dans le dessin - vraiment beau - viennent accentuer cette impression, comme la présence des crânes un pue partout, dont le couvre-lit de Blanche , les coquelicots noirs - dont ceux sur la couverture - le fuseau tranchant, les toiles d'araignée, les habitants en pleine crise de somnambulisme, etc. On flirte avec le genre ténébreux de Tim Burton, mais venant de Gaiman, ce n'est pas non plus surprenant - pensons à Coraline.


Attention, divulgâche.


L'antagoniste, à savoir la Belle aux bois dormant, se sert en réalité de son peuple pour se rajeunir au moyen d'un fuseau, qui tisse le lien vitale autours de celui-ci. C'est pourquoi ces gens sont plongés dans le sommeil. Ainsi, nous avons une "méchante" qui se voue un tel amour pour elle-même qu'elle prête à sacrifier la vie d'autrui à cette fin. En même temps, n'est-ce pas ainsi qu'on calcule la beauté et donc la valeur d'une femme? À sa jeunesse? Elle offre même à Blanche-Neige le rôle de Reine consort, mais attention, un rôle inférieur, qui n'implique aucune égalité, mais bien une soumission. Un petit axe LGBT ici?


C'est donc une histoire assez intéressante que celle-ci, mettant en vedette des personnages féminins définitivement modernes et assumées. Il y a tout de même une certaine lenteur dans le récit , peut être à cause des descriptions, mais c'est vraiment pardonnable. le texte est soignée, les illustrations sont belles, le récit troublant mais captivant, et le final s'ouvre sur quelque chose d'inédit - enfin, pour une version de Blanche-Neige. Et j'aime beaucoup cette couverture transparente, qui évoque les toiles d'araignées du récit.


On doit les superbes images à l'auteur et illustrateur Chris Riddell, auteur d"Apolline", de "Lili Goth et , plus récemment, des "Chroniques perchées". On doit à Neil Gaiman, qu'on ne présente plus,"Coraline" et plusieurs excellents romans fantastiques chez les adultes.


Un excellent album pour les presque-ado amateurs de récit un peu horrifiant et les contes réinventés, ou les plus vieux qui apprécie ce style.


Catégorisation: Album Contes et Légendes Réinventés anglais, littérature jeunesse adolescente, premier cycle secondaire, 13-15 ans+
Commenter  J’apprécie          00
Je trouve dommage que l'on parle si peu de l'objet livre lui-même, lorsqu'on a un format papier et non une version numérique sous les yeux! Belle édition que ce livre écrit par Neil Gaiman en 2014 et illustré par Chris Riddell. Il est d'une taille comics, couverture rigide,avec une élégante jaquette translucide dont les ronces laissent apparaître une belle endormie sous le titre... Les illustrations très détaillées, en noir et blanc avec une touche de doré, rappellent un peu les gravures de Gustave Doré et enluminent littéralement le récit, renforçant de ses crânes et de ses lianes épineuses et fleuries l'ambiance douce et mortifère de ce conte dépourvu de nom humain.

En effet, pas de Blanche-Neige ici, mais une reine brune au teint de neige qui dormit une année veillée par des nains avant d'être réveillée par un prince, pas de fée Carabosse mais une Sombre Altesse... Pourtant les personnages sont bien caractérisés: brune et svelte reine (quelle tête donne Chris Riddell à la reine au réveil, future mariée, et saisie d'un certain malaise à cette idée!) , blonde endormie à dents du bonheur, et depuis les nains jusqu'aux parents royaux endormis, en passant par l'aubergiste, le dessinateur fait de fort belles trognes. Les royaumes et villes par contre ont droit à leur nom: Kanselaire, forêt d'Acaire, ville de Stede, Dorimar...

Avec cette relecture de la Belle au bois dormant comme une suite de Blanche Neige, astucieuse utilisation de leur point commun (un sommeil enchanté), Neil Gaiman sait économiser son écriture, essentielle et avec un humour distancié (en tout cas la traduction de Valérie le Plouhinec la retranscrit comme telle).

Le voyage au milieu d'un royaume endormi s'avère plus angoissant que prévu, avec des dormeurs qui semblent exprimer les rêves de la princesse, plus que les leurs propres, foules aux yeux fermés qui poursuivent lentement, tels des zombies, la Reine et les trois Nains, les quatre seules personnes éveillées à plusieurs lieues à la ronde.
Dès l'instant où la vieille apparaît, on se doute que quelque chose semble dérailler par rapport à ce que l'on connaît du conte, mais impossible de mettre le doigt dessus... Bien que la Reine échappe au fléau du sommeil, parfois des hallucinations ou des souvenirs l'assaillent comme des attaques oniriques, menaçant à tout moment de lui faire rejoindre la cohorte inconsciente. Iels arrivent tout de même jusqu'à la belle endormie, mais vraiment quelque chose ne va pas... Mais quoi? Ce n'est qu'à la fin qu'on se rend compte de la manipulation à laquelle s'est livré l'auteur. Comme chez Agatha Christie, on assiste à un bluffant retournement de situation! J'aime tellement cette façon de nous encourager à voir les choses d'un autre point de vue et de nous méfier des apparences.

Neil Gaiman ne sachant céder à la facilité du happy end (qu'il soit classique ou disneyen), il nous offre, loin de tout romantisme obligé, un peu comme pour Odd et les géants de glace ou L'étrange vie de Nobody Owens , une fin ouverte à toutes les possibilités, à la fois frustrante et stimulante, comme la vie.





Commenter  J’apprécie          40
Revisiter les contes les plus célèbres implique toujours une certaine prise de risque. Dans le cas de "La belle et le fuseau", ce n'est pas un, mais deux contes qui sont revisités ! La belle au bois-dormant et Blanche Neige sont ici réunies dans une même histoire.

C'est à Neil Gaiman que l'on doit cette revisite pour le moins osée. L'auteur se réapproprie totalement les deux contes et en propose une version sombre et pleine d'imagination. Neil Gaiman leur insuffle également une bonne dose de modernité, aussi plaisante que déroutante. La psychologie des personnages est en effet bien différente de celle des contes originaux. L'auteur s'éloigne volontairement et habilement des clichés. Ainsi, Blanche Neige n'est plus une frêle et fragile jeune fille en péril mais une reine indépendante qui n'hésite pas à se vêtir d'une armure pour partir sauver une princesse. Quant à la Belle au bois-dormant, elle est loin d'être aussi douce et innocente que dans la version originale... Je ne vous en dis pas plus, ce serait vous gâcher une partie de l'histoire !

Si le travail de réécriture de Neil Gaiman, sombre et envoûtant, est de qualité, les illustrations de Chris Riddell le sont tout autant. Comme j'ai pu le dire dans de précédentes chroniques (sur la série "Apolline", "Les chroniques du bout du monde" ou encore "Les aventuriers du très très lointain"), le talent de Chris Riddell n'est plus à démontrer. Il fait partie de mes illustrateurs préférés. Son graphisme unique emmène le lecteur dans un univers imaginaire aussi riche qu'intriguant. Les détails fourmillent dans chacune des pages. Le noir et blanc convient ici parfaitement à l'histoire, contribuant à la noirceur du texte, autant qu'à son charme.

Une relecture de contes intelligente, tant sur le fond que sur la forme. Je conseillerai plutôt ce livre aux adolescents et aux adultes car la manière dont sont revisités les deux contes est assez particulière, pas adaptée aux enfants.
Commenter  J’apprécie          70
Un conte sombre et original, élégamment illustré par Chris Ridell.

C'est sans surprise que j'ai adoré l'atmosphère de cette histoire. Comme je m'y attendais, cette réécriture des contes de Blanche Neige et de la Belle au Bois dormant est un brin étrange mais pas mélancolique pour autant. Les illustrations qui l'accompagnent sont d'une grande force, d'une netteté impressionnante et renforcent ce climat particulier. Tous les dessins sont en noir et blanc, avec quelques touches de doré par ci, par là, ce qui apporte la petite touche de fantaisie qui rappelle quand même que l'on reste dans le domaine de l'imaginaire et de la féérie.

Je dois avouer que je ne destinerais pas forcément ce livre à des enfants. Certains passages et/ou illustrations ne sont pas forcément à la portée des plus jeunes. de même que les propos nuancés du récit sur par exemple la vision du mariage. Ici, pas de ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. La jeune reine prend son destin en main, c'est elle qui part au devant du danger en laissant le prince à la maison. Neil Gaiman réutilise les codes du conte traditionnel tout en renversant les clichés habituels. Son héroïne est loin de ressembler à la Blanche Neige originelle qui chante avec les oiseaux et fait le ménage dans la maison des nains. de même que La belle au bois dormant, qui n'est pas la victime innocente que l'on imagine. S'il reprend l'histoire de Blanche Neige et nous livre sa vision de la suite, en revanche pour la Belle au bois dormant, Neil Gaiman réinterprète les origines de son sommeil légendaire.
Un de peu de nouveauté et de modernité ne fait pas de mal et c'est ce qui m'a plu dans ce récit.

Je suis donc enchantée et convaincue par ce très beau livre que je relirais avec plaisir à l'occasion. Mention spéciale pour les illustrations qui sont magnifiques et pour la couverture souple brillamment conçue.

Je poursuivrai très bientôt ma découverte de Neil Gaiman en puisant dans ses nombreux autres ouvrages, quant à Chris Ridell, je vais désormais suivre de très près ses prochaines contributions.
Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (1)
Elbakin.net
07 octobre 2015
On pouvait attendre tellement plus d’une réécriture de la Belle au Bois Dormant sous la plume de Neil Gaiman!
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
La reine s’éveilla de bon matin ce jour-là.
- Une semaine, énonça-t-elle à voix haute. Dans une semaine à compter d' aujourd’hui, je serai mariée.
Cela paraissait aussi improbable que définitif. Elle se demandait ce qu’elle éprouverait une fois dans sa peau d’épouse. Ce serait la fin de sa vie, décida-t-elle, si la vie était le temps du choix. Plus qu’une semaine après quoi elle n’aurait plus aucun choix devant elle. Elle régnerait sur son peuple ; elle aurait des enfants, peut-être mourrait-elle en couches, peut-être à un grand âge, peut-être à la bataille. Mais le chemin vers sa mort, un battement de cœur après l’autre, serait toute tracée.
Commenter  J’apprécie          50
- Des braves, des femmes aussi, dit-on, ont tenté de se rendre dans la forêt d'Acaire, d'atteindre le château au cœur de la forêt, d'éveiller la princesse, et en l'éveillant de réveiller tous les dormeurs. Mais tous ces héros, jusqu'au dernier, ont perdu la vie dans la forêt, assassinés par des bandits, ou embrochés sur les épines des rosiers qui encerclent le château...
- L'éveiller comment ? questionna le nain de taille moyenne - le poing toujours serré sur sa pierre, car il ne perdait jamais le sens des priorités.
- Par la méthode habituelle, dit la servante en rougissant. Du moins celle que donnent les contes.
- Je vois ! clama le plus grand. Un seau d'eau froide dans la figure en criant "Debout, debout !"
Commenter  J’apprécie          40
C'était le royaume le plus proche de celui de la reine, à vol d'oiseau, et pourtant même les corbeaux ne volaient pas jusque là-bas.

Vous croyez peut-être avoir déjà lu cette histoire. Celle d'une reine sur le point de se marier. De nains courageux, honnêtes et travailleurs. D'un château prisonnier des ronces et d'une princesse qui, dit-on, aurait été maudite par une sorcière et condamnée à dormir à jamais.

Mais cette fois-ci, pas de noble prince chevauchant son fier destrier. Ce conte de fées est tissé avec un fil maléfique, qui se tord et s'enroule, éblouit et étincelle. Une reine pourrait bien devenir une héroïne, si une princesse devait être secourue.
Commenter  J’apprécie          10
On a le choix, songea-t-elle lorsqu’elle fut restée assez longtemps assise. On a toujours le choix.
Elle en fit un.
La reine se mit en route, et les nains la suivirent.
- Vous êtes consciente que nous marchons vers l'est, n'est-ce pas ? lui dit un de ses nains.
- Oh, oui, répondit la reine.
- Alors ça va.
Et ils s'en allèrent en direction de l'est, tous les quatre, tournant le dos au couchant et aux contrées familières, pour s'enfoncer dans la nuit.
Commenter  J’apprécie          10
Ils avaient des noms, ces nains, mais les êtres humains n'étaient point autorisés à les connaître, ce genre de choses étant sacrées.

La reine aussi avait un nom, mais par ces temps on ne l'appelait plus que Majesté. Les noms n'abondent pas dans ce récit.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Neil Gaiman (39) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Neil Gaiman
Découvrez un extrait de la fière Béa Wolf, porte-drapeau de la cabane Coeur-d'arbre, lu par Boulet ! La cabane de Coeur-d'arbre est un sanctuaire créé par des enfants infatigables qui passent leurs journées à jouer, à manger des sucreries, à faire des bêtises et à repousser l'ombre de l'âge adulte. Mais un jour, leur sinistre voisin Grindle s'attaque à Coeur-d'arbre et transforme une dizaine d'entre eux en adolescents boutonneux ! Les survivants du premier assaut réclament un nouveau champion capable de les protéger… Ils ont besoin de Béa Wolf!
Bea Wolf raconte aux enfants une épopée glorieuse, mordante, profondément stupide et drôlement profonde." – Neil Gaiman Dessins de : Boulet Texte de : Zach Weinersmith Traducteur : Aude Pasquier
Plus d'infos : https://www.albin-michel.fr/bea-wolf-9782226479235
+ Lire la suite
autres livres classés : contesVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (181) Voir plus



Quiz Voir plus

Les livres de Neil Gaiman

Coraline découvre un autre monde qui semble plus agréable que la réalité. Mais pour y rester, il faut...

offrir son âme à une sorcière
manger une araignée vivante
se coudre des boutons à la place des yeux
oublier son passé
chanter du karaoké

10 questions
111 lecteurs ont répondu
Thème : Neil GaimanCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..