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3,9

sur 592 notes
Un conte fantastique mêlant des souvenirs d'enfance à une magie qui frôle l'horreur. Mais vus par les yeux d'un gamin de 7 ans, les monstres sont finalement aussi étranges que les parents, et le roman ne cesse de rappeler la distance folle qui sépare l'univers des enfants à celui des adultes.
C'est d'ailleurs son point faible : le protagoniste n'a que 7 ans, pas plus de courage ou de jugeote qu'un gamin ordinaire, il subit et observe tout ce qui se passe sans jamais vraiment comprendre, sans rien décider, il se laisse porter et se contente de courir quand ses tripes lui hurlent de fuir. C'est un peu frustrant, surtout que je suis habitué à une littérature jeunesse pleine d'enfants qui sont face à des dilemmes, qui prennent leur destin en main, et qui deviennent adultes d'une manière ou d'une autre. le protagoniste de ce roman reste un enfant terriblement ordinaire, et avoue même à la fin que cette histoire ne l'a pas changé.
Autre petit reproche : les gentils sont tellement gentils, parfaits et puissants qu'ils font un peu tâche dans cet univers à la fois réel, cruel et très original.
J'ai quand même dévoré le livre ! Neil Gaiman développe un style autobiographique très crédible et un monde magique mystérieux et fascinant. Plusieurs scènes sont vraiment marquantes, les thématiques sont fortes, et il se dégage une ambiance unique.
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Ce qui m'a de suite attiré avec ce livre c'est tout d'abord sa magnifique couverture qui a attiré mon regard et les bons articles des blogueurs qui m'ont donné envie de le découvrir. de plus, le côté fantastique du livre m'intriguait.

L'histoire débute par le retour du personnage principal dans son village natal lors de funérailles. Ils remémore alors un moment marquant de son enfance: sa rencontre avec Lettie, une jeune voisine de dix ans avec qui il se lie très vite. Il découvre alors un monde nouveau et plein de surprises...

Le style d'écriture de l'auteur m'a plu, je ne le connaissais pas alors qu'il a déjà écrit de nombreux livres. Ce fut donc une totale découverte. Très vite, je voulais aller au vif du sujet: que s'est-il passé quand le héros avait sept ans ? Bon, au final, je suis restée sur ma fin. Certes, c'est un joli conte avec une écriture qui nous rapporte bien la sensation que c'est un petit garçon qui nous raconte, mais l'intrigue en elle-même m'a laissée un peu perplexe. Je pense que je m'attendais à tout autre chose d'où ma déception première.

Cependant, ce petit garçon est réellement attachant et on se place très vite à sa place. Je suis donc allée au bout de ma lecture et globalement j'ai apprécié. Les personnages sont très intriguant surtout la famille de Lettie qui semble savoir plus de choses que le personnage principal.

L'ambiance mystérieuse est vraiment bien construite et réussie même si par moments j'étais un peu perdue et pas sûre d'avoir bien compris non plus. A noter, que chacun pourra donner sa version sur ce qu'a vécu le petit garçon car aucune explication claire ne nous ait donné.

Je pense tenter de lire d'autres livres de cet écrivain en espérant apprécier un peu plus cette fois-ci...
Lien : http://aujardinsuspendu.blog..
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Je ne suis pas une groupie. Je ne cours pas après les dédicaces, je ne harcèle pas les auteurs, je ne fouille pas leurs poubelles. Mais quand j'ai eu en main le dernier titre de Neil Gaiman, j'étais hystérique. Parce que même si je n'ai pas aimé tous ses romans (je n'ai jamais fini American Gods, par exemple), j'ai été marquée à vie et au fer rouge par certaines de ses nouvelles des recueils Miroirs et fumée et Des choses fragiles, amusée par de bons présages, traumatisée par l'Autre Mère de Coraline, et émue et profondément touchée par les récits de la bande dessinée Sandman dont il est scénariste.

Bref, venons-en à L'Océan au bout du chemin. de plus en plus emballée au fil de ma lecture, j'ai laissé reposer un peu mon ressenti avant de rédiger cette chronique, et j'ai le plaisir de vous annoncer que mon enthousiasme n'a pas baissé d'un poil.

Neil Gaiman nous propose un roman subtil, une plongée dans le fantastique le plus cru, le plus dépouillé qui soit. L'immersion dans le monde de l'enfance (puisque l'auteur-narrateur se souvient de faits qui ont eu lieu alors qu'il n'avait que 7 ans) aide à créer une atmosphère simple, un monde dans lequel il suffit de faire un pas de côté pour que le banal étang de ferme se transforme en océan nourricier et détenteur de tous les savoirs du monde. le jeune ersatz de Neil Gaiman est prêt à accepter les événements les plus étranges comme une évidence, et tout coule de source à ses yeux comme à ceux du lecteur, entrainé par le flot du récit.

Mais l'histoire n'est pas un long fleuve tranquille ! le malaise qu'on pouvait ressentir à la lecture de Coraline n'est jamais bien loin (brrr, cette Ursula qui rend étrangère même la rassurante figure paternelle, quelle angoisse !), et le terme d'inquiétante étrangeté (Unheimliche)s'applique parfaitement à ce récit. L'irrationnel fait irruption dans le quotidien, le paysage familier et l'intime, bouleversant les repères et oscillant entre la peur et la fascination pour les trois femmes de la famille Hempstock.

Alors que le jeune garçon retrouve peu à peu la mémoire, c'est également une réflexion sur le souvenir, la nostalgie et le temps qui transforme les choses.

C'est un livre très riche malgré son apparente simplicité, et c'est sans conteste mon gros, gros coup de coeur de cette année 2014 ; le roman a d'ores et déjà obtenu le prix Locus 2014, et devrait en collectionner quelques autres !
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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Un nouveau roman de Neil Gaiman ? Je le veux !! J'ai adoré Coraline et L'étrange vie de Nobody Owens, deux romans pour la jeunesse, fantasmagoriques et poétiques. Ces livres ne sont ni plus ni moins que des odes à l'imagination. Alors quand j'ai appris que l'auteur proposait cette fois-ci un roman pour adultes, j'ai un peu craint de perdre la rêverie innocente qui caractérise ses écrits. Point du tout. du tout, du tout. Il y a même tellement plus que ça !

le livre commence de façon assez classique pour un Gaiman. Un homme revient dans la ville de son enfance. Il retourne dans sa maison et les souvenirs commencent à refaire surface. En se rendant au bord de la mare au fond du jardin, il se revoit discutant avec sa voisine, Lettie Hempstock, âgée de 11 ans « depuis longtemps », alors que lui n'en avait que 7. Peu après leur rencontre, un événement a bouleversé son quotidien. Un homme est retrouvé assassiné dans sa voiture, garée non loin de chez lui. Cette découverte macabre débouche sur l'introduction du surnaturel dans la vie du petit garçon. Comme toujours avec Neil Gaiman, on n'est jamais trop sûr de savoir si George rêve ou si on est dans un roman fantastique. La réponse serait, comme d'habitude, à vous de choisir !

C'est une histoire aussi triste qu'étrange, parce qu'on s'est que ce voyage arrivera fatidiquement à son terme. C'est une histoire oppressante parce qu'on ne s'attend pas à ce qu'elle prenne cette tournure. C'est un rêve parce qu'elle prend pied dans la réalité pour mieux lui échapper. Quand la dernière page est tournée, on n'a qu'une envie : revenir à la première !

Ce roman était fantasmagorique. Il questionne le pouvoir de l'homme à rendre réel ce qui ne l'est pas et inversement. Il interroge aussi les limites de l'imagination. Gaiman fait du Gaiman, à l'image de ce qu'il a écrit jusqu'à présent, en plus violent. C'est tout ce que j'aime et je ne peux que vous le recommander !
Lien : http://mariae-bibliothecula...
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Un roman surfant sur la frontière du réel et de l'irréel, un conte enfantin à la fois fantastique et contemporain.

Un homme conduit sa voiture vers sa ville natale où sa famille l'attend pour de funestes raisons. Ce retour après tant d'années d'absence ne l'enthousiasme pas et il décide de poursuivre sa route au bout de ce chemin d'enfance où la ferme des Hempstock renfermant ses troubles secrets, le rappelle à ses souvenirs, à ses peurs et ses croyances les plus juvéniles.

C'est l'histoire d'un petit garçon, l'année de ses 7 ans, peu ordinaire, ayant peu d'amis, il s'isole régulièrement dans ses livres. Suite au suicide d'un locataire de ses parents, il rencontre Lettie Hempstock, une fille de 4 ans son aînée, intrigante et passionnante à la fois, ils se lient rapidement d'amitié. A travers la propriété de la famille Hempstock, exclusivement féminine, il découvre un univers imaginaire et sa rencontre avec « une puce » va bouleverser son quotidien. Il se retrouve face à un monstre, Ursula Monkton, embauchée comme gouvernante et qui peu à peu prend possession de sa vie. Heureusement Lettie et les siens sont là et leur art magique, sans vraiment en être, le sauvera. On est donc embarqué dans les souvenirs de ce garçon de 7 ans ; un chat aimant écrasé, un exploitant minier joueur et suicidaire, une petite fille intrépide aux pouvoirs étranges et courant au travers de terres fantastiques peuplées de créatures malfaisantes, amoureuse de son « océan », une simple marre au fond du jardin.

Le petit garçon est un personnage symbole de l'enfance et de son imagination débordante. A travers sa mémoire, on suit une aventure proche de l'imaginaire et du fantastique, relatant ses peurs les plus enfouies. Lettie est une petite fille courageuse et téméraire. Son inattention causera cependant malheur et graves conséquences. Avec sa famille (La mère et la vieille Hempstock), elles forment un trio atypique, proche de sorcière sans les potions et les sortilèges et de bonne fée sans baguette et sourire apaisant. Elles sont toutes trois de fortes personnalités attachantes et apportent une aura fantastique au récit. Par ailleurs, leur terre est emprunt d'un peu de magie, un univers rapporté d'un ailleurs inconnu. Les parents et la soeur du petit garçon sont quant à eux bien ancrés dans le réel. Les deux parents mènent leur vie, difficiles financièrement et décident de louer la chambre de leur garçon pour aider les fin de mois. La petite soeur est quant à elle une vraie peste.

Neil Gaiman à une plume parfaitement équilibrée entre simplicité, justesse et poésie mythique du récit. Il propose un conte qui fait continuellement douter le lecteur ; est – ce réel ou non ? Sans jamais sombrer dans les clichés du genre. le récit est épuré, concis, sans longueurs. Par ailleurs, le format de la maison d'édition accentue la facilité et la fluidité de lecture, c'est très agréable. On peut également ajouter que la couverture est sublime et donne le ton du texte ; un océan d'imaginaire.

En bref, une belle découverte que ce roman, surtout que je ne connaissais pas encore cet auteur ! A lire.

Je remercie Babelio et les éditions le Diable Vauvert pour ce partenariat.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
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Vite lu bien lu, une histoire qui s'apparente à un conte . Un conte cruel, cependant. L'une de ces histoires qui vous font disparaître sous les couvertures la nuit venue, à l'affût du moindre craquement suspect dans la maison endormie.

Une histoire d'enfance, de peur et d'amitié. Celle du narrateur, âgé de 7 ans, à qui de drôles de choses arrivent. le nouveau locataire de ses parents écrase son chat en arrivant, la voiture familiale est volée et l'on retrouve un cadavre à l'intérieur, des pièces de monnaie anciennes apparaissent là où il ne faudrait pas ... Heureusement il y a Lettie. Onze ans, un caractère bien trempé, elle vit avec sa mère et sa grand-mère dans la ferme voisine, presque au bout du chemin. Lettie qui connaît la raison de ces mystères, Lettie qui cherche à protéger son jeune ami, qui parle un langage plus vieux que le monde, qui commande aux bêtes et aux choses. Lettie, qui sait que la mare de la ferme est en réalité un océan.
Mais qui n'a pas prévu la maladresse du garçonnet durant une incantation, une maladresse lourde de conséquences ...

Ce n'est pas mon roman favori de Neil Gaiman, mais on y retrouve le style qu'il manie si bien, qui nous donne l'impression de participer à l'histoire dès le début. Une bonne part de peur et de mystère aussi, avec des effets de surprise bien amenés. Des personnages attachants et chaleureux, une créature diabolique et malheureuse, tout est là pour passer un bon moment.
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Sur le banc face à la mare aux canards, dans le jardin de la maison au bout du chemin, un homme se remémore une période oubliée de son enfance.
Il se souvient que devant lui, ce n'est pas une mare aux canards, mais un océan.

À 7 ans, le petit garçon qu'il était alors passait ses journées dans ses livres avec son chaton.
Mais le jour où le prospecteur d'opales est retrouvé mort dans la Mini blanche, plus rien n'est plus pareil. le chat ne l'accompagnera plus. Lettie lui fait découvrir un monde nouveau, tellement étrange qu'il pourrait sembler être totalement parallèle, mais qui n'est en réalité que la face cachée d'un monde dont nous ne saisissons pas toute l'étendue.

L'univers fantastique dans lequel nous plongeons est peuplé de monstres auquel le narrateur - après avoir lâché la main de Lettie dans la plaine au ciel orange - fait face.
Les Hempstock, ces trois femmes hors du temps, détiennent des pouvoirs capable de modifier le monde tel que nous le connaissons alors même qu'il est régi par des règles insaisissables. Leur langage et attitude campagnarde transcendent avec leur savoir et leur côté plein de mystère. Elles m'ont brièvement fait penser à un personnage de la série "Dark", enfin, plutôt trois personnages : en effet, trois versions de lui-même en tant qu'enfant, adulte et personne âgé se retrouvent au même endroit au même moment pour faire en sorte que le cours du temps se déroule tel qu'il est sensé se dérouler. Ici, les trois Hempstock ne sont néanmoins pas les mêmes personnes puisqu'elles sont mère et grand mère (bien qu'elles n'aient jamais eu de père ?), mais j'ai tout de même trouvé intéressant de comparer ces deux situations.

Quoi qu'il en soit, cette plongée dans l'océan au bout du chemin a été un plaisir du début à la fin !
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L'imaginaire de l'enfance

Je commence à être assez peu étonnée par l'imagination de Neil Gaiman. Pas dans le sens : je m'en lasse. Mais plutôt dans le sens : je sais que je vais être surprise. Encore une fois, il m'a enchanté. Il s'attaque ici à des événements vus par un enfant et les souvenirs qu'il en a à l'âge adulte. C'est vrai que les enfants ont cette capacité incroyable à voir du merveilleux là où il n'y a que mystères et questions. C'est un don que l'on perd à l'âge adulte, bien malheureusement, même si certains d'entre nous (et moi la première) tente de raviver cette faculté et de la nourrir. Parce-qu'au fond, la vie est tellement plus intéressante si l'ombre sur le mur du fond est une créature qui nettoie le monde des « anomalies ».

Neil Gaiman a beau être adulte, il a cette capacité à transformer la réalité en un monde merveilleux. On suit le personnage principal auquel on se doute, au début, qu'il extrapole beaucoup de choses. Et pourtant, au fil de la lecture, on se prend à laisser ces doutes de côtés et à se demander, cette fois, s'il ne s'agirait pas de la réalité, ce qu'il voit. Trois générations de femmes un peu sorcières semblant jouer avec le tissu du Temps, des puces étranges et dangereuses, des ombres menaçantes et inquiétantes. Gaiman parvient à donner une tonalité réelle à tout ça et rien que pour ça, je lui tire mon chapeau.

L'horreur fantastique

Contrairement à Stardust (mon livre préféré de Gaiman) où il s'agit d'un conte reposant sur les techniques et le schéma narratif des contes, L'océan au bout du chemin relève plutôt de l'horreur fantastique. Je ne suis pas une pro du genre même si j'ai lu un peu de Lovecraft mais on retrouve, selon moi, cette ambiance angoissante d'une menace dont on ne connaît pas le nom.

Je dois dire qu'à certains moments, j'avais presque envie de regarder derrière mon épaule pour voir si je n'étais pas suivie par quelque chose d'inquiétant. Ce thème de l'horreur fantastique n'est pas vraiment nouveau pour Gaiman qui est le scénariste du comics Sandman. Dans cette bande dessinée, le rôle principal est campé par le Sandman, gardien du royaume des rêves et frère de la Mort. Son univers n'est ni tout beau ni tout gentil et la menace des monstres et autres cauchemars rôdent, plus ou moins présents. J'ai totalement retrouvé cette ambiance avec L'océan au bout du chemin (en moins gore et c'est le côté qui me chafouinait dans Sandman). Autant dire que je me suis régalée.

L'année de ses sept ans a énormément marqué cet homme et on découvre dans ce roman le pourquoi du comment raconté avec brio par le....https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2016/07/22/locean-au-bout-du-chemin-neil-gaiman-horreur-fantastique-et-poesie/
Lien : https://pauseearlgreyblog.wo..
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Neil Gaiman signe ici un conte plein de charme, nourri de ses obsessions familières. Ce n'est sans doute pas son texte le plus original, et la dimension adulte de l'affaire manque un peu de corps pour être vraiment convaincante, mais son talent de conteur opère, comme (presque) toujours. Entre terreur et merveille, avec simplicité et finesse, il offre un joli voyage au pays de l'enfance perdue et enchante son lecteur, délicieusement.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Neil Gaiman est un de mes auteurs de fantastique préférés et c'est avec confiance que j'ai emprunté ce bouquin. J'étais sûre de passer un bon moment.

Il ne m'a pas déçue.
Personne ne sait mieux créer de l'étrange inquiétant à partir du quotidien.
A cela s'ajoute la croyance dans le merveilleux de l'enfance et on obtient une histoire qui, si on enlève l'aspect fantastique serait prosaïque et sordide : un suicide et une jeune fille au pair qui a une liaison avec le père des enfants qu'elle garde.
Et d'ailleurs, le narrateur laisse entrevoir que c'est cette réalité que les autres personnages perçoivent.
Seul le héros, petit garçon, a vu l'envers surnaturel du décor.

Bref, encore un roman qui, s'il n'est pas pour moi, dans les meilleures oeuvres de l'auteur, tisse bien la trame de l'univers de Gaiman, entre fantasy et fantastique, tout cela au détour d'un chemin de campagne ou au croisement d'une rue urbaine.
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