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3,9

sur 587 notes
Quel étrange roman, conte fantastique entre réalité et imaginaire où un homme revient sur les lieux de son enfance et se souvient de la famille Hempstock,trois générations de femmes aux pouvoirs magiques.
A 7 ans avec son amie Lettie,11 ans il a vécu une aventure terrifiante et tragique menacé par de méchantes créatures: les Puces et les Nettoyeurs.
Un livre qui se lit vite car j'avais hâte de connaître la suite, il me laisse cependant comme un sentiment d'inachevé.

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A l'occasion de funérailles, un homme retourne dans le village où il a passé son enfance. Sans s'en rendre compte, ses pas l'emmènent jusqu'à la ferme au bout du chemin. Celle où le prospecteur d'opale s'est suicidé dans leur voiture. Celle où Lettie Hempstock l'a emmené devant l'océan au bout du chemin. Là où la puce les a attaqué, malgré les précautions de la petite fille qui a onze ans depuis si longtemps. Maintenant il s'en souvient, c'est à partir de là que tout a basculé. A partir de là qu'Ursula Monkton est arrivée dans sa famille.

ON A ADORE !
Bon en même temps, on est du genre à trouver génial tout ce qui comprend la mention « Neil Gaiman » sur la couverture.
L'histoire est vraiment prenante. On plonge dans les souvenirs de cet homme dont on ne saura jamais le nom pour arriver dans un univers enfantin comme Gaiman en a le secret. Ici tout se mêle : des choses incompréhensibles paraissent tout à fait logiques, les mots des adultes prennent d'autres sens et la magie se fond dans la vie quotidienne. Pourtant de temps en temps, même ce petit garçon se rend compte que certaines choses sont improbables. Une mare ne peut pas être un océan.
L'ambiance est aussi bien mise en place. Il ne faut que quelques pages pour qu'on arrive dans un monde où les créatures des mondes enchantées ne soient plus si loin. Aussi improbable que cela puisse parapitre, cette ambiance reste cohérente jusqu'au bout (si tant est que le monde de Gaiman puisse être cohérent.)
Le rythme de l'histoire est bon. Lorsqu'on commence, on finit (enfin sauf si Mini-Muse a décidé du contraire…).
Les personnages du jeune garçon est de Lettie sont vraiment attachants. On aime vraiment la façon dont Gaiman arrive à retranscrire des émotions qu'on a (malheureusement) plus ou moins perdues. Ce petit garçon a envers Lettie une confiance aveugle vraiment adorable. C'est un enfant qui vivait jusque là dans les livres, et qui pour une fois va vivre une aventure qu'il aurait pu lire. Lettie, elle, est intrigante, fascinante. Mémé Hempstock est vraiment marrante aussi. Elle nous fait penser aux grands-mères qu'on peut voir dans certains films de Miyasaki (Sophie dans le château ambulant, la vieille prêtresse dans Nausicaä de la vallée du vent…). Si on ajoute Ursula Monkton, qu'on déteste parce qu'elle est méchante, tout bêtement, on a là tous les personnages intéressants. Les autres, à part peut-être le père, sont anecdotiques. Ils sont là à mais ne servent qu'à illustrer la fourberie d'Ursula.

Le livre est très beau. Comme tous les ouvrages du Diable Vauvert qu'on a pu lire, on a droit à un confort de lecture vraiment agréable.
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J'ai été happée par L'Océan au bout du chemin. Je n'avais pas dévoré un livre aussi vite depuis bien longtemps, à peine avais-je commencé à lire que je brûlais de savoir la suite.
Si le style propre à Neil Gaiman peu paraître aux premiers abords enfantin, ce qui est d'autant plus légitime que ses héros sont des enfants, il n'en aborde pas moins des sujets graves tels que le suicide, la cruauté du monde adulte dans un monde (le nôtre) où les parents font semblant de ne plus être des enfants. le regard de cet enfant de sept ans (dont nous ne serons jamais le prénom, après tout, il est l'enfant en général, celui que nous sommes) permet au surnaturel de faire irruption tout naturellement. Rien d'étonnant à ce que des chatons poussent comme des plantes, rien d'étonnant à ce qu'un ver s'introduise dans un pied... Parfois, on se dit que l'enfant a peut-être tout inventé (il peut s'agir de très belles métaphores de ce qu'il a vécu), parce qu'il y a beaucoup de choses vraisemblables : les détails imprègnent le récit ce qui rend cet univers plausible et cohérent. Cela paraît plus facile de s'imaginer des histoires que d'affronter la réalité parfois, surtout quand on a sept ans et qu'on aime rêver dans les livres. Et le roman semble nous dire que toute vérité, tout souvenir est toujours arrangé. Et, après tout, est-ce si grave ?

C'est un très beau conte, un récit sur l'enfance, sur ses interrogations, sur la force des mots et la réécriture que nous faisons de nos souvenirs. Ce monde onirique résonne encore en moi à la lecture et je pense que le relire m'apportera de nouvelles choses, c'est là l'une des forces d'un récit pour moi.
Lien : http://bazart.me/2014/10/21/..
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Sentant la panne de lecture approcher après une petite overdose de sf, j'avais besoin de retourner dans mes premiers amours du fantastique. J'ai tout de suite pensé à un auteur que j'avais envie de lire pour un de ses romans : Neil Gaiman.

Depuis que j'ai découvert l'oeuvre de l'auteur par le biais de son comics "Sandman" (claque monumentale), je n'avais qu'une hâte, celle de de découvrir sa prose. D'entre tous, "L'océan au bout du chemin" était celui qui m'attirait le plus.

Pour ce qui est de l'histoire, on va suivre un narrateur qui, suite à une cérémonie, part se remémorer son enfance là où il a grandit. C'est le récit de tout ses souvenirs, de toutes ces redécouvertes qui va nous être conté ici. Inutile d'en dire plus : l'art de l'auteur nous saisit suffisamment pour que l'on ait envie de découvrir la suite uniquement par ses mots.

Ce sont ses mots, d'ailleurs, qui permettent à cette histoire de resplendir de magie. Je trouve que Neil Gaiman a un talent unique pour nous faire croire à autant d'éléments fantastiques qui restent crédibles tout au long de l'histoire. J'ai adoré cela, mêlé au fait que le récit est raconté par le point de vue d'un enfant, avec tout ce que cela comporte d'innocence, d'égoïsme et de peurs.

Bien que tout ce récit ait l'allure d'un conte (me rappelant fortement ce que j'ai pu entendre à propos de "Coraline", un autre roman de l'auteur), j'ai ressenti la même exploration en profondeur des sentiments, en particulier à la fin, qui comme pour Sandman ne peuvent laisser indemne.

Je l'ai dévoré, et j'ai hâte de me lancer dans un autre de ses livres. Et j'ai l'impression que, de par les résumés des autres histoires, Neil Gaiman a construit un univers intriqué qui réapparaît d'une manière ou d'une autre a chacun de ses récits. Je suis pressé de découvrir si cela est juste, en les lisant tous.
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Quand la littérature dite "de l'imaginaire" donne ce qu'elle a de meilleure, on obtient ce roman de Neil Gaiman. On ne peut que se laisser envoûter et croire à la magie le temps d'un livre. Les forces de la nature et la puissance des sortilèges se conjuguent dans ce récit d'enfance âpre et merveilleuse.
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J'ai lu ce livre dans l'édition anglaise, et ce qui m'a particulièrement touchée, c'est cette écriture simple et imagée, évoquant l'enfance jusque dans la manière dont les mots sont choisis et agencés.

Ce récit onirique ramène le narrateur dans la campagne de son enfance, où il retrouve la ferme des Hempstock, au bout du chemin, là où se trouve la mare qu'autrefois la jeune Lettie appelait "son océan". Là, au bord de cet océan impossible, il se souvient... Les événements survenus au cours de l'année de ses 7 ans sont-ils réels ? Comme le dira sagement la plus âgée des femmes Hempstock, puissantes créatures entre fées et sorcières qui veillent sur la frontière entre les mondes : personne ne se souvient des choses de la même manière.

J'ai été emportée par ce récit, parfois émerveillée, parfois révoltée, parfois émue, parfois effrayée, parfois dégoûtée jusqu'à la nausée. L'écriture de Neil Gaiman a ce pouvoir, comme il l'avait déjà démontré dans ses autres romans que j'ai également beaucoup appréciés. Celui-ci est plus court, plus intime, il se lit d'une traite comme on fait un rêve, le temps y étant distendu.

Les enfants empruntent les chemins cachés et détournés ; Neil Gaiman retrouve dans ce roman la magie de l'enfance pour nous parler de mémoire, de confiance, de changement, d'espoir et de foi. Pas une foi religieuse, mais la foi en l'univers dont les limites dépassent forcément notre entendement, et face auquel notre monde n'est qu'une petite aquarelle dessinée en surface, rassurante mais fragile.
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C'est (encore !) un roman auquel je ne m'attendais pas du tout... et qui, je l'avoue, m'a pas mal destabilisée. Une angoisse montait, en même temps qu'un danger tangible rôdait autour de l'enfant, héros de ce roman.
Ici, le fantastique côtoie effrontément le monde réel, laissant planer le doute : alors, le monde imaginaire existe vraiment ?
Neil Gaiman est un auteur talentueux, qui a su me faire passer par moultes émotions, et a laissé ouverte une brêche béante dans mes pensées déjà fort rêveuses sur un monde parallèle, si proche de nous, pour peu que nos pas nous mènent, parfois, au bout de quelque chemin...
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C'est mon cinquième Neil Gaiman. J'avais beaucoup aimé "De bons présages" et "Neverwhere" car il y avait de l'humour mais pas trop les autres et celui-là fait parti des autres.
Le fait que la narration soit celle d'un enfant ne m'a jamais permis de rentrer pleinement dans l'histoire. le ton y est souvent simpliste.
Il m'est arrivé pendant la lecture d'être pris par l'histoire mais pas assez souvent pour vraiment l'apprécier.
L'auteur reste un bon conteur avec un récit teinté de magie et de merveilleux. Mais le déroulement de l'histoire reste classique. Il n'y a pas vraiment de surprise.
Je n'ai tout simplement pas été charmé par l'histoire.
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Il y a des livres qu'on aime, des livres qu'on adore, et des livres qui font intégralement parti de nous. Me concernant, ''L'Océan au bout du chemin'' fait partie de cette dernière catégorie, et je le relis chaque année lorsqu'arrive l'été, parce qu'il est impensable pour moi de ne pas retrouver la famille Hempstock comme s'il s'agissait de ma propre famille.

Alors qu'il n'avait que 7 ans, le narrateur a lui-même vécu le plus curieux de ses étés : un homme a volé la voiture familiale pour s'y suicider non loin d'une ferme, et pour ne pas choquer le garçonnet, son père lui a demandé d'attendre dans cette ferme. Cette ferme, c'est celle des Hempstock : Lettie, sa mère et sa grand-mère. Cette ferme, c'est une cuisine chaleureuse où le meilleur des porridge est servi, où les escaliers sont éclairés par la lune, où l'étang se transforme en océan.

Lettie, elle raconte beaucoup d'histoires. Elle prétend que sa famille a un jour débarqué depuis l'autre côté de cet océan, qu'elle possède des pouvoirs, et qu'une ''puce'' a provoqué le suicide et qu'il vaudrait mieux s'en occuper. Commence alors la plus hallucinante des aventures, entre inquiétude et émerveillement, dans un monde où le familier prend d'étranges accents.
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Mon premier Neil Gaiman ! J'avais essayé de lire "American Gods" il y a deux ans, mais je n'avais pas réussi à me motiver. J'ai voulu réessayer avec un récit un peu moins ambitieux dans sa complexité.
"L'océan au bout du chemin" est un roman fantastique comme j'en lis peu souvent, mais qui m'interpelle. J'ai beaucoup aimé l'univers déroulé à travers les pages, notamment pour l'imaginaire d'enfant sur lequel il repose. J'aurais adoré vivre ces aventures (quoique… c'était assez cauchemardesque) en tant qu'enfant ! J'ai particulièrement bien retrouvé cette ambiance où l'envie de savoir ce qui se passe peut prendre le dessus sur la peur ou la logique. le protagoniste a beau être un enfant, on l'accompagne sans mal dans cette campagne anglaise où d'autres univers semblent s'être installés. On est sur une ambiance "fantastique" au sens classique du terme, avec un début où les événements surnaturels sont remis en cause, sont dérangeants et invérifiables. À vrai dire, cette ambiance s'étend en partie jusqu'à la fin du livre et c'est ce qui fait son charme.
J'ai réussi à m'attacher au protagoniste, ce qui était pas forcément chose aisée au début du livre ! L'identification reste facile et permet d'accompagner avec plaisir, impatience et appréhension le protagoniste. Lettie est un personnage fascinant, tout comme sa famille. C'était plaisant d'avoir ces 3 personnages féminins qui vivent en indépendance et entre femmes uniquement.
L'écriture est très plaisante, simple et enivrante. Elle nous emmène sans mal dans d'autres mondes, dans la tête d'un enfant qui ne parle qu'aux livres. Ça m'a donné envie de lire plus de Gaiman !
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