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Sandman tome 11 sur 11

Anne Capuron (Traducteur)
EAN : 9782847893984
146 pages
Delcourt (18/02/2004)
4.15/5   39 notes
Résumé :
Sandman : son nom est un mystère. Il se nomme Sandman, mais aussi Dream ou Morphée. Comme les autres membres des Eternels - Death, Destiny, Delirium, Despair et Destruction - il incarne un sentiment ou une réalité de l'âme humaine. Son royaume est celui des songes, un royaume à la fois sombre et enchanteur, dont le maître est immortel, mais faillible et fragile. En suivant Sandman dans ses aventures, ses peines et ses tourments, le lecteur plongera dans un fascinant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
La série mensuelle Sandman s'est arrêtée en 1998 avec une conclusion claire et définitive. Neil Gaiman y avait ajouté une coda sous la forme d'un texte illustré (The Dream Hunters, en anglais) en 1999. Avec ce tome paru en 2003, Neil Gaiman revient à nouveau à l'univers de Morpheus sous la forme de 7 histoires courtes, chacune consacrée à l'un des Endless.

Death - En 1751, sur îlot proche de Venise un groupe de nobles organise les festivités de la nuit qui s'ouvriront sur la mort du maître de céans écrasé sous un éléphant entre 2 vierges. Non loin de là, à l'époque contemporaine, un homme déambule à Venise à la recherche d'une femme qui est l'incarnation de la mort. Cette histoire est illustrée par P. Craig Russel (qui a collaboré à plusieurs reprises avec Gaiman : Ramadan dans Fables et réflexions et Les mystères du meurtre) dans son style si délicat et si fragile. Les illustrations sont un bijou de subtilité. L'histoire est agréable à lire, mais le personnage de Death est en dessous de ce à quoi Gaiman nous avait habitué.

Desire - Aux environs du premier siècle de notre ère, une jeune femme n'a d'yeux que pour un homme exceptionnel qui saute sur tout ce qui bouge. L'endless Desire va donner lui donner les moyens de se l'attacher, mais il y a un prix à payer. L'histoire est agréable à lire et encore plus regarder car les dessins sont signés Milo Manara (celui de le déclic). le concept de désir est très bien développé et le prix à payer n'est pas aussi téléphoné qu'on aurait pu croire.

Dream (Sandman) - Bien avant que la terre ne soit peuplée d'êtres humains, Morpheus s'était lié d'amitié avec une jeune femme qui semble originaire de la planète Oa (celle des Guardians of the Universe) et il l'emmène à un séminaire entre planètes et dimensions organisé par Desire. le lecteur croise Delight (avant qu'elle ne devienne Delirium), Death, le soleil de notre terre et le soleil de Krypton. Les dessins de Miguelanxo Prado (auteur également de Trait de craie) sont de toute beauté et très aérien. Encore une fois, cette histoire est un peu faible par rapport à la dimension philosophique du personnage principal.

Despair - Cette histoire est très particulière : Neil Gaiman a travaillé avec un artiste contemporain du nom de Barron Storey (influence majeure de Bill Sienkiewicz, Dave McKean, Kent Williams, George Pratt) qui lui a livré une série d'illustrations qui ont été mises en page par Dave McKean. Chaque série d'illustrations tire fortement vers l'art abstrait et est accompagnée de courts textes qui illustrent la notion de désespoir au travers de situations. Cette partie est assez expérimentale et Gaiman tire tout le profit possible de travailler avec un tel illustrateur pour 15 portraits du désespoir.

Delirium - Je ne remercierai jamais assez Neil Gaiman d'avoir trouvé les arguments pour que Bill Sienkiewicz (Stray Toasters) crée de nouvelles pages. Là aussi, l'histoire embrasse l'abstraction, tirant le meilleur parti possible du savoir faire extraordinaire de l'illustrateur. La lecture est un peu compliquée mais le résultat vaut entièrement l'investissement nécessaire pour s'immerger et comprendre. Dream organise une équipe pour tirer Delirium de son chaos mental.

Destruction - Avec cette histoire, Gaiman revient à une trame plus classique. Une équipe d'archéologues se trouve confrontée à d'inexplicables reliques du futur. Destruction et Delirium sont dans un village avoisinant et Destruction prête main forte pour extraire les vestiges. Les illustrations de Glenn Fabry nous ramènent également à un style plus traditionnel, restant travaillé avec une forte sensibilité européenne et le concept de destruction est développé de manière intéressante.

Destiny - Pour finir, Gaiman nous remmène faire un tour dans le jardin de Destiny. Cette histoire apparaît comme superfétatoire et redondante par rapport à ce que l'on connaît déjà du personnage. Les dessins de Frank Quitely lorgnent comme d'habitude vers Moebius, sans en avoir le génie.

Cette lecture s'est révélé un immense plaisir pour moi, même si toutes les histoires ne se valent pas. Vous pouvez vous plonger dans ce tome sans rien connaître des Endless ou en ayant lu les 10 tomes de Sandman. Les illustrateurs sont tous dans le haut du panier avec une mention spéciale pour les plus extraordinaires : Russell, Prado, Storey et Sienkiewicz. Neil Gaiman est toujours aussi bon dans les histoires courtes et avoisine l'indispensable avec les illustrateurs précités.
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Ce onzième tome (le deuxième publié en français par Delcourt) propose sept histoires indépendantes, toutes consacrées aux frères et soeurs du héros de cette saga. On retrouve donc un membre de la famille de Sandman au centre de chacun de ces récits. Ces sept membres des Eternels - Dream (Rêve), Desire (Désir), Death (Mort), Delirium, Destruction, Destiny (Destin), Despair (Désespoir) – incarnent également tous un sentiment humain, ce qui n'est pas pour faciliter le travail de la traductrice.

Si Sandman est moins présent, le lecteur retrouve néanmoins l'ambiance sombre et étrange de l'extraordinaire univers mis en place par Neil Gaiman et en apprend beaucoup plus sur la personnalité et la vie des Eternels. Si le ton des sept histoires varie énormément, tout comme le graphisme, l'ensemble demeure cependant lié par la narration experte de l'auteur et
l'ambiance caractéristique de son monde onirique.

Si les couvertures de Dave McKean demeurent irréprochables, le manque d'unité graphique est tout de même légèrement déstabilisant. le lecteur passe ainsi du graphisme de P. Craig Russel (Death), Milo Manara (Desire), Miguelanxo Prado (Dream), Glenn Fabry (Destruction) et Frank Quitely (Destiny) à celui de Bill Sienkiewicz (Delirium) et de Barron Storey (Despair). Si les planches de ces deux derniers artistes sont sublimes et que leur aspect psychédélique colle parfaitement au sujet abordé, la pilule est quand même assez difficile à avaler, surtout que le scénario n'est pas vraiment facile d'accès non plus.

Au niveau du scénario, certaines histoires sont également plus réussies que d'autres. J'ai personnellement bien aimé les premières histoires, notamment celle mettant en scène Dream, ainsi que la dernière histoire, consacrée au plus vieux des Eternels : Destiny. J'ai été plus hermétique à celles de Despair et de Delirium. Rien à redire sur l'esthétisme de ces deux récits (même si certaines cases sont assez difficiles à déchiffrer), mais je suis plus sceptique au niveau du scénario et cela, malgré quelques portraits réussis de Despair.
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Magnifique tome de Sandman divisé en 7 chapitres se rapportant chacun à l'un des 7 membres de la fratrie. Chaque chapitre est illustré par un artiste différent.
Les scénarios sont assez inégaux mais jamais désagréables. Les dessins sont très bons, très différents mais on sent que les illustrateurs ont donné le meilleur de leur art.
Le chapitre dédié à Désire est absolument époustouflant, malgré que le personnage titre soit en retrait, et servi par un Manara au meilleur de lui-même.


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Le tome 11 de la saga Sandman est constitué de 7 histoires qui se consacrent chacunes à un personnage des Infinis. Certaines intrigues expliquent quelques relations entre certains personnages de la famille des Infinis. C'est du très bon comme d'habitude, j'ai eu personnellement plus de mal à lire les histoires surtout du Désespoir et du Délire, de par leur graphisme original.
C'est du même niveau de ce que Neil Gaiman nous avait gaté jusque là, une jolie coda, et je vous invite à lire les 2 autres critiques sur Senscritique pour avoir les détails plus approfondis des histoires.
Pour ma part, j'en reste là, et je n'ai qu'un seul conseil à vous donner : lisez Sandman.
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J'ai tellement aimé la série Netflix The Sandman que je me suis précipitée sur ce hors-série des comics du même nom, d'autant que la couverture s'y prêtait particulièrement bien dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge. J'avais très envie d'en apprendre davantage sur les Eternels, et ce recueil raconte justement sept histoires, une pour chacun de ces personnages qui représentent le Destin, la Mort, le Rêve, la Destruction, le Désespoir, le Désir et le Délire.

Cependant, cette lecture m'a rappelée que je ne suis pas une grande fan de l'art moderne. Je me rends bien compte que les récits consacrés à Despair et à Delirium sont des petits bijoux d'art visuel et de narration, mais ça ne me parle pas. J'ai largement préféré les histoires dédiées à Dream et à Destruction, plus classiques. En dépit de son nom, Destruction semble être un type bien, j'aimerais en savoir plus sur lui. Et je serais curieuse de savoir pourquoi Delight est devenue Delirium. J'espère que les réponses se trouvent dans les comics que je ne connais pas encore, car je n'ai lu que les deux premiers sur les dix que compte la série (ceux-là mêmes qui ont été adaptés à la télévision).

Nuits éternelles est pour moi une compilation intéressante d'images et d'histoires qui réussit à en dire un peu plus sur ces figures archétypales tout en entretenant un certain mystère autour d'elles. Je l'ai trouvée aussi fascinante que frustrante, mais il me semble que c'est une lecture incontournable pour tout fan de Sandman.
Lien : https://aujourdhui-je-maime...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je dois te prévenir, obtenir ce que l'on désire et être heureux sont deux choses très différentes
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Plus d'infos : https://www.albin-michel.fr/bea-wolf-9782226479235
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