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Sandman tome 5 sur 11

Geneviève Coulomb (Traducteur)
EAN : 9782845388307
200 pages
Panini France (26/10/2006)
4.51/5   73 notes
Résumé :
Si Sandman a été la série de comics la plus applaudie des années 1990, si elle a collectionné les prix, ce n'est pas un hasard.
Cette épopée troublante, élégamment rédigée par Neil Gaiman est illustrée par les artistes les plus cotés. Dans ce mélange de mythe moderne et de fantasy tragique, fiction, drame historique et légende s'entrelacent sans bavure. La saga de Sandman est unique dans le genre de la littérature graphique. jamais vous ne l'oublierez. Dans J... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Sandman, le Dieu-Concept, occupe le domaine du rêve. C'est lui qui nous envoie toutes ces images et ces histoires lorsqu'on dort. Il contrôle la matière malléable de nos esprits, il tient notre inconscient dans la paume de sa main.
Dans ce volume-ci, nous suivons Barbara, une jeune fille qui ne rêve plus depuis des années. Elle vit dans un immeuble vétuste au milieu de personnages hauts en couleur : le travesti Wanda, le couple de lesbiennes punks Foxglove et Hazel, l'étrange et silencieux George et la discrète Thessaly.
Tout va plutôt bien pour Barbie et Wanda, hormis cette solitude qui ne lâche pas les gens seuls dans les grandes villes. Tout va plutôt bien, jusqu'à ce qu'un énorme animal, mi-chien mi-ours, apparaisse dans les rues. Immobilisé par la violence et les balles des policiers, Barbara le reconnaît. Cette bête vient de son enfance, de ce rêve qu'elle avait fait et refait des années durant, avant de cesser de s'évader dans l'onirique. Avant d'expirer pour la dernière fois, il est venu jusqu'ici pour implorer l'aide et le retour de la Princesse Barbara dans son pays, qui croule sous la menace d'une créature malfaisante appelée le Coucou. Voilà le point de départ d'une fresque poétique et ténébreuse, où le surréalisme flirte avec les restes de l'imaginaire enfantin.

Dans cette histoire de Sandman, Gaiman saute d'un monde à l'autre, du matériel à l'impalpable, de l'immeuble délabré de cette troupe improbable à un monde riche et chaotique, non sans rappeler Narnia de CS Lewis. On avait déjà rencontré ces curieux locataires dans la saga The Doll's House (épisodes US 10 à 16 paru dans les albums 3 et 4 chez le Téméraire), où l'on appréhendait le monde-rêve du Coucou. La thématique de l'immeuble habité par des personnages plus fantasques les uns que les autres se retrouve ailleurs chez Gaiman, notamment dans son court roman Coraline. La magie, les légendes et mythologies envahissent le récit de Gaiman pour former un tout halluciné et stupéfiant, comme chaque aventure de Sandman. C'est un plaisir renouvelé et étrange, une rencontre très forte avec une idée, belle et absolue, puissante et qui fascine. Sandman possède une aura particulière, un fluide divin qui dépasse littéralement le comics que l'on tient dans nos mains. Comme si le Maître des Rêves lisait derrière notre épaule, l'ambiance qui entoure la lecture de cette oeuvre est pleine de mysticisme. Je peux vous assurer qu'il y a de la magie là dedans. Ne ratez pas cette sensation unique et sans pareille.
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Un récit unique pour ce cinquième tome, qui lorgne fortement vers la fantasy. Pourtant cela commence de façon anodine. Un étrange dialogue au milieu de la neige. Puis des scènes quotidiennes d'une colocation new yorkaise, qui portraite des gens un peu (beaucoup) à la marge. Survient l'horreur, qui arrivera à mettre mal à l'aise les lecteurs, et la plongée dans un monde onirique, intimement lié à l'enfance. Chez Gaiman, les contrastes sont saisissants. D'une page à l'autre, il mélange allègrement les genres, avec une facilité déconcertante.
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Jusque là, la série Sandman m'avait comblé au plus haut point, avec des personnages originaux, des intrigues efficaces et un univers onirique (ou pas) passionant.
Ce tome dépasse tout les précédents. C'est pour moi clairement le meilleur de la série pour l'instant, et le meilleur comics que j'ai lu. JE PÈSE MES MOTS. Pour ma part (et là c'est subjectif), on tient là un chef-d'oeuvre.

"Jouons à être toi" poursuit l'histoire de Barbie (que l'on a aperçu dans le tome 2), qui part dans une quête au monde du Rêve. L'ambiance générale de ce tome peut rappeler Narnia, Les Magiciens d'Oz et Alice au Pays des Merveilles.

On ne voit que très peu le Sandman dans ce tome, il ne sert pratiquement à rien. Et l'un des énormes points forts de ce roman, c'est que TOUS les personnages principaux sont des femmes. TOUS (Non je mens il y a aussi des animaux).
C'est super rafraîchissant, les personnages sont super bien construits, adorables et attachants, l'intrigue n'en est que renforcée par cela.
Également, tout le texte porte la marque d'une intelligence profonde, et de réflexions passionnantes, qui nous font réfléchir et penser à chaque page qui se tourne.

C'est clairement brillant. Je suis littéralement ahuri devant une telle qualité d'écriture (et de dessins). Lisez-le, c'est tout ce que je peux vous conseiller. Ça ne peut faire que du bien.

Un énorme coup de coeur pour moi, s'il y a d'autres récits de ce niveau dans la suite de Sandman, je prends ! Et pas qu'un peu...
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Ce cinquième tome se concentre sur un personnage secondaire du deuxième tome et propose une histoire indépendante, divisée en six chapitres :

– Meurtre dans la 5e avenue (Slaughter on 5th Avenue)
– Berceuses de Broadway (Lullabies of Broadway)
– Lune de sang (Bad Moon Rising)
– Vers le bout du tunnel (Beginning to See the Light)
– Côté mer, côté ciel (Over the Sea to Sky)
– À mon réveil, l'un de nous pleurait (I Woke Up and One of Us Was Crying)

Tous sont dessinés par Shawn McManus et colorisé par Daniel Vozzo, sauf le troisième épisode, qui est dessiné par Colleen Doran.

Dans « Jouons à être toi », Neil Gaiman entremêle le monde onirique et le monde réel. En passant de l'immeuble où vit Barbie, la compagne de Ken dans « La Maison de poupée », au monde imaginaire qu'elle s'était inventé lorsqu'elle n'était qu'une enfant, l'auteur se joue une nouvelle fois des frontières qui séparent le rêve de la réalité.

En mêlant la vie actuelle d'une jeune femme dont la relation affective vient d'être perturbée et ses rêves d'enfance où elle était encore la princesse d'un monde imaginaire, cette histoire aborde donc le thème de l'identité et montre le contraste qui existe entre ce que les gens veulent devenir et la dure réalité. En plongeant le lecteur dans un univers digne de « Narnia », l'auteur insuffle également un côté « fantasy » à son histoire et souligne le rôle important de l'imagination dans la vie des gens.

La force de cette histoire qui passé du quotidien des habitants de l'immeuble de Barbie à un monde imaginaire menacé par un ennemi appelé “le Coucou”, se situe clairement au niveau des personnages. de Wanda, transsexuelle et meilleure amie de Barbie, à l'intrigante Thessaly, voisine aux lunettes surdimensionnées, en passant par un couple de lesbiennes punks et un voisin de palier pour le moins inquiétant, le casting n'a rien à envier aux personnages mythologiques du tome précédent. Et je ne parle même pas de Wilkinson, Luz et les autres animaux qui animent le pays imaginaire de Barbara. le seul reproche que l'on pourrait faire au niveau du casting est l'absence de Dream (et des autres Eternels), qui n'intervient véritablement qu'en fin de tome.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Je ne sais pas si tu es venue à moi ou moi à toi. Ni si c'était la réalité ou un rêve. Le sommeil ou l'éveil.

Je suis perdu dans les ténèbres d'un cœur abattu. Rêve ou réalité. Que cela se décide ce soir.
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Bea Wolf raconte aux enfants une épopée glorieuse, mordante, profondément stupide et drôlement profonde." – Neil Gaiman Dessins de : Boulet Texte de : Zach Weinersmith Traducteur : Aude Pasquier
Plus d'infos : https://www.albin-michel.fr/bea-wolf-9782226479235
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