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P. Craig Russel (Illustrateur)Yoshitaka Amano (Illustrateur)Teddy Kristiansen (Illustrateur)Milo Manara (Illustrateur)Miguelanxo Prado (Illustrateur)Barron Storey (Illustrateur)Bill Sienkiewicz (Illustrateur)Glenn Fabry (Illustrateur)Frank Quitely (Illustrateur)Dave McKean (Illustrateur)
EAN : 9781401232023
520 pages
Vertigo (01/01/2011)
4.48/5   27 notes
Résumé :
Morphée a accompli l'irréparable, et déjà, les conséquences s'en font sentir. Secoué par un cataclysme, l¹univers tremble et se convulse. Pour échapper à ces violents soubresauts du temps et de la météo, des voyageurs venus de mondes et d'époques disparates trouvent refuge pour la nuit dans une étrange auberge à la fin des mondes et attendent l'éclaircie en échangeant des histoires de toutes sortes, qui portent peut-être en elles l'avenir de Morphée et des Infinis. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Et je replonge avec délice dans l'univers de Sandman, avec ce 5ème volume, séparé en 3 grandes parties.

La première histoire, sur Bagdad au temps de sa splendeur, est délicieusement dépaysante. Tous les dessins rappellent les contes orientaux, avec des couleurs très claires et vives.

Si le seigneur des rêves apparait tard dans l'histoire, j'ai beaucoup aimé la réflexion sous-jacente sur la ville et le pouvoir de l'imaginaire, sur la manière de diriger au mieux... Et les conséquences de toute décision.

La deuxième partie se déroule à une auberge, où des personnages (humains ou non) de tous horizons attendent la fin d'une tempête. Pour passer le temps, ils se racontent des histoires.

J'ai adoré ces récits, la manière dont le dessin change lorsqu'un personnage est en train de raconter une histoire. Tous ne se valent pas de la même manière, et le Rêve est plus ou moins présent dans chacune des histoires racontées.

Le pourquoi de la tempête est dévoilé peu à peu, dans les intermèdes entre les histoires. J'ai d'ailleurs un peu peur de ce que j'ai cru comprendre du final de cette histoire.

Les volumes suivants de Sandman devraient nous en apprendre plus.

La dernière grande partie se déroule dans un japon médieval, avec des dessins imprégnés de cette époque, et de l'esthétisme japonais. C'est une époque et un lieu que j'adore, et je suis friande des histoires qui évoquent les kitsune, oniis et autres esprits monstrueux. Les trois nornes ou un équivalent font aussi une apparition.

Le récit est assez long, mais je ne me suis pas ennuyée.

Avec Ramadan plus tôt dans l'intégrale, Neil Gaiman montre qu'il n'a pas peur de faire voyager à travers ses histoires, et que Sandman est capable de se renouveler.

Le sens du détail de chaque histoire est impressionnant ; ce n'est pas une bande dessinée que je lis vite, simplement parce que tout fourmille de petites choses,. Je reviens régulièrement quelques pages en arrière pour vérifier un point ou un autre, et c'est un régal.

L'intrigue de fond avance aussi dans ce volume, et j'ai ce sentiment qu'une fin est proche, sans pouvoir deviner encore de quelle manière tout va tourner. le volume suivant est en route, et j'ai hâte d'achever cette grande saga.
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Décidément, Sandman, Neil Gaiman et tous les artistes qui y travaillent ont ce don de m'étonner et de m'émerveiller, histoire après histoire. le plaisir non dissimulé de retrouver un univers qui me devient familier, mais toujours avec des nuances et des enrichissements qui renouvellent le tout à chaque épisode.

Dans chaque chapitre de « La fin des mondes », grand melting pot, un visiteur va raconter une histoire. Et rien n'empêche une autre histoire de se glisser à l'intérieur. Jouant avec les histoires enchâssées, il brode mille tableaux. Les poupées russes se multiplient : à un moment, nous avons donc Gaiman nous racontant une histoire dans laquelle Petrefax, à l'auberge, raconte une histoire dans laquelle Maître Hermas raconte, au cours d'une veillée, une histoire de sa jeunesse dans laquelle Maîtresse Veltis raconte une autre histoire (et en évoque une autre parlant d'un maître et de ses apprentis dans une auberge un soir de tempête, situation dans laquelle est Petrefax, son maître et ses condisciples : la boucle est bouclée). Quatre histoires donc à laquelle pourrait s'ajouter une cinquième (mais celle-ci n'étant révélée que dans l'ultime planche de « La fin des mondes », je n'en dirai rien). Et tout s'enchaîne avec fluidité, on ouvre les boîtes les unes après les autres et les referme tout aussi naturellement.
Au fil des aventures et autres anecdotes contées par nos curieux voyageurs, nous sommes propulsés dans des univers très différents : « une aventure de cape et d'épée, un récit de mer, une histoire de gangster, un horrible conte d'enterrement, et même une petite histoire de fantôme » résume l'une des protagonistes. Etonnantes, lugubres, saisissantes, poétiques… ces petites « nouvelles » sont passionnantes, Neil Gaiman étant un conteur d'exception (ce qui, à ce stade, n'est plus à prouver, c'est un fait, c'est tout).
Ingénieuse astuce : si tous les passages se déroulant à l'auberge sont dessinés par Bryan Talbot, chaque récit a été confié à un dessinateur différent, la diversité des styles collant alors parfaitement avec la multiplicité des voix et des caractères qui s'expriment alors.

« Les chasseurs de rêves », quant à lui, est un conte japonisant et bucolique que l'on (lecteur occidental) pourrait presque croire authentique – Gaiman ayant d'ailleurs prétendu s'inspirer de véritables contes nippons dans une fausse postface de la première édition, il a apparemment été pris comme tel par une partie du public. Avec son moine isolé dans la montagne, ses tours joués par une renarde et un blaireau, ses esprits bienveillants ou malfaisants, cet amour impossible, il en reprend toute la mythologie (mais on se plaira également à reconnaître Abel et Caïn et les trois sorcières). Parfois portés par un reflet très disneyien, les dessins, couleurs douces et lignes pures, y contribuent. Les métamorphoses de la renarde, la robe de Sandman, les courbes... le trait de P. Craig Russell s'adapte et épouse le texte de Neil Gaiman, sublimé par la colorisation de Lovern Kindzierski. Un bijou d'émotion et de beauté.

Leur talent – l'association de leurs trois talents – avait déjà éclaté dans l'autre histoire qui nous emmène dans une contrée lointaine, en ouverture de ce volume : « Ramadan ». le dessin riche en détails et qui va pourtant droit à l'essentiel, les couleurs chatoyantes, les lettrines travaillées, la narration fascinante des premières pages… le changement de dessinateurs m'avait parfois surpris lors de ma découverte de Sandman, mais j'en apprécie à présent toute la richesse : les différents artistes offrent à chaque fois une couleur qui distingue les épisodes en leur offrant une atmosphère à la fois originale et cohérente avec le reste de l'oeuvre.
L'histoire « Ramadan » nous plonge dans une partie du globe encore non-explorée dans une histoire digne des Mille et une nuits – le calife en est d'ailleurs le protagoniste épisodique – tout en évoquant le futur dramatique de la cité irakienne dans un terrible contraste entre splendeur et misère.

Le Rêve n'est plus personnage principal, mais davantage fil rouge (ça avait déjà été le cas dans le volume 3), rencontre marquante des différents personnages, apparaissant sous une forme ou sous une autre. Toutefois, de subtils indices laissent présager de la fin de la série et des révélations à venir sur un sujet funèbre abordé dans la quatrième intégrale. Ma curiosité est attisée.

Que dire ? J'ai été une nouvelle fois subjuguée, que ce soit par la narration – multiple, riche, originale – ou par les illustrations – et notamment dans ces deux histoires, « Ramadan » et « Les chasseurs de rêves », qui tranchent graphiquement parlant.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Un tome très complet et intense en émotions ! Je suis vraiment fan de cette saga et j'ai hâte de voir ce que ça va donner en série. Lors du précédent tome, Morphée à commis l'irréparable, et les conséquences sont immédiates dans ce tome, tout l'univers est touché. C'était un volume intense comme je vous le disais mais toujours aussi profond, l'univers s'assombri à chaque tome et j'adore. Les personnages sont toujours aussi complets et approfondis, un vrai plaisir de les voir évoluer depuis le début de la saga jusqu'à ce fameux instant où tout bascule vers le néant.
On y côtoie toujours différentes mythologies et ça aussi j'adore, j'ai toujours été un grand fana de mythes et contes et ici j'en ai pour mon argent. Neil Gaiman a su profondément me toucher avec des dialogues adultes et sérieux mais toujours avec une pointe d'humour so british.
Un pur plaisir de lecture, mais pas indépendant des autres tomes même si ce n'est pas un défaut, je me dois de vous prévenir, quand on entre dans l'Univers Sandman, on n'en ressort pas indemne, il y a de vraies réflexions, l'auteur est un visionnaire contemporain que nul n'a jamais égalé à mes yeux.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Ceci est la plus grande ville dont Allah, loué soit-il depuis le lever du soleil au matin jusqu'à son coucher le soir, et la nuit également, et dans les heures qui précède l'aube, à jugé bon de gratifier le monde. Et nous sommes ici à l'époque idéale.
- Et ?
- Combien de temps cela durera-t-il ? Jusqu'à quand les gens s'en souviendront-ils ?
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Vidéo de Neil Gaiman
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Bea Wolf raconte aux enfants une épopée glorieuse, mordante, profondément stupide et drôlement profonde." – Neil Gaiman Dessins de : Boulet Texte de : Zach Weinersmith Traducteur : Aude Pasquier
Plus d'infos : https://www.albin-michel.fr/bea-wolf-9782226479235
+ Lire la suite
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