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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
«  J'avais bu pour cacher ma honte. Qu'est - ce qui ne fonctionnait pas chez moi? .
La violence m'effraie . Elle me révulse autant qu'elle me consterne . Elle me fige, me panique . »
«  Des vapeurs de diesel flottaient dans l'air jauni par le soleil couchant . Elles humanisaient cet îlot défriché comme l'odeur d'un feu de bois dans un désert glacé » …
«  Je l'ai vu entre les aulnes . Il retroussait ses babines en montrant une mâchoire mortelle » .

Quelques citations significatives de ce livre étonnant , intense , lu d'une traite , surprise et étonnée ,parfois glacée par le déroulement de cette histoire .
Je ferai court quand même car tout a été dit déjà.
C'est l'histoire de David Mc Cae , écrivain New- yorkais , il doit rejoindre l'Alaska afin de terminer les mémoires du gouverneur Andrew Kearny , un politicien visant une énième réélection ….
Mais David a à peine le temps de poser ses bagages qu'il doit prendre le prochain avion, direction Valdez , au Canada afin d'interviewer Dick Carlson , le premier américain à avoir gravi un sommet de plus de 8000 mètres …
David ne se doute pas de ce qu'il attend …

Récit trépidant , addictif , pétri d'aventures incroyables , l'Alaska vous saisit par la description de ses lacs gelés ,étendues blanches , forêts d'épicéas noirs , espaces grandioses ….paysages sauvages, sommets enneigés , corbeaux , pygargues , ours noir, course poursuite, eaux de la baie devenues noires , lodge barricadé , complot …..

Mais David , fragile citadin——-pas du tout armé pour les épreuves qu'il devra surmonter pour survivre ———ne connaît pas la nature , il la détesterait plutôt ——vivra une sulfureuse descente aux enfers ….

Trame incroyable, thriller , au cours duquel David retrouvera ses peurs ancestrales, cherchant à se rapprocher de ce qu'il a construit pour y puiser force et protection , horreurs , terreur , nature indomptable , sauvagerie .

Roman noir , très noir, violent , addictif, puissant , fort , au COEUR : un citadin faible dont la vie bascule …
David réussira t- il à se sortir de cet enfer blanc où il a été abandonné volontairement ?
Ce citadin laissé seul en plein Alaska, n'avait jamais appris à vivre seul …

Je ne connaissais pas l'auteur mais alors quelle intensité diabolique !
Un récit d'une âpreté et d'une violence telles que l'on ne peut pas lâcher cet ouvrage , …..au coeur de ce monde austère ,majestueux , dangereux ….inconnu ….
Un choc!
Par contre certaines invraisemblances m'ont gênée ….
Mais ce n'est que mon avis , bien sûr !
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Grâce au Grand Prix des Lectrices Elle, j'ai lu le livre « Dans la gueule de l'ours » de James McLaughlin (vous pouvez retrouver ma chronique sur le blog si cela vous intéresse) et ainsi découvert un genre littéraire, encore peu connu, le nature-writing. « Terres fauves » est un digne représentant de ce genre, je trouve.

Même s'il est classé dans la catégorie « polar », comme le nom de ce genre l'indique, la nature occupe une place prédominante dans le récit et détient à elle seule le rôle d'un personnage. Patrice Gain nous emmène en Alaska, où il nous livre de nombreuses descriptions de cet environnement encore sauvage.

David McCae est écrivain à New York et termine son dernier livre sur les mémoires du gouverneur de l'Etat de New York, candidat à sa réélection. Afin de compléter son manuscrit, il doit rencontrer un célèbre alpiniste, proche dudit gouverneur et ce, dans les terres reculées de l'Alaska. Alors que son séjour ne se passe pas vraiment comme prévu, il se retrouve seul, isolé de toute population et doit alors apprendre à survivre.

Son personnage principal, l'écrivain David McCae est l'anti-héros par excellence car suite à la rupture avec sa compagne, il est rempli de doute et est au début de l'histoire, assez inconséquent. Par la situation dans laquelle il se trouve et au fil des pages, il doit puiser au fond de lui-même et c'est alors qu'il se révèle dans cette ambiance oppressante.

J'ai trouvé que le côté « roman noir » est mis un brin de côté par rapport à tout ce qui entoure le nature-writing. C'est un peu dommage que l'enquête en elle-même n'est pas plus abordée et laissée un peu pour compte. J'aurais aimé que cela soit plus approfondi. J'ai envie de mettre cela sur le fait qu'il ne s'agit que du troisième ouvrage de l'auteur et qu'au fil de ses écrits, cela pourra être mieux ciselé.

Malgré cette petite entorse, Patrice Gain a su me faire croire à son récit, tout lecteur pourrait d'ailleurs penser qu'il a été écrit par un auteur anglo-saxon. J'ai aimé la façon dont l'auteur décrivait ses paysages si inhospitaliers mais pourtant si envoûtants. C'est une réelle invitation à la découverte de cet état des Etats-Unis que Patrice Gain nous fait, même si son côté hostile est mis en exergue.

Je ne connaissais pas du tout ce bouquin avant le Prix des Lecteurs mais encore une fois, ce fut une plaisante découverte.

Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2020 des éditions du Livre de Poche, présélectionné pour le mois de mai.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Sale passe pour David McCae : sa compagne l'a quitté ; il peine à boucler la rédaction de son dernier livre à la gloire d'un sénateur en quête de réélection ; et son éditeur l'envoie compléter ses écrits en Alaska, en y ajoutant l'interview d'une star de l'alpinisme ayant autrefois vaincu un des 8000 himalayens en compagnie dudit sénateur.

Loin de ses bases new-yorkaises confortables, David va devoir s'adapter à un environnement hostile, dans lequel les ours et le froid ne sont pas les pires menaces comparées à la haine que va rapidement lui vouer l'élu tout puissant et sa horde de sbires dégénérés.

Commencé paisiblement et assez classiquement, Terres fauves de Patrice Gain monte crescendo en puissance dans le noir parfaitement maîtrisé, ajoutant tel un Fromm ou un Vann de jolies bouffées de nature à son intrigue haletante. C'est original, bien écrit et plusieurs passages jubilatoires tels que ceux de la bande des papys de Kluane Wilderness, suffisent à effacer le léger sentiment d'incrédulité de certains autres.

Ayant découvert Patrice Gain via le sourire du scorpion, je vais vite finir de remonter son oeuvre à rebours avec Denali !
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]Avec la lecture d'un roman de Patrice Gain, voyage et sensations fortes sont au rendez-vous
David McCae est un écrivain New Yorkais, il écrit une biographie sur le gouverneur de NYC, Andrew Kearny. Pour compléter son travail, son éditeur lui demande d'aller en Alaska rencontrer un alpiniste de renom, Dick Carlson, ayant gravi un 8000 m dans L'himalaya et ami du gouverneur. Notre ami, plus adepte des grandes villes que des âpres contrées enneigées de l'Alaska, s'embarque, bon gré mal gré, pour la grande aventure sauvage. Il prend contact avec l'alpiniste qui s'avère être antipathique et brutal. Il est obligé de le suivre dans son lodge de chasse, isolé dans la nature, uniquement accessible en hélicoptère. En enregistrant ses aveux avinés où l'alpiniste révèle n'avoir jamais atteint le sommet qui l'a rendu célèbre et en les envoyant à l'éditeur, David s'attire les foudres de Carlson. Ivre de rage, celui-ci est bien décidé à faire taire David définitivement. (Il l'abandonne dans la nature devant le lodge verrouillé et David est obligé de passer en mode survie, seul, dans le froid et l'immensité glacée de l' Alaska, sans arme face à des bêtes féroces et affamées.il se rend à la cabane de Lennie l'homme de main simplet de Carlson et trouve celui-ci grièvement blessé par élan. Sur son lit de mort il fait à David des confessions glaçantes sur les méthodes employées par Carlson pour se débarrasser des géneurs. David, en cherchant de la nourriture, est attaqué par un ours qui le laisse pour mort. L' incendie du lodge le sauvera, la fumée va attirer les gardes forestiers. Il est rapatrié et soigné. Mais les hommes de main de Carlson sont toujours à ses trousses. Il s'enfuit au Canada. Sur la route, il a un accident avec un caribou et doit faire réparer sa voiture.. Il s'arrête dans un bled perdu et fait la connaissance de Buddy le dépanneur et Mark qui tient le bistrot, deux figures locales, admirablement décrites par l' auteur, des portraits plus vrais que nature. Les deux lascars, qui ne sont pas des anges, vont aider David à échapper à ses poursuivants, en faisant un peu de ménage.
David sortira de sa mésaventure vivant mais changé.
Un thriller immergé dans la nature c'est apparemment la marque de fabrique de P. Gain.
Livre lu pour le challenge #moisdunaturewriting
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C'était mon premier ouvrage de cet auteur, et j'ai été conquis tout autant par les thématiques (faune sauvage, nature, alpinisme) que par la qualité de l'intrigue, très intéressante de bout en bout.

Je lirai assurément, et bientôt, un autre livre de Patrice Gain !
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Le métier d'écrivain comporte parfois des risques, surtout lorsque, à l'instar du narrateur de ce roman, il décide de dénoncer un homme aux multiples relations. S'ensuit un roman d'aventure dans le cadre, magnifiquement mis en valeur, de l'Alaska profond. J'ai suivi avec grand intérêt ce citadin se débattre contre la nature déchainée, les ours imprévisibles et les humains mesquins au cube. Confronté à de tels périls il découvrira en lui une résilience insoupçonnée qui, avec un peu de chance et pas mal d'intelligence, lui donnera au moins une chance de survie, si minime soit-elle.

Outre ce coté policier bien fait, ce roman nous plonge dans la rudesse de cette contrée avec une nature aussi grandiose qu'implacable; l'humain est petit devant cela mais peut le devenir encore plus par ses agissements usurpateurs et destructeurs. Les motivations et considérations spécifiques des différents acteurs de ce drame sont aussi une source d'intérêt ici, J'ai parfois regretté que ce roman soit si court car c'est un aspect qui aurait pu être développé davantage. Reste que cet auteur est à suivre d'après cette première rencontre.
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Afin d'achever les mémoires du gouverneur Kearny, un écrivain new-yorkais est envoyé par son éditeur en Alaska pour interviewer un alpiniste renommé, proche du gouverneur. Sur place, la situation va vite déraper...

Un ours féroce et menaçant orné la couverture de la version poche de "Terres Fauves". le décor est campé... le lecteur est plongé dans du sauvage, du brutal, du très noir. Avec un personnage central qui va finir transformé par tous les événements tragiques vécus... j'ai dévoré ce roman en deux jour à peine. Un récit assez rude que j'ai préféré à "Denali", autre roman lu de Patrice Gain.
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Les grands espaces sauvages c'est quitte ou double. Ils vous fascinent ou ils vous angoissent. Et dans les deux cas si vous vous retrouvez seul, sans ressources ni préparation, au fin fond de l'Alaska dans un coin infesté d'ours qui ont aussi faim que vous, il y a de grandes chances que peu importe à quelle catégorie de personnes vous apparteniez, la crainte finisse par s'installer.

Mais qu'allait-il faire dans cette galère notre David McCae, cet écrivain new-yorkais qui frise la crise de panique dès qu'il est loin de l'agitation citadine? Au départ juste son travail : s'entretenir avec un célèbre alpiniste dont l'amitié fait reluire comme un sou neuf la réputation du gouverneur pour lequel il écrit. Imaginez donc...Rien que se rendre sur place équivaut à surmonter bon nombre de phobies pour David.

Sa rencontre avec le héro national (qui s'avère être l'archétype du mégalomane imbuvable), bien loin d'adoucir son séjour, va lui faire prendre une tournure inattendue autant qu'effroyable. Il va devoir, pour la première fois de son existence, se confronter à lui même, à la sauvagerie de la nature et à celle, peut-être bien plus hostile encore, des hommes.

D'abord un brin amusés par ce héro un peu gourd, on sent bien vite la blague virer au cauchemar entre descente aux enfers, traque et instinct de survie.

Patrice Gain nous offre un ouvrage d'ambiance, aussi efficace dans les descriptions que dans l'action pure.
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J'aime les grands espaces et les films au coeur de la nature. J'ai plus de mal avec la littérature dite "nature writing" car je ne suis pas une fana des descriptions de 12 kilomètres. Néanmoins, puisque ce livre avait rencontré un vif succès, que William du Livre de Poche a proposé de me l'envoyer et que le résumé m'intriguait me voici lancée dans ma lecture. David, le personnage principal est un écrivain des plus urbains, ne jurant que par le bruit et les lumières new-yorkaises, pas vraiment le genre à apprécier un séjour au coeur de l'Alaska... Il va devoir se faire violence afin d'interviewer un alpiniste de renom. Faux-semblants et vengeances vont donc s'inviter au coeur de l'intrigue de ce roman, qui s'assombrit peu à peu.

Ce court roman se lit facilement. Bien que le livre soit très visuel et nous transporte au coeur de la nature sauvage, l'auteur n'en fait pas des tonnes avec des milliers de détails. C'est une lecture inhabituelle pour moi et je l'ai apprécié. Néanmoins, je trouve que le rythme est particulier, on a l'impression d'avancer dans la lecture par à-coups.  Il y a des moments de tension extrême qu'on dévore, et de longs moments où le dépressif et plaintif David peut agacer. Son personnage est assez antipathique, puis il devient l'image même du antihéros, forcé de faire face à l'adversité. Mais en terre hostile qui de l'animal ou de l'homme est le pire prédateur ?

Découvrez-le grâce à cet aller simple très réussi vers l'Alaska et le Canada !
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Quelle excellente surprise ! Là où je m'attendais à un simple petit "survival" en milieu hostile, j'ai découvert un roman beaucoup plus riche. Un sujet intéressant, un traitement à l'avenant, un personnage central réussi (très lucide et humain), un épilogue touchant, ... Bref, une jolie réussite et l'envie de relire cet auteur que je découvre.
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