AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Boys Run the Riot tome 1 sur 4

Blanche Delaborde (Traducteur)
EAN : 9782382122426
Akata (24/03/2022)
4.08/5   106 notes
Résumé :
Ryo, assigné femme à la naissance, se sent mal dans son corps et vis-à-vis de l'identité de genre qu'on cherche à lui imposer. Refusant de porter son uniforme de fille, il essaie autant que possible de se rendre au lycée en tenue de sport. Mais son destin va changer avec l'arrivée d'un nouvel élève ! Malgré le look de " voyou " de ce dernier, les deux lycéens découvrent qu'ils partagent la même passion pour la mode. Aussi, passé un premier contact difficile, ils déc... >Voir plus
Que lire après Boys Run the Riot, tome 1Voir plus
Entre nos mains, tome 1 par Battan

Entre nos mains

Battan

4.27★ (218)

3 tomes

Pink Ribbon, tome 1 par Monday

Pink Ribbon

Recover Monday

3.88★ (24)

1 tomes

Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
4,08

sur 106 notes
5
8 avis
4
11 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Encore un manga de lycéen ! Il faut dire que je les collectionne. Parfois, j'aimerais juste qu'on change de registre car c'est à croire que tout n'arrive qu'aux lycéens au Japon ! Où sont donc passés les adultes ?!

Ceci dit, nous faisons connaissance de Ryo qui a un corps de femme mais qui a décidé d'être un homme. C'est comme cela et il faut s'y faire. Dans peu de temps, on pourra définir nous-même notre genre en fonction de ce que l'on ressent. On appelle cela l'évolution de la société et on n'y peux rien.

Evidemment, Ryo se sent mal dans son corps et adopte un look de mec pour refuser l'uniforme de jeune fille qu'on tente de lui imposer. Elle va faire connaissance d'un autre lycéen, nouveau dans l'établissement et lui est plutôt cool. Ensemble, ils ont décidé de se lancer dans une aventure de montage d'un magasin de vêtement en ligne ainsi de lancer leur propre marque.

Voilà, on est au coeur de ce sujet à savoir deux adolescents qui tentent de sortir des sentiers battus et du conformisme de la société en proposant leur propre gamme de vêtement. On est assez loin de l'esprit Hugo Boss ou encore Chanel.

Visiblement, quand elle (ou il) porte des fringues qu'elle aime, c'est le seul moment où elle peut se regarder sans se détester. Voilà pour toute la philosophie qui reste quand même assez sommaire dans l'argumentation. Ah, si seulement j'étais né dans le bon corps.

Ce titre ne m'a pas totalement convaincu même si certaines idées sont là pour les défendre comme le thème de la transidentité. Cela manque encore sérieusement de maturité.
Commenter  J’apprécie          350
Akata est le seul éditeur de manga français à avoir un catalogue autant orienté diversité et recherche d'identité. Etant donné que ce sont des thèmes qui m'intéressent parce qu'ils touchent de près à l'humain et que ça pousse à des écriture fine sur notre nature et nos pensées, je m'intéresse à chaque fois aux titres qu'ils sortent avec cette visée. Boys run the riot avec son positionnement sur la question de la transidentité, question qui m'intéresse mais que je maîtrise for mal, ne pouvait donc que m'interpeler.

On peut avoir des craintes quand des auteurs s'attaquent à un thème pareil, mais avec Keito Gaku qui est lui-même une personne transgenre mes inquiétudes furent levées. Boys run the riot est ainsi sa première série et il y met tout ce qu'il aime : sa passion pour la street mais également ce qui le touche intimement, pas surprenant alors qu'elle ait eu un tel succès, notamment aux États-Unis, où elle a été sélectionnée, en 2021, dans la catégorie « Meilleur Manga » des Harvey Awards, et où elle figure parmi les 10 meilleurs mangas de 2021 du School Library Journal. Mais parfois un accueil peut être exagéré et on peut être déçu à partir de nos attentes : ce n'est pas du tout le cas ici !

Avec sa jaquette accrocheuse au concept intrigant où se mélangent question d'identité genrée mais également passion pour la rue et ses arts, le titre interpelait d'emblée. En enlevant la jaquette et en découvrant la couverture et son dessin qui nous explose au regard, un deuxième niveau était atteint. Puis en franchissant le cap et en commençant à lire ce manga, découvrant son héroïne/héros dès les premières pages à l'efficacité ravageuse, je savais que ce titre était pour moi.

Ryo est né femme mais ne sent pas bien dans son corps, il le rejette et ne sent bien que quand il est identifié comme homme. Dur alors de subir la vie au lycée au Japon. L'auteur qui a dû connaître cela nous raconte avec beaucoup de véracité ce quotidien où Ryo oscille entre deux sexes, celui que la société veut lui imposer et celui qu'il ressent être au fond de lui. C'est poignant et rageant. Obligé de porter un masque devant les autres, il tente tant bien que mal de se rebeller en ne portant pas l'uniforme féminin imposé et en commandant lui-même sur internet les fringues masculins qu'il aime et dans lesquels il se sent lui-même. Mais souvent son sexe de naissance le rattrape, notamment quand il est en société, en compagnie de camarade de son âge. Ryo est donc bouffé intérieurement et sa rage, il l'exprime ponctuellement dans les graff qui lui permettent de montrer ce qu'il a sur le coeur.

Tout bascule le jour où il fait la rencontre de Jin, un nouvel élève au look singulier qui interpelle, qui semble avoir la liberté qu'il aimerait avoir. En se découvrant la même passion pour les fringues, une idée germe : créer leur propre marque de vêtements, mais quand on est lycéens dans une société aussi rigide, ce n'est pas si facile.

J'ai beaucoup aimé la véracité que j'ai ressenti dans le récit de cette histoire à fleur de peau. Ryo est un personnage qui m'a d'emblée touchée et convaincue. L'auteur exprime à merveille sa rage vis-à-vis de son sexe de naissance et vis-à-vis de ce que la société lui impose à cause de cela. Il nous montre le parcours du combattant que c'est rien que de réaliser qu'on est transgenre au Japon et c'est sans parler encore de change de sexe, mais juste de vivre, s'habiller et se comporter comme un homme, quand on est né femme. On comprend donc bien cette poudrière sur laquelle vit Ryo.

La sensation de liberté toute proche que va lui apporter Jin en arrivant est donc jouissive. J'ai adoré la façon dont celui-ci même sa vie en étant totalement ouvert. Jamais il ne s'interroge sur le pourquoi du comment Ryo est si différent en dehors du lycée, il l'accepte, point. Et quand il voit que leurs passions se rejoignent, peu importe le reste, il voit juste en lui en partenaire avec qui vivre une grande aventure. En fait, il voit juste les gens pour ce qu'ils sont, sans étiquette et ça fait un bien fou !

Le carcan du lycée et de ceux qui le côtoient profs comme élèves est parfaitement rendu, de même que la difficulté intrafamiliale à s'affirmer comme étant différent. Mais l'aspiration à la liberté, le besoin de créer, de s'exprimer l'est tout autant et apporte une vraie bouffée d'air frais. J'ai beaucoup aimé la représentation de la rue dans le titre, que ce soit avec les graff libérateurs de Ryo ou cette mode où on peut être à l'aise dans ses baskets loin des carcans de l'uniforme. On est libre.

On sent également que l'auteur ne va pas s'arrêter à nous montrer le petit projet des deux héros prendre forme, il va nous proposer une histoire plus globale autour de la différence, la transidentité n'en étant qu'un pan. Il commence ainsi dans ce premier tome à montrer la jeune amie de Ryo : Chika, qui est bien plus libre de penser que les autres et qui détonne. Il montre également sur la fin, leur ami photographe Itsuka, qui vient d'une famille bien plus modeste que ses potes et n'a rien d'un gars populaire contrairement à eux. Il y a aussi cette prof, entraîneuse de basket, à l'esprit archi ouvert. Et pour finir, on aperçoit le premier de la classe Kashiwabara avec son cousin qui semble également transgenre, qui va donc apporter un regard supplémentaire. Ça sent bon la diversité et le renversement des codes rigides de la société qu'on va bien pointer du doigt.

Dans une forme assez classique des récits seinen adolescents, Keito Gaku entreprend donc une remise en cause globale de notre société si peu inclusive. Il est prêt à ruer dans les brancards et nous aussi. Aux côté de Ruo et Jin, un vent de liberté souffle, un vent qui n'est qu'une petite brise pour le moment mais qui va assurément se transformer en bourrasque et tout emporter sur son passage. Boys run the riot est un récit contestataire et libérateur âpre mais moderne et d'actualité qui est jouissif à lire derrière les difficultés qu'affrontent ses héros.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          160
Watari Ryo, lycéen, est biologiquement une femme mais se sent homme. Au lycée, pour éviter de porter l'uniforme réglementaire, Ryo porte des survêtements. Mais la façon d'affirmer sa vraie identité s'arrête là. le lycéen souffre du regard des autres et de la manière dont on juge son apparence par rapport à son sexe. Un jour, un nouvel élève arrive. Il s'agit de Jin Sato, un redoublant au look un peu rebelle. A la grande surprise de tout le monde, Ryo et Jin vont devenir amis, se découvrant des points communs et un objectif à réaliser : créer leur propre marque de vêtements.

Dysphorie de genre, transidentité, pression sociale et préjugés, "Boys run the riot" est un seinen qui aborde ces sujets à travers des personnages très sympathiques auxquels on s'attache très vite. Ryo trouve dans la mode le seul moyen de s'affirmer et Jin va lui donner l'occasion de pouvoir enfin s'exprimer. Ce dernier est lui aussi sujet aux rumeurs, tout simplement parce qu'il ne rentre pas dans le moule. L'arrivée d'Itsuka, le lycéen photographe, vient compléter un duo déjà très sympa et les trois amis symbolisent ces jeunes qui ont du mal à rentrer dans les cases trop normées de la société et qui cherchent à se prendre en main pour réaliser leurs rêves et ainsi créer leur place. Ce manga nous permet également de découvrir le monde du marketing de la mode lorsque l'on démarre du bas de l'échelle.
Tout en dénonçant les préjugés et la violence qui s'exercent vis à vis de ceux qui sont décrétés "anormaux" - qu'il s'agisse d'identité sexuelle, de style vestimentaire ou encore de passion -, ce manga est plein d'ondes positives grâce à des personnages pleins d'énergie prêts à dépasser les diktats de la société.
A suivre évidemment !
Commenter  J’apprécie          220
Babelio est vraiment mon "réseau social" préféré car, à travers nos lectures, ce sont tous les changements, tous les thèmes liés à l'évolution de la société qui sont abordés... Depuis plusieurs années je me pose beaucoup de questions sur l'identité, les genres et les transitions de genre, sans être concernée moi-même, mais je pense être une alliée sur laquelle on peut compter. Je pointe régulièrement les inégalités, les stéréotypes, les clichés, les remarques désagréables auprès des ados que je côtoie au quotidien.
Comme pour le féminisme, les thèmes LGBT imprègnent de nouveaux modes de pensée et de nouvelles conceptions du monde, même s'il y aura toujours des ronchons pour regretter la société hétéronormée qui va disparaître (à mon avis!).
Pour ce livre, quand je le présente au club lecture, je commence toujours par parler de la question de l'uniforme. Car on peut penser que la mode et les questions vestimentaires sont superficielles, mais elles sont pourtant souvent le reflet de débats très profonds: les jeunes lycéennes au Japon acceptent-elles toutes de porter une jupe comme uniforme? La longueur de cette jupe est-elle précisée? Et dans notre société, que disent de nous les réactions face aux vêtements choisis par les filles? Bretelles, décolletés, nombril, jambes... Il y a toujours tellement de réticences face au corps féminin qui s'affiche!
Bref, le manga "Boys run the riot" part de la question de l'expression de genre et du rapport au corps, pour aller tranquillement vers une réflexion autour de l'acceptation puis de l'affirmation de soi.
On peut toujours penser qu'il est facile pour les éditeurs·rices de surfer sur ces sujets, mais on découvre qu'ils·elles interrogent des fonctionnements dans nos habitudes quotidiennes qu'on pourrait très bien remettre en cause. Donc je vous conseille de faire abstraction de vos préjugés (sur les mangas, sur les personnes transgenres...) pour accompagner Ryo et découvrir au fil de la lecture ce que ça fait d'être mis à l'écart, jugé, harcelé, insulté, marginalisé juste pour la raison qu'on ne rentre pas dans les cases! Coup de coeur pour ce tome 1, en tout cas, on verra si la suite tient ses promesses!
Merci à Babelio et aux éditions Akata pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          100
Merci aux éditions Akata et à Babelio pour ce partenariat.
J'ai souhaité découvrir ce manga parce que j'aime les auteurs et les éditeurs qui osent parler de ce dont peu de personnes parlent. Oui, la transidentité existe. Est-elle rare ? Je ne sais pas. Je sais simplement que l'on en parle peu, si ce n'est pour entendre des personnes qui donnent leur jugement sur le sujet (cherchez, et hélas, vous trouverez facilement).
Ryo est un homme, il en est sûr. Pour la société, il est une femme, il doit donc se comporter comme une femme, porter un uniforme féminin au lycée, avoir des amies, être attiré par les garçons, bref, se conformer à ce que la société attend d'une jeune femme. Aussi, est-il obligé de tricher avec les attentes de la société, portant très souvent des tenues de sport, parce qu'il n'est que lorsqu'il peut s'habiller avec les vêtements qui lui plaisent qu'il se sent bien dans sa peau. Oui, il a une passion pour la mode - et ceux qui pensent que seules les femmes peuvent être passionnées ainsi se fourvoient fortement. Il ne s'agit pas tant pour lui de faire du shopping que de trouver le vêtement qui lui convient.
Un nouvel élève, Jin, arrive dans sa classe, et tout de suite, il se fait remarquer par son look en dehors de la norme attendue. Qui plus est, il est redoublant. Cependant, il est encore plus passionné par les vêtements que Ryo, et, même si je ne suis pas une passionnée de mode, je suis bien d'accord avec lui : il est hors de question pour moi d'acheter un vêtement et me retrouver, après, à ne pas le porter : ""Moi, avec les sapes, je fais aucun compromis ! Si après, je regrette de les avoir achetées ou que je les porte pas, je leur manque de respect. ". Ils ne deviennent pas amis, pas encore, mais décident de créer leur propre marque de vêtements, des vêtements qui leur permettront de se sentir bien, de dire qui ils sont - Jin a une liberté, se permet une liberté dans sa façon de s'habiller que Ryo ne s'autorise pas. J'ai trouvé fascinant à quel point de si jeunes héros sont capables de concevoir et de mener leur projet à bien de façon rationnelle. Tout ne sera pas tout rose, non : tout le monde n'est pas prêt à accepter Ryo, parce qu'il faut aussi que lui-même se confronte à ses peurs, ses inquiétudes, à ce qu'il veut pour sa vie. Autant vous dire que c'est plus facile à écrire, là, derrière son écran d'ordinateur, qu'à vivre pour Ryo.
Le dessin est intéressant parce qu'il déborde d'énergie, de force. L'on sent les émotions, parfois bouillonnantes, des personnages, leurs forces, leur détermination, qui trouvera son aboutissement dans les scènes qui donneront son titre au manga.
La série comporte quatre tomes, j'ai très envie de découvrir les trois suivants.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          120


critiques presse (1)
MangaNews
18 avril 2022
Prenant soin de ses personnages qui sonnent toujours juste, offrant une narration rythmée avec un ton généralement positif, dessinant des designs précis et expressifs à souhait [...], Keito Gaku lance alors efficacement ce récit.
Lire la critique sur le site : MangaNews
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
- Quand je suis sapé comme j'aime, je peux me cacher, je sais bien que ça sert à rien... Enfin, c'est juste une manière de fuir...
- C'est plutôt le contraire, non? Pour moi, les vêtements, c'est ce qui me permet de vivre en étant moi-même.
Commenter  J’apprécie          50
Je suis du genre a toujours me préoccuper des réactions des gens et à avoir du mal à parler. Alors quand je les regarde à travers l’objectif ou sur les photos que j’ai prises. C’est là que je peux le mieux les voir. La photo c’est ce qui me relie au monde.
Commenter  J’apprécie          20
Tu sais, on cherche pas à gagner des millions non plus… On fuit pas la réalité. On voulait juste défier… ce que les autres pensent, la normalité… et nos propres limites.
Commenter  J’apprécie          20
Le clou qui dépasse appelle le marteau.
Commenter  J’apprécie          110
Comment fait-il pour s’affirmer autant ? Il y a un dicton qui dit que « le clou qui dépasse appelle le marteau » … Mais je suis sûr qu’il ne s’est jamais pris de coups de marteau, lui … Contrairement à moi. (…) J’ai la rage … Contre lui qui vie sa vie tranquille, sans soucis … Et contre moi-même qui suis incapable d’assumer.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Keito Gaku (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Keito Gaku
Ryo, assigné femme à la naissance, se sent mal dans son corps et vis-à-vis de l'identité de genre qu'on cherche à lui imposer. Refusant de porter son uniforme de fille, il essaie autant que possible de se rendre au lycée en tenue de sport. Mais son destin va changer avec l'arrivée d'un nouvel élève ! Malgré le look de « voyou » de ce dernier, les deux lycéens découvrent qu'ils partagent la même passion pour la mode. Aussi, passé un premier contact difficile, ils décident d'un commun accord de se lancer dans un grand projet : créer ensemble une marque de vêtements avec pour rêve et revendication de pouvoir s'affirmer et s'exprimer en dehors des diktats de la société !

Keito Gaku, artiste transgenre, met en scène dans "Boys Run The Riot" l'histoire d'amitié de deux adolescents qui ne se sentent pas en phase avec les normes étouffantes de la société. Laissez-vous embarquer par la fougue de ces jeunes en quête de liberté !
Plus d'infos : https://www.akata.fr/actus/annonce-boys-run-riot Extrait gratuit : http://www.akazoom.fr/boys-run-the-riot-t1
Suivez-nous sur les réseaux sociaux : Twitter : https://twitter.com/AKATAmanga Instagram : https://www.instagram.com/akatamanga/ Facebook : https://www.facebook.com/akata.fr/ TikTok : https://www.tiktok.com/@editions.akata? Notre site web : http://www.akata.fr/
#boysruntheriot #keitogaku #trailermanga #akatamanga
+ Lire la suite
autres livres classés : modeVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (187) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1453 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..