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Ms Alvarez et Wilfried Bosco tome 1 sur 2
EAN : 9782253243939
480 pages
Le Livre de Poche (31/05/2023)
4.18/5   107 notes
Résumé :
Depuis son installation dans une vieille demeure de Salem, rien ne va plus pour la famille Bayley. Tandis que Mickey, le père, est à la dérive après le départ soudain de sa femme, Dwen, leur fille de 16 ans, est victime d'une agression dont elle n'a pour souvenir que des flashs glaçants. Aidée de ses soeurs, dont la cadette Deborah cache un don surnaturel, elle se lance à la recherche du coupable... C'est sans compter Ms Alvarez, éminente médium, qui tente de convai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie tout d'abord Babelio pour l'envoi de ce roman.

Je ne peux que commencer par ce cas de conscience que je me pose depuis que j'ai terminé le roman et l'ai mis bien à sa place dans ma bibliothèque… Je l'ai dévoré, les chapitres courts, l'écriture fluide et la construction du roman basée sur les archives du Cercle spirite Margaret Hamilton font de ce roman un roman vite lu.

Dévoré, certes, mais digéré pas encore … D'où le fait que ce livre oscille entre ma légitimé d'avoir apprécié ma lecture et la noirceur profonde de celle-ci.

Nous suivons l'histoire de 3 soeurs et leur père policier. Une histoire de viol, de vengeance, d'événements surnaturels, de traque et de sorcières.
Mais qui sont les vraies sorcières ? Où se trouve la frontière entre le Bien et le Mal ? Est-ce que par vengeance, chacun et chacune peut faire ressortir la part la plus sombre de son âme ?

Ce roman vacille aux frontières du réel et du surnaturel, d'où son originalité.
Sa brutalité est un coup de poing reçu en pleine face et dont on ne se relève pas facilement. Ses sujets de société omniprésents font de ce livre un livre tellement ancré dans nos vies qu'il nous glace le sang.

Ce patriarcat, cet acharnement envers les femmes encore à l'heure actuelle entre en résonnance avec la lectrice que je suis, la femme révoltée que j'aimerais être, la femme forte qui se cache en chacune d'entre nous.

Merci Stéphane Galas d'être ce serpent qui nous guide vers La Vérité, qui sifflote à notre oreille pour qu'on n'oublie pas, pour que chaque souvenir et chaque souffrance nous permettent d'avancer et de combattre !
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Vous aviez aimé Amanda Lucia Pia Alvarez et Wilfried Bosco dans Un signe d'elle ? Vous aimez les thrillers fantastiques ? Les histoires de sorcières vous attirent ainsi que les romans qui ont un vrai fond et un propos sensible et essentiel ? Alors Les Ombres de Salem est fait pour vous.
Ce roman est l'histoire de 3 soeurs, Diane, Dwen et Deb Bailey, qui vivent seules avec leur père, flic, à Danvers depuis que leur mère est partie sans donner de nouvelles. Diane, l'aînée, est stricte. Dwen, 16 ans, a envie de vivre sa vie comme bon lui semble, malgré les interdictions de son père et de sa grande soeur. Deb vit un peu dans son monde, comme une autiste, mais en plus elle voit des choses étranges que sa famille pense être des hallucinations. Mais peut-être que c'est plus que ça...
Dwen se fait gravement agresser lors d'une soirée. Diane va s'en rendre compte et cette agression va réunir les 3 soeurs dans la vengeance.
Un mal étrange s'abat aussi sur des habitants de Danvers, anciennement Salem. Plusieurs pistes, aussi bien rationnelles qu'ésotériques, semblent pouvoir expliquer cette hécatombe : une maladie foudroyante, un esprit diabolique ou bien un serial killer ? Ce dernier est la raison de la présence de l'inspecteur Bosco, alpagué pendant son enquête par Amanda, médium du Cercle spirite M. Hamilton, qui aimerait aider les filles Bailey à contacter leur mère introuvable dans ces moments si pénibles pour elles.
On s'attache aux personnages des soeurs malgré leurs caractères bien différents. Les changements de points de vue (les chapitres représentent des dossiers issus du Cercle spirite) sont les bienvenus pour donner une dynamique à l'intrigue et pour dévoiler strate par strate des pans de l'affaire : qui a agressé Dwen, comment les soeurs Bailley se vengent, pourquoi le serial killer de Boston sévit désormais à Danvers, est-ce lui qui tue les gens, quels sont les vrais dons de Deb ?...
Sont abordés aussi des sujets importants tels que le quotidien des femmes dans un monde d'hommes, je n'en dis pas plus, vous découvrirez de quoi je parle en lisant le roman.
Bref, c'est un roman addictif de par son rythme et les sujets importants abordés. On en apprend plus aussi sur les 2 personnages déjà rencontrés dans Un signe d'elle, ce qui donne une profondeur supplémentaire à l'histoire.
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L'auteur vous propose un polar à l'intrigue tragique.
*****
J'insiste bien sur le côté tragique car l'histoire de la famille Bailey m'a vraiment bouleversé.
L'intrigue se déroule à Salem, d'où le titre, est bien évidemment vous aurez le droit à des histoires de sorcières mais ce ne sont pas ces dernières qui ont retenu le plus mon attention. C'est le personnage de Dwen, une jeune femme bien dans sa peau qui va voir sa vie basculer dans l'horreur. Nous commençons cette histoire avec des faits tragiques la concernant. Et malgré ce fort coté émotionnel qui nous est partagé, je me demandais au début où l'auteur voulait m'emmener avec tous ces éléments, et puis, je me suis rendue compte qu'il plaçait les pièces du puzzle petit à petit notamment avec l'aide de Deb, la petite soeur de Dwen. C'est à travers ses yeux d'enfant que nous allons comprendre beaucoup de choses. Et autant vous dire que ce choix est plutôt intelligent au vu de l'impact des révélations qui vont vous être faites. le coté fantastique apporte une dimension encore plus pesante voire suffocante à cette histoire.
L'intrigue monte en puissance (et en pression ! ) ainsi que les révélations et certaines m'ont d'ailleurs prises au dépourvu car je ne les avais pas du tout anticipé. L'auteur a su parfaitement focaliser mon attention sur certains points afin de me duper mais surtout de me surprendre.
Pour celles et ceux qui ont apprécié la construction de « Un signe d'elle» et les personnages de Madame Alvares et Wilfried Bosco , vous serez ravi car vous allez retrouver tout cela dans ce second opus. Ca n'est pas gênant si vous ne l'avez pas lu même si cela reste préférable. Je trouve ça plaisant quand il y a une cohérence entre plusieurs livres d'un même auteur, un peu comme une marque de fabrique en quelque sorte. Certains verront peut-être un manque de créativité voire d'originalité, pour ma part, je me dis que ça peut véritablement créer une continuité avec des personnages récurrents et des histoires toujours dans le même acabit.
Au final, j'ai adoré cette lecture dans laquelle Stephane Galas a su creuser plus profondément les sentiments humains et surtout les souffrances. C'est une belle réussite pour cet auteur dont je ne manquerai plus les sorties littéraires.
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Les ombres de Salem de Stéphane Galas, présentation
Elle est sous hypnose. Elle raconte une soirée. Elle a flashé sur Rick, la star du lycée. Elle est présente sur IG où elle montre son corps voluptueux mais sans montrer son visage. Ils se retrouvent dans une chambre et il essaie de profiter d'elle.

Elle est agressée, violée et se réveille dans un parc.

Avis Les ombres de Salem de Stéphane Galas
Le roman est composé de quatre parties. Celle d'une famille, d'un père et de ses trois filles. Il commence par l'histoire de Dwen, jeune adolescente de 16 ans. Elle essaie de vivre avec son temps. Elle cache de nombreuses choses à son père et à sa soeur ainée, notamment le téléphone que sa mère lui a acheté et qui lui permet d'avoir ouvert un compte Instagram où elle publie de nombreuses photos de son corps. Elle a décidé de faire le mur pour aller à une fête et surtout rencontrer le garçon qui fait battre son coeur. Mais cela ne se passe pas comme prévu. Ce fameux garçon est trop entreprenant et ensuite c'est le trou noir. Dwen se réveille en pleine nature, le corps agressé et avec des mots marqués au feutre sur le corps. Elle le sait, elle a été violée. Mais par qui ? Elle essaie de cacher tout cela à sa soeur ainée car cette dernière est très proche du père, surtout depuis le départ de la mère. Mais Dwen souffre de plus en plus. Sa soeur qui a compris mais ne sait pas le drame de l'histoire l'amène à l'hôpital. Malgré le viol, Dwen ne se confiera pas. Les deux soeurs vont se rapprocher grâce aux paroles de Diane et surtout à ce que Deborah, la plus jeune, peut voir.

Deborah a toujours été considérée comme une enfant ayant des problèmes psychologiques. Mais au fur et à mesure de l'histoire, cela va aller beaucoup plus loin que ça. La petite fille a le pouvoir de voir le passé, ce qui s'est passé lorsqu'elle se trouve sur les lieux d'un drame. Elle racontera tout à Dwen et Diane. Diane prend donc la décision de venger sa soeur de tous ces hommes qui ont abusé d'elle. Elle en informera Dadky.

Les hommes se révoltent car les femmes prennent de plus en plus rapport. Ils veulent revenir à cette société patriarcale et donc commettent le pire envers ces jeunes femmes qui veulent vivre avec leur temps. Mais quand cela les touche personnellement, qu'ils s'en prennent à des enfants, certains veulent revenir en arrière mais ne regrettent pas certains faits commis.

De son côté, la police est sur une affaire d'un tueur en série et les meurtres qui se déroulent font penser à ce tueur. Mais des éléments surnaturels se déroulent, notamment durant les autopsies. Rien ne se passe comme prévu.

Malgré le sentiment qui m'a tenaillé pendant tout le roman, c'est bel et bien une histoire contemporaine. J'ai toujours eu l'impression d'être de nombreuses années en arrière. Pourquoi ? Bien entendu, il y a Salem et leur chasse aux sorcières. Il y a cette maison où vivent Dadky et ses filles avec des forces en présence qui tentent de prendre le pouvoir. Il y a ce fameuxgrimoire et les pouvoirs de la plus petite. Mais aussi cette association qui sait que les esprits sont les plus forts. La construction également fait penser à des rapports de police alors que ce ne sont que des témoignages obtenus par hypnose, pour la plupart. le roman mêle donc du fantastique, des esp8rits et une histoire contemporaine qui aurait pu se passer il y a de nombreuses années en arrière. C'est déroutant mais je me suis laissée porter par l'histoire, sans ressentir de réel coup de coeur.

Je ne me sens pas prête à lire l'histoire précédent où l'on retrouve le policier de Boston et celle qui travaille sur les phénomènes paranormaux.
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Avec un titre pareil, Stéphane Galas s'inscrit dans la longue tradition de la littérature fantastique de la nouvelle Angleterre. Les premières colonies, les bâtisses anciennes de la côte est, les fameux procès en sorcellerie de Salem, constituent la toile de fond historique de ce roman. Ce qui n'empêche pas l'auteur de livrer une histoire très moderne, baignant dans un naturalisme à la Stephen King : les réseaux sociaux, l'utilisation permanente des portables, de petites caméras, font partie intégrante de l'intrigue. La vie quotidienne y est fidèlement retranscrite, et on sent que Stéphane Galas a vécu dans la région. le style, simple et direct, cherche une efficacité à l'américaine. Avec aisance, l'auteur dresse le portrait d'une famille en crise, trois soeurs, un père flic dépassé et l'absence d'une mère. La narration à la première personne et au présent permet de se glisser dans la peau de personnages très différents. C'est peut-être dans cette capacité à éviter les clichés habituels que réside le talent de Galas. On ajoutera un détective de l'étrange efféminé, une médium hispanique et une bande de mâles qui ne supportent plus leur époque. Mais bientôt, les ingrédients classiques du fantastique reprennent le dessus : fantômes, don surnaturel, spiritisme, sorcellerie, malédictions rythment le récit, avec quelques effets horrifiques réussis. le mystère se dévoile assez rapidement, traçant un parallèle intéressant entre la persistance du patriarcat de nos jours, et un lointain obscurantisme du XVIIIe siècle.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ils m’expliquaient la pression extérieure. Aimer les grosses, y en a qui leur disaient que c’était comme une sorte de perversion. Une anomalie. Ça me blesse et me comble à la fois. Ça dépend des jours, de mon état d’esprit, de ma capacité de résistance. Parfois, j’aime l’idée d’être un désir défendu. Ça pimente les interactions. Ça en devient presque romanesque. C’est bien connu, les amours secrètes sont les plus exaltantes, les plus stimulantes. Parfois, à l’inverse, ça me désespère d’être vue comme une anomalie. Nos corps ne devraient pas être un endroit de souffrance. L’amour non plus.
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Oui, je peux penser à la sexualité de mes parents sans que ça me mette mal à l’aise. Je ne comprends pas tout ce cinéma que font les gens autour de ça. Comprenez bien, quand j’en parle, je ne les imagine pas. Ça ne m’intéresse pas. Ce qu’ils font ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, c’est de savoir s’ils sont heureux au lit. S’ils s’aiment encore physiquement. Mais apparemment on n’a pas le droit de penser à ça. Je ne comprends pas. Ne pas penser que c’est là, que ça existe, que c’est une source de tension ou de bonheur entre nos parents, c’est refuser d’admettre une part de leur humanité. Le sexe fait partie de notre histoire à tous, sinon je ne serais pas là. Et vous non plus.
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Quand tout sera fini, lorsque nous reprendrons nos vies, est-ce que nous continuerons à être aussi unies, à nous montrer, nous prouver, à quel point nous nous aimons ? Est-ce que le malheur, aussi horrible soit-il, n’a pas une certaine saveur, une utilité ?
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Les gens quand on les aime, on leur donne un sacré pouvoir sur nous.
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Qui sait gérer ses sentiments ?
Je veux dire, parfaitement, sans jamais qu'ils ne débordent. Les médecins trouvent tout à fait normal que les gens se mettent à chialer, à hurler, à garder le silence, à fuir, à écrire ou composer, à se mettre au yoga ou à la boxe lorsqu'ils se sentent mal... mais réciter les noms des soixante-trois parcs nationaux, alors ça, non, d'après les médecins, ça ne se fait pas.
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