Cormoran Strike, tome 1 : L'appel du coucou

Lula Landry, mannequin célèbre, tombe du troisième étage de son appartement et se tue. Après enquête, Scotland Yard décrète qu'il s'agit d'un suicide. John, son frère, persuadé qu'il y a eu meurtre, fait appel à Cormoran Strike, détective privé, afin qu'il prouve que sa soeur ne s'est pas suicidée.

Première impression : ce fut looooooooooooong ! très long. Des descriptions à n'en plus finir, la moindre façon de s'habiller de l'un ou de l'autre, les lieux où passe notre héros, ses moindres faits et gestes, les portraits physiques de chacun des personnages, multiplié par à peu près dix-sept personnages, cela m'a demandé du temps pour entrer dans l'histoire, cerner chacun, émettre mes hypothèses de lectrice concernant cette enquête. J'aimerais bien voir la série qui a été diffusée sur BBC one, en télévisés, cela doit être beaucoup plus digeste.

Deuxième impression : c'est sacrément bien écrit, Robert Galbraith alias J.K. Rolling semble s'être fait plaisir en écrivant ce pavé. Rien à redire du point de vue de la langue. Je n'ai pas lu la version anglaise, mais la traduction sonnait bien !

Une bonne partie du livre est consacré à notre anti-héros, Cormoran Strike, unijambiste à la vie amoureuse pas toujours très sereine, sans le sou, dormant sur son lieu de travail.
Ce côté anti-héros est renforcé par la présence de Robin sa secrétaire provisoire et permanente à la fois, qui lui apporte une aide précieuse. Je dois le dire, ce anti-héros m'a permis de ne pas refermer le livre avant la fin, car, sorte de Columbo (sans femme), il passe derrière Scotland Yard pour dénicher des indices ignorés jusque là et mène une enquête particulièrement ardue et délicate au sein d'un milieu riche et célèbre, avec des interlocuteurs hautains et pas toujours très coopérants.

Il faut noter de grosses similitudes entre ce milieu et la communauté qui évolue dans le roman « Une place à prendre » où des hommes et des femmes se haïssent, se dénigrent, se "tirent dans les pattes". C'est une autre raison pour laquelle j'ai tardé à entrer dans l'histoire : je ne parvenais pas à m'attacher à ces gens.

Le dernier quart se lit bien car on y révèle bien des secrets, et Cormoran Strike, Personnage à la fois sympathique et antipathique, rustre et délicat, montre ses qualités d'observateur, sa perspicacité, son autorité, sa force de caractère et sa persévérance.

Une belle découverte !

Challenge pavés

Quel drôle d'oiseau ce Cormoran...
Cormoran Strike est détective privé.
Cet ancien de la Police militaire, blessé au cours d'une mission, est chargé de mener une enquête sur le suicide suspect d'une célèbre mannequin.
Aidé dans son travail par la charmante et efficace Robin, une jeune intérimaire.

Robert Galbraith, qui n'est autre que la célèbre maman de Harry Potter, J. K. Rowling, nous entraîne dans cette enquête.
Un roman agréable à lire. Une enquête menée dans le style Columbo ou Hercule Poirot, avec des protagonistes aux personnalités attachantes et qu'on aimera sans doute retrouver avec plaisir dans les prochains romans de l'auteur.

L'Appel du Coucou est un roman policier 'classique' qui ne tombe jamais dans le glauque et l'hémoglobine. L'enquête est menée par un privé aidé d'une secrétaire mignonne et plutôt futée.
L'auteur décrit la vie à Londres dans le milieu du show biz (le meurtre est le révélateur d'un milieu social, comme le faisait P.D. James dans ses romans).
Mais le plus intéressant est la collaboration de Strike et Robin que rien ne prédestinait à travailler ensemble.
Un policier agréable à lire, un peu prévisible, qui ne joue pas dans la surenchère.

Que l'auteure de la célèbre saga Harry Potter décide de se lancer dans le polar, voilà qui a de quoi me surprendre ! Pour le coup, je pense qu'avoir utilisé le pseudonyme de Robert Galbraith pour entamer cette nouvelle aventure est un choix judicieux. En ce qui me concerne, j'étais resté sur l'image d'une littérature pour adolescents qui, si elle m'a enthousiasmée à l'époque, ne correspond plus à mes goûts actuels et je n'aurais sans doute pas tenté l'expérience. Et pourtant, J.K. Rowling a plus d'une corde à son arc, car cette reconversion est plutôt réussie.

Cormoran Strike est un détective privé à la dérive, sans autre domicile que son bureau depuis sa récente séparation et accablé de dettes. Dettes qui risquent de s'alourdir avec l'arrivée d'une secrétaire qu'il avait totalement oublié. Spécialisé dans l'infidélité conjugale, on lui confie pourtant une mission bien spéciale : le frère d'une célèbre top-model ne croit pas au suicide de sa soeur et demande à Cormoran de faire la lumière sur cette histoire et de retrouver l'assassin. Bien que partisan lui aussi de la thèse du suicide, le détective accepte l'affaire pour rembourser quelques dettes.

L'enquête se déroule dans le milieu de la mode, des célébrités et des hordes de paparazzis qui les entourent. Notre brave Cormoran y fait forte impression, lui qui a la carrure et le pelage du grizzli, et une jambe amputé après un séjour à l'armée. L'intrigue en elle-même est assez traditionnelle : une présentation de tous les suspects et une conversation mouvementée avec l'enquêteur, qui délivre les fruits de sa réflexion à la fin du récit. le coupable était bien dans la liste de mes suspects, mais faute d'avoir retenu une foule de petits détails importants, je ne l'ai pas découvert avant le détective !

L'appel du coucou est un roman policier somme toute classique, mais bien servi par son duo d'enquêteurs, un ours mal léché peu épargné par la vie et une secrétaire débrouillarde. J'aurai plaisir à les retrouver, et j'espère que Rowling ne va pas transformer Cormoran en un grand séducteur à qui tout réussi, comme il semble se transformer à la fin du roman…

Et promis, si un autre auteur célèbre change de genre un jour, je le lirai sans a priori.

Traduit de l'anglais par François Rosso
Pour ceux qui l'ignoreraient, je souligne que Robert Galbraith est le pseudonyme de J.K.Rowling. Oui, oui, la créatrice d'Harry Potter !

Is demum miser est, cujus nobilitas miserias nobilitat.
Malheureux celui dont la renommée ennoblit les malheurs.
Lucius Accius, "Télèphe".

C'est sûr, les protagonistes sont sympas.
* Cormoran Strike, détective privé à la ramasse, cabossé par la vie. C'est un habile enquêteur, sous des dehors très rustres, perspicace, intelligent, pugnace, psychologue.
* Robin Ellacott, sa secrétaire intérimaire, elle, est heureuse dans sa vie. Elle est dévouée, efficace, débrouillarde. Son travail l'intéresse énormément.
Mais l'enquête en elle-même est très classique, rien d'extraordinaire, mis à part le fait qu'elle nous fait découvrir le monde plein de paillettes des vedettes, plein de jalousie et de perfidie, aussi.
Agréable à lire, je pense que je poursuivrai les enquêtes avec Cormoran.

Premier opus de ce qui est, pour le moment, une trilogie, écrite par Robert Galbraith, nouveau nom de plume de J.K. Rowling, auteure de la saga Harry Potter.

Le détective et ex-officier unijambiste Cormoran Strike, reprend l'enquête suite au décès du mannequin vedette Lula Landry. Cette mission lui est confiée par John Bristow, le frère de la victime, qui ne croit pas au suicide, conclusion sur laquelle a été close l'enquête officielle. Une jeune secrétaire intérimaire, Robin Ellacott, seconde le détective. le duo ne va pas tarder à déterrer quelques faits troublants, laissés de côté par les policiers, qui semblent donner raison à John...

Je n'avais pas été tenté de lire Harry Potter, mais je remercie Lecteurs.com de m'avoir permis de découvrir le talent de Galbraith/Rowling.

GalbraithL'appel du Coucou est un polar assez classique, où le détective mène l'enquête, sans tout dévoiler de ses découvertes, pour déposer des conclusions irréfutables à ta toute fin du livre. le lecteur est tenu en haleine jusqu'au bout. L'intrigue est bien menée, avec ce qu'il faut de faits nouveaux et de rebondissements pour retenir l'attention tout au long des 700 pages de l'ouvrage. le dénouement est un peu prévisible, et les modes opératoires, du coupable et du détective, un peu hasardeux, mais qu'importe ? La magie du livre fonctionne jusqu'à la dernière page.

Les personnages sont bien campés, hauts en couleur, montrant tantôt leur face claire, tantôt leur face sombre. A quelques exceptions près, ils ne sont pas soit gentils, soit méchants, toujours un peu des deux. le milieu dans lequel ils évoluent, celui de la mode et de l'art, se prête bien à toutes les caricatures, mais l'auteur n'en abuse pas trop. Les protagonistes semblent crédibles.

L'écriture est alerte et facile à lire. Ce n'est pas de la très grande littérature, mais c'est une lecture agréable et distrayante, un peu dans la lignée d'Agatha Christie.

John Bristow, le frère d'un ami d'enfance de Cormoran, lui demande d'enquêter sur la mort de sa soeur adoptive, mannequin, la splendide Lula. L'affaire a été classée en suicide. Il est persuadé que c'est un meurtre.
Cormoran Strike et son assistante, Robin, enquêtent.
Cormoran est le fils illégitime d'une star des années 70. Son père l'ignore et sa mère est morte d'une overdose. Il a été blessé en Afghanistan et porte une prothèse qui le handicape. Tout au début du livre, il a rompu avec une superbe jeune femme, Charlotte. Son agence bat de l'aile, il a des dettes et il est contraint de dormir dans son bureau.
Robin vient d'arriver à Londres pour vivre avec son fiancé, Matthew. En attendant de trouver un emploi, elle travaille comme intérimaire. C'est ainsi qu'elle débarque dans le bureau de Cormoran en tant qu'assistante. Elle est passionnée par le métier du détective et très vite, son efficacité impressionne ce dernier.
Un policier classique aux jolies trouvailles, mais les personnages sont stéréotypés et la résolution de l'énigme à moitié convaincante.

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Ah... fini ! Enfin ! Ce n'est pas parce qu'on a crée une série totalement addictive comme Harry Potter qu'on réussira à frapper fort à nouveau ! Mais bon, tout ça, ça reste bien personnel !
J'ai vite embarqué dans ce récit, les 100 première pages ont filées à fière allure... mais après, que ça m'a paru long... Beaucoup de passage qui n'apporte pas vraiment grand chose à l'histoire. Je crois que coupé tous ces morceaux du livre y aura fait gagné beaucoup en efficacité... Parce que les cent dernières pages m'ont recaptivées à nouveau. La fin est efficace, bien qu'un tout petit prévisible, mais bon, on aime quand même toujours ce moment où les détectives privés se la joue Poirot et y vont de leur conclusion d'enquête. Alors, 2 étoiles et demi, pour les 100 première pages et 100 dernières pages, mais également pour ce sympathique personnage qu'est Strike, un ancien soldat, qui donné l'impression d'être un gros nounours adorable.
Mais bon, ce n'est pas assez pour m'être dans ma PAL les deux autres tomes de la série déjà parue.

Premier tome de la saga policière de J.K Rowling.
Ce livre plante le décore, une célèbre mannequin est retrouvé morte, l'affaire est classée: suicide.
Mais le frère de la victime ne croit pas à ce jugement, et frappe à la porte de Cormoran strike (détective privé fauché).
Il reprend l'emquête aidé par une jeune intérime, Robin.
Ce que je reproche à ce livre c'est qu'il ne m'a pas surprise, j'ai très vite compris comment l.histoire allait se dérouler et donc le dénouement.
Mais j'aime la relation de cormoran et robin.
Les personnages de l'auteure sont vraiment attachants.

C'est dans l'univers de la mode et de la célébrité que Robert Galbraith - le nom de plume de J. K. Rowling - situe cette première enquête du détective privé Cormoran Strike et de sa secrétaire intérimaire Robin Ellacott. Lula Landry a fait un saut mortel du balcon de son appartement, sous le regard des nombreux paparazzis qui suivaient les moindres de ses déplacements: la top model s'est-elle suicidée ou a-t-elle été poussée vers cette mort funeste ? C'est son frère, John Bristow, qui charge Strike de l'enquête, et ce dernier en a bien besoin, son bureau de détective privé étant peu rentable. le voilà lancé sur cette affaire... qui n'a pas véritablement réussi à captiver mon attention. Aussi attachants que puissent être Strike et Robin dans la relation qui se développe entre eux, le coucou tarde à prendre son envol : j'ai bien passé la moitié du roman à lutter contre la tentation de l'abandonner, et si l'auteure n'avait pas été Rowling, j'aurais volontiers décroché. J'ai trouvé l'intrigue inutilement longue, inégale et fade, et si elle est intéressante pour l'aspect social du milieu qu'elle décrit, que doit bien connaître Rowling, cela reste somme toute assez superficiel. Les enfants anglais jouent-ils vraiment dans le parc avec des cerceaux dans les quartiers huppés de Londres ? Je me le demande…