Robin Ellacott, la secrétaire-assistante du détective londonien Cormoran Strike, va se marier avec Matthew. Mais aime t-elle vraiment Matthew ? N'est elle pas plutôt amoureuse de Cormoran ? Doit-elle vraiment garder la robe de mariée qu'elle a commandé il y a six mois ? La mode a t-elle changé ? Avec quel type d'escarpins l'associer ? Et Cormoran où en est-il avec la belle et bourge Elin ? Matthew est jaloux de Cormoran et dissuade Robin de continuer à jouer au détective amateur, c'est trop dangereux, il faut qu'elle rentre à la maison, comme lui demande d'ailleurs sa maman. Robin doit elle arrêter le métier qu'elle aime ?
Voilà, ça y est j'ai résumé quasi intégralement
La carrière du mal. Ah oui, j'oubliais... il y a aussi entre toutes ces considérations quelques lignes sur une jambe démembrée adressée à Robin au bureau, un tueur sadique qui dépèce ses victimes et plusieurs passages sur les violences faites au femmes. le tout est ponctué à chaque début de chapitre par une citation des chansons de Blue Oyster Cult, censée rappeler le climat d'angoisse et de terreur ambiant.
Vous l'aurez compris, on est loin d'un polar efficace, mais ces très longues six cent pages tournent plutôt au marivaudage ou à la chick lit.
J.K. Rowling se perd dans un roman où pourtant la situation de départ était claire. Une vengeance bien sanglante mise en place par quelqu'un qui en veut à Cormoran Strike et une liste des suspects tirée du passé du détective qui se limite à trois ou quatre cas de pervers narcissiques. A Cormoran et à Robin de débusquer le meurtrier parmi ces suspects.
Une très grosse déception, d'une lecture pénible.