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Evan tome 1 sur 2
EAN : 9782390064060
323 pages
Reines-Beaux (17/04/2019)
3.92/5   6 notes
Résumé :
Revenu d’une croisade, Evan De Bourg décide de participer à un tournoi pour retarder son retour chez lui. Malheureusement pour lui, le Baron Klaus profite des festivités pour s’emparer du château sur les terres duquel le tournoi se déroule. Pris entre deux feux, Evan sauve la vie d’Alrik, le fils cadet du propriétaire des lieux.

Il aurait pu se contenter de cela, mais les beaux yeux du jeune homme l’incitent à participer à la guerre qui prend peu à pe... >Voir plus
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Que lire après Evan, tome 1 : Le repos du guerrierVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je remercie la maison d'éditions Reine-beaux pour m'avoir fait parvenir ce premier tome. J'adore les historiques et j'avais envie de découvrir la version M/M. Il est vrai que j'en lis très peu, par parce que je n'aime pas, mais plutôt parce que je ne tombe pas forcément dessus.

Evan de Bourg revient de nombreuses années de croisades sur les terres de son père. Alors qu'il approche de leur domaine, il s'arrête pour participer à un tournoi. Il a envie de rentrer chez lui, mais dans le même temps il a peur de ce qu'il peut découvrir. Bien des années sont passées et il ne sait pas l'accueil qu'on lui réserve. Alors qu'il est prêt à reprendre la route, il va devoir affronter des hommes qui s'en prennent au château de ce fameux tournoi, tuant les responsables. Seul le fils cadet, Alrik sera sauvé d'Evan. Tous deux fuient le plus loin possible afin de faire en sorte que Alrik reste en vie et puisse un jour reprendre le domaine des mains de ce Klaus, SON domaine. Si Evan se fiche complètement de ce royaume, il n'est pas indifférent au jeune homme qu'il vient de redonner espoir. Un peu plus grand que lui, de longs cheveux blonds, Evan a bien du mal à ne pas être séduit. Bien qu'il ne le veuille pas, il va s'engager dans cette guerre de territoire, pour les beaux yeux d'Alrik.

13ème siècle, des chevaliers, des demoiselles en détresse, des châteaux à garder, des populations à sauver, Evan est un homme qui revient de croisade. Il est parti pour des raisons qui lui sont propres et même s'il n'a aucun problème avec sa famille, il redoute les retrouvailles. Durant tout ce temps, les messages ne sont pas nombreux, les gens peuvent changer. Avant même qu'il n'arrive chez lui, les ennuis lui retombent dessus. Il en a quitté, avec quelques désagréments, dont un qui est important, lui mettant en tête qu'il n'est plus vraiment un homme, mais un simple handicapé. Par chance pas des sentiments. Il est capable d'aimer, d'haïr, de donner, de recevoir des coups... Une époque où le fait de préférer le même sexe et non l'opposé était déjà un problème en soi, même si certains ont une largesse d'esprit qui fait plaisir à lire. L'auteur utilise cet homme, ce guerrier, car il sait combattre, se battre, se défendre, comme un bouclier humain pour un jeune duc qui va devoir apprendre à se défendre lui-même.

Des héros qui ne sont pas parfaits, qui ont tous les deux des défauts, visibles ou non, mais un coeur énorme. L'histoire est fluide, les combats sont bien décrits. J'ai beaucoup aimé la façon dont les châteaux sont remplis de passages secrets, d'endroits pour se cacher, pour se camoufler ou au contraire pour se préparer à une attaque. Je l'ai trouvé assez doux dans ses termes. Même s'il y a de la violence, car le monde dans lequel vivent les personnages n'est pas de tout repos, il y a une douceur dans le texte qui rend plus facile la lecture qu'elle n'est déjà. Les trahisons sont surprenantes, les complots beaucoup moins. Pour parvenir à ses fins, Klaus le méchant a réussi à s'entourer de personnes fiables qui le sont moins pour ses ennemis. Bien que cet homme ne soit pas présent, il est mentionné régulièrement. Il est celui par qui tous les maux de la terre tombent sur les paysans et autres domaines. C'est le vilain par excellence et lorsqu'on le rencontre enfin, il est clair que l'auteur l'a bien construit : fort, tenace, ne lâchant rien, c'est un homme de pouvoir qui n'a besoin de personne pour mettre en pièce quiconque serait sur son chemin.

Cela fait 9 ans que Evan est parti. Il a un passé que nous découvrons par petits morceaux. Il a joué avec le feu et s'est brûlé. Il n'est pas prêt à recommencer, pourtant lorsqu'il rencontre Alrik, son coeur va se remettre à battre vite et fort. Il va tout faire pour cacher cette attirance et faire en sorte de mettre des oeillères pour l'éviter le plus possible. Ali est son "page", homme à tout faire, ami. Ce dernier, un sarrasin, n'a pas sa langue dans sa poche et a des yeux pour voir. Il est en quelques sortes un entremetteur, n'aimant pas voir les gens malheureux. C'est un fidèle compagnon qui n'hésite pas à guerroyer auprès de son maître. Cette attirance, Evan n'est pas la seule à la ressentir. Nous n'avons que son côté, mais nous pouvons comprendre que notre cher Alrik n'est pas en reste. Il a beau avoir perdu l'un de ses sens, le fameux 6ème est bien en lui.

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur amène les événements. La romance est légère, car il y a bien plus grave qu'une attirance : un homme semble prêt à tout pour obtenir le pays entier sous sa coupe. Evan est un personnage intéressant, avec son passif, il ne se jette pas à corps perdu dans un amour, il est plus mesuré, il combat ce qu'il ressent pour aller jusqu'au bout de la mission qu'il s'est donné. le pouvoir est au coeur de ses batailles. Il y a quelques passages qui m'ont fait tiquer, comme cette cachette dans le propre château de son père qui garde une prisonnière sans que quiconque ne le sache ? En même temps, cela démontre bien la grandeur et les passages secrets qui entourent tout ce petit monde, sans oublier les secrets tout court. D'autres personnages gravitent autour de ces deux-là. C'est bon de se savoir si bien entouré : d'amis, de famille, d'employés, de traîtres, car ces derniers il ne faut pas les oublier. La fin de ce tome est rageante, l'auteur a dû oublier des notes, des phrases, des lignes entières !

En conclusion, un repos du guerrier qui n'en est pas un. D'ailleurs je cherche encore le pourquoi ce titre, j'en rigole bien, comme dans certaines scènes. Une guerre sans merci contre l'ennemi et soi-même, Evan n'a qu'à bien se tenir et enfin se reposer, car la bataille risque d'être encore plus rude qu'auparavant.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/evan-tome-1-le-repos-du-guerrier-kim-gale-a167250934
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Sur la route de retour de Croisade, à l'approche des terres familiales Evan de Bourg participe à un tournoi. Profitant des festivités et par traitrise le Baron Klaus s'empare du fief du Duc organisateur, fortuitement Evan sauve Alrik seul héritier survivant.
Il s'était juré de ne plus succomber aux beaux yeux d'un garçon, mais il ne peut s'empêcher d'être attiré par Alrik et s'engage à l'aider à recouvrer son fief.


L'action se situe dans le Saint-Empire au XIII ème siècle, l'ambiance historique est assez bien restituée, baignée dans une romance courtoise virile. Un roman d'action médiéval, combats, passages secrets, quelques légers rappels historiques sur les moeurs de l'époque, un petit roman où la romance est menée avec pudeur et retenue, même si on subodore un développement dans le prochain tome pour le moment c'est presque dans le registre des amours platoniques. Narrer les aventures de héros handicapés est assez original dans ce contexte.


L'écriture est simple et assez fluide, on reste un peu sur sa faim et tout est fait pour inciter à l'achat du prochain volume, un petit livre de délassement pour les amateurs d'ambiance médiévale et d'amours chastes.
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Voici ce que j'appelle un premier tome prometteur et doux.
Lorsque je dis qu'il est doux, c'est parce que la romance n'est clairement pas au premier plan, il faut avouer que parfois cela fait du bien de ne pas croiser des héros qui se sautent dessus à la première occasion.
J'ai adoré le contexte historique et la manière dont l'auteur nous y emmène est plaisante au point que, honnêtement, je n'avais plus envie d'en sortir. Je pense que c'est également dû au fait que l'auteur nous y emmène en douceur, rien n'est brusque, c'est chaque chose en son temps, rien n'est précipité. Par contre, en ce qui concerne les complots, les conflits, les tentatives de renversement du pouvoir en place, alors là, je ne peux clairement pas dire que nous sommes toujours dans la douceur !
Après tout, nous sommes dans un contexte historique, avec des chevaliers et ce qui va avec, nul par il n'est cité le pays des Bisounours
Ce premier tome plaira aux amateurs de romans historiques, tout en y ajoutant en bonus la partie romance MM, mais comme je le dis plus haut, elle n'est franchement pas mise en avant du tout. J'espère qu'elle le sera un peu plus par la suite. Cela n'empêche pas que je trouve le tout bien dosé, et cela fait du bien une romance en arrière plan qui ne prend pas toute la place et où les héros sont en rut éternel.
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Evan de Bourg vient de passer presque dix ans de sa jeune vie à mener une guerre contre les infidèles en Terre Sainte pour soi-disant expier ses pêchers selon son père. Enfin de retour, il reprend la route de son foyer avec la peur au ventre, ne sachant pas ni comment il allait retrouver sa famille ni comment ils allaient l'accueillir. Mais en chemin, il se voit contraint d'aider Alrick, la cadet de la famille du Duc von Leightberg dont le château est assiégé par la terrible baron Klaus qui annexe toutes les terres du Duc.

Malgré son désir de repos son âme chevaleresque prend le dessus, Evan part à la recherche de toute l'aide possible auprès du reste de la famille d'Alrick et de la sienne. Parallèlement, il lutte contre l'attirance grandissante qu'il ressent envers le jeune Alrick dont le physique et la combativité l'émeuvent un peu trop. Ayant subi des préjudices pour ses penchants pour les hommes auparavant, Evan se bat contre ses sentiments naissants en tentant de maintenir Alrick loin de lui. de son côté, Alrick tente bien maladroitement de lui prouver son inclination et sa bravoure.

Premier volume d'une histoire de chevalerie teintée de romance, la mise en place du récit et des personnages se fait doucement sans précipitation mais avec justesse. On découvre le parcours avec le pourquoi et le comment du départ d'Evan aux croisades, de sa lutte permanente contre ses désirs qui sont abhorrés à cette époque et de son long calvaire dans une guerre qui l'a usé physiquement et moralement. La quiétude qu'il comptait retrouver au sein de ses propres terres semble très vite s'éloigner au profit d'autres combats.

L'auteure s'appuie plus sur le côté historique que romanesque, on savoure tous les aspects virils de cette époque tant par les joutes, les combats, l'éducation des jeunes nobles que sur les complots fomentés pour renverser les pouvoirs, les luttes intestines, les conflits et les traîtrises qui se mêlent savamment pour en faire un roman épique. L'attirance entre les deux jeunes gens bien que sous-jacente reste timide, comme effleurée et n'est clairement pas le but premier de ce tome. La tension monte crescendo sur l'intrigue "prise de pouvoir" plutôt que sur les hormones des deux hommes, la fin est haletante et laisse un goût de très peu ou plutôt de "vite le second tome" !!! Un parfait moment de dépaysement au temps des chevaliers, de la bravoure, des codes d'honneur, où la place est plus aux manipulations d'alliance entre les grandes familles qu'à l'amour et au bonheur. Rose Taylor

Merci à Reines-Beaux pour ce SP.

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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je me retins d’envoyer un oreiller à la tête du gredin. Si je le faisais, je devrais m’en passer pour dormir ou me lever pour le récupérer et je n’avais aucun désir d’exécuter l’une ou l’autre de ses tâches. Mon regard fixé au plafond, je revis l’expression d’Alrik à son entrée sous ma tente. Le soulagement sur ses traits, la colère qui l’avait remplacé. Pourquoi Lancelot devait-il se mettre dans cet état ? Ne se rendait-il pas compte que ses réactions étaient disproportionnées ? Que je ne pouvais pas répondre à ses attentes ? Que cela ne mènerait nulle part ? Alors pourquoi persévérait-il et agissait avec moi comme une maîtresse jalouse ? Diantre ! Pourquoi sa réaction me faisait-elle autant plaisir ? Elle ne devrait pas tant m’émouvoir ! Ces sentiments qui fleurissaient en moi devaient être tués. N’avais-je pas appris la leçon ? Et Ali qui prenait le parti de Lancelot comme si tout cela était commun !
Je stoppai mes ruminations, j’avais d’autres chats à fouetter. D’abord, abattre le baron. Pour le reste, nous aviserions au fur et à mesure.
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Au matin, une étrange sensation de chaleur me tira de mon sommeil. Un bras était passé par-dessus mon poitrail et une tête posée sur mon épaule. Une odeur virile me montait aux narines. Une senteur qui m’était agréable. Je mis un temps inimaginable à me rendre compte qu’il s’agissait de celle de Lancelot ! Ali, comme à son habitude, s’était blotti contre moi en chien de fusil, le nez contre ma hanche cette fois-ci.

J’eus besoin d’un long moment pour remettre mes idées en place, les bras d’Alrik, son odeur, sa chaleur. Cette étreinte était, par bien des aspects, beaucoup trop agréable ! Pardieu ! Je n’étais pas une poupée pour enfant en mal d’affection ! Ils n’avaient pas à me serrer ainsi ! Je n’avais pas à l’apprécier autant ! Cela ne mènerait à rien ! La colère enfla, dirigée contre moi-même, l’univers et contre lui qui faisait palpiter mon cœur.
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Du coin de l’œil, je vis Constantin revenir sur ses pas. L’homme que Guerre avait piétiné vivait encore. Je le soulevai pour l’interroger. Un râle de souffrance retentit.
— Pour qui travailles-tu ?
— Tu mourras par la lame du baron, crachota le mercenaire.
À la mousse sanglante qui se formait sur ses lèvres, je réalisai que c’était fini. Sacrebleu ! Ils ne pouvaient pas me donner de plus amples informations avant de trépasser ? Au moins avais-je une idée précise du commanditaire de l’embuscade. D’un mouvement souple, je le décapitai et attachai sa longue crinière emmêlée à la selle de Guerre. Le sang encore frais tacha sa robe, mais peu importait. J’en fis de même avec celles de ses compagnons. Cela ferait des décorations pour le château de mon beau-frère. Nous n’avions jamais assez de têtes coupées pour orner les remparts !
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— Pour moi, au fond, ton sexe n’a aucune importance.
— Cela en a pour le monde entier… Deux hommes, ce n’est pas…
Le mot naturel allait m’échapper. Cependant, n’y croyant pas moi-même, je ne pouvais le formuler. Nous devrions tous avoir le droit d’aimer, peu importait qui.
— J’apprécie quand tu es troublé. Ta voix s’enraye, elle manque une note, susurra Lancelot à mon oreille.
— Va au diable !
Il rit derrière moi. Son nez se colla à mon cou, pas moyen de l’en déloger. Le brigand devait percevoir les battements affolés de mon cœur ! Avec lui, je courrais à ma perte. Pourquoi diable l’avais-je aidé ? Pourquoi allais-je encore le faire ? Défendre la veuve, les faibles et les orphelins... Orphelin, il l’était à présent, mais faible ? Ah ça non ! Le bougre d’homme ne manquait pas de ressources !
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Après la Tierce, le prêtre avait célébré l’enterrement. Les paroles de Geoffroy murmurées à la tombe me serraient encore le cœur. « Tu fus la fée qui a concrétisé tous mes rêves. Le soleil de ma vie. Aide-moi à avancer, toi, qui par l’union que tu as daigné m’offrir m’as permis de devenir quelqu’un ». Alrik me chuchota les mots de mon beau-frère à l’oreille. Il avait dû être, avec l’homme d’Église, le seul à les entendre. À sa mine réprobatrice, le serviteur de dieu ne les avait pas appréciés. Les femmes n’étaient pour lui et ses semblables que bien peu de choses. Ils oubliaient trop souvent qu’ils sortaient du ventre de leur mère, qu’une personne du sexe faible les avait nourris.
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