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3,57

sur 195 notes
Valmy, le mal dans l'âme au fin fond du Nigeria, laisse la vie le consumer à petit feu quand le chef de son ancienne équipe en France, le contact pour lui faire part du meurtre sanguinaire de son ancien collègue et meilleur ami, éventrer et farcis d'une poupée vaudou, en plein coeur du bois de Vincennes. Son sang ne faisant qu'un tour après ce drame qui ne fait qu'amplifier le désespoir qui l'accable déjà, il décide de rejoindre la France et ses ex-coéquipiers afin de débusquer le coupable. Débute alors une enquête sur fond de prostitution nigériane et de rites vaudou africain.
Le suspense est présent, mais la force du livre se trouve plutôt dans l'écriture, simple et plaisante, criante de vérité et pleine d'humour à l'image de l'auteur.
Le jeune écrivain, que j'ai pu croiser, plein d'esprit et de vivacité, m'a tout de suite plu et ses écrits sont à là hauteur de sa personnalité.
Un très bon moment de lecture que je recommande.
Après avoir fait des études de droit et exercé quelques années dans la police, Alexandre Galien, a su tirer le meilleur de ses expériences au profit de l'écriture.
Un auteur très prometteur qui va sans nul doute monter en puissance et dont j'attends les prochaines ouvrages avec impatience.
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J'avais apprécié "les cicatrices de la nuit", prix du Quai des Orfèvres 2020. Souhaitant retrouver le commandant Philippe Valmy je me suis lancée dans la lecture du deuxième opus "le souffle de la nuit". Ce fut une erreur. J'ai décroché très vite. Trop de mélange, corruption, magie noire, prostitution, politique.... L'histoire m' a semblé indigeste. Je me suis ennuyée. N'abandonnant quasiment jamais un livre commencé, je me suis forcée à le lire jusqu'au bout.

Ma déception est d'autant plus grande que je suis une passionnée de romans policiers et thriller .


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Je ne me souviens plus comment, pourquoi j'ai eu envie des polars de cet auteur.

Alexandre Galien, Alex Laloue, Compagnon de Marie Talvat,
Heros fatigue Philippe Valmy, Autre heros Commissaire Galien,
Pas de deux avec l'un, autre pas de deux avec l'autre,
Je viens de lire celui avec l'un, j'attends un peu de reprendre pour avec l'autre,
Pourquoi, pour souffler un peu. Et savourer un temps le plaisir que j'y ai pris.

Intrigues simples mais bien construites. Quoique cadre un peu facile pour les deux, mais qu'importe c'est vite oublié.
Style rapide court, efficace, bien imagé parfois surprenant avec plaisir.
Vecu poulaga qui apporte de la force au tout,
Pas de commiserations socialo-politico-militanto ... bien que dans la dure realité.
Bouquin court, normal quoi, donc pas les delayages habituels, les reves les disgressions les machins les musiques jazzy pour faire bien pour faire des pages remplies d'inutile ou de vide qu'il y a parfois chez certains auteurs a "La Mode".

Alorsss ...
Vive qu'il en ecrive la suite a ces Valmy, vite que cela en soit une trilogie. J'adore les trilogies.
Et cela en sera une bonne.
Et il entrera dans le club notre Alex.
• Il le vaut bien! Comme nous sussurait les levres de Claudia Schiffer.
• Que le vaya bien !

Ah oui. Je me rappelle.
Comment je suis tombé sur notre Alex.
"Alexandre et Aristote".
Rhaaaa! Horrrrible! J'entends deja l'autre fachosphere.
C'est une sorte de blog ou petit site litteraire fait par lui et la Sarah. Celle qui vient de se prendre un bain avec le Diable.

L'enfer n'est il pas les autres, disait quelqu'un bien placé.



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Déjà sur le premier roman primé, on sentait ce style. Il est confirmé avec ce deuxième volet qui est une suite : comment dire, vous savez ce côté jeune-vieux, quand on veut faire bien et qu'on en fait trop aussi. C'est dommage ce style plutôt lourdo, cet humour tenté, et ce larmoyant raté, parce que l'histoire pourrait être prenante. Dommage donc.
Lien : https://www.facebook.com/liv..
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J'avais aimé Les cicatrices de la nuit, j'ai adoré (et dévoré !) le souffle de la nuit.
L'intrigue est originale par rapport aux polars classiques, tout en étant d'une grande actualité et bien documentée. le suspense est là, l'auteur sait varier le rythme, installer des ambiances, développer la complexité de ses personnages pour qu'ils ne soient jamais caricaturaux. le style est maîtrisé, les formules et les images bien trouvées s'enchaînent. L'écriture de Alexandre Galien a - en l'espace d'à pleine un an - gagné en maturité de manière flagrante.
En somme, un roman où l'on ne s'ennuie jamais ! J'attends avec impatience le prochain volet !
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Coup de coeur.

Enorme coup de coeur pour ce roman, ou l'on retrouve notre inspecteur Valmy au bout du rouleau. Son personnage va traverser l'enfer et tout au long du roman le lecteur ne sait pas s'il va s'en remettre ou tout simplement se mettre une balle dans la tête.

Ce roman apportera son lot de surprises et rebondissements dans une enquête plus que complexe qui meurtrira les enquêteurs même les plus aguerris et fera place à des secrets qu'il aura mieux value garder sous clef.

L'équipe d'Antoine nous offre une fois encore une immersion totale dans le monde de la Crim, avec un réaliste saisissant et des personnages plus humains que jamais.

J'ai ressentie beaucoup de frustration pour la fin du roman, mais cela m'a semblé tellement cohérent et réaliste que je ne pouvais pas rester sur cette frustration !

Un beau coup de coeur et j'ai hâte de lire encore cet auteur.

Belles lectures à tous.





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Le quai des Orfèvres est une valeur sûre quand on aime les polars. Lorsque j'ai vu dans la liste de la masse critique romans noirs le titre du dernier lauréat de ce prix, j'ai cliqué et croisé les doigts pour le recevoir dans ma boîte aux lettres.

Le souffle de la nuit par Galien
Et me voilà quelques semaines après la sélection masse critique à ouvrir ma boite aux lettres et à trouver ce roman ! et aujourd'hui je vous en parle.

L'intrigue est multiple et croise les chemins de la police française et des croyances nigérianes. Philippe Valmy s'est éloigné de la police française pour travailler au Nigeria après la disparition de sa femme et l'arrestation d'un terrible tueur en série. Vivant dans une sorte d'état semi comateux, il essaie de continuer à trouver un souffle après cette horrible disparition. Mais les cauchemars le hantent et la mort n'est jamais bien loin. Elle est à des centaines de kilomètres mais s'attaquent à un de ses anciens coéquipiers retrouvé assassiné avec en son ventre une étrange poupée vaudou nigériane. Philippe Valmy qui croyait ses démons parisiens loin de lui les retrouve par la force des choses. Mais quand un second policier est retrouvé assassiné avec le même mode opératoire, toute la police parisienne est mise en branle !

Peut être est ce dû au fait que je n'aie pas lu le premier roman d'Alexandre Galien et que celui-ci semble s'inscrire comme une suite mais j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à l'histoire. Les nombreuses références, même si elles n'empêchent pas une lecture autonome du Souffle de la nuit, perturbent le lecteur qui découvre le personnage de Valmy. En outre, j'ai eu comme l'impression d'un survol de plusieurs idées : celle des croyances vaudou du Nigeria, celle de la prostitution des jeunes nigérianes, celles des réseaux politiques mais aucune véritable creusée et aboutie rendant ainsi parfois l'intrigue un peu fuyante… A mon goût le roman n'est pas assez noir ou assez prenant, il me laisse un peu sur ma faim mais peut être que la découverte du personnage principal uniquement dans ce roman y est pour quelque chose.

En résumé : des croyances, des cauchemars, un lourd passé, des réseaux politiques, tous les ingrédients sont là mais pour moi la sauce n'a pas pris…
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Philippe Valmy est brisé. Un an s'est écoulé depuis le drame qu'il a vécu. Ancien flic du 36, il est aujourd'hui adjoint de l'attaché de sécurité intérieure à l'ambassade de France au Nigéria. Loin de son pays, il survit tant bien que mal avec ses blessures. L'appel de son ancien chef vient tout chambouler. Un meurtre vient d'être commis à Paris : Louis, flic de la mondaine et collègue vient d'être tué. Une poupée étrange est retrouvée dans les entrailles de la victime. Tout porte à croire que la brigade fait face à un crime vaudou. Valmy revient en France en tant que consultant, l'équipe se reforme. Entre traque, magie noire et politique, l'enquête est lancée et le groupe doit faire face à une série de meurtres qui promet de nombreux rebondissements.

Si vous cherchez un polar pur et dur, alors ce livre est fait pour vous ! Après Les cicatrices de la nuit (que je vous conseille de lire avant celui-ci pour suivre l'évolution des personnages), Alexandre Galien signe un roman policier digne des grands classiques ! Tous les ingrédients sont réunis pour en faire une référence du genre : des flics du Bastion, un esprit d'équipe, une enquête qui vous mènera dans les 4 coins de Paris, des tensions non dissimulées au sein des différents services, un brin de politique, de la prostitution, bref une réussite !

Un thriller haletant, efficace et troublant de part sa crédibilité, façon Norek, si vous voyez ce que je veux dire. On retrouve notre flic cassé auquel on s'est déjà attaché lors du précédent opus ainsi que son équipe et les nouvelles recrues. J'apprécie particulièrement l'humanité que l'auteur met dans ses personnages, aucunement stéréotypés, ils sont entiers, avec leur fêlures, leurs difficultés (tant personnelles que professionnelles). On y croit, on est happé, on ne peut plus les lâcher. Les nombreuses références au jargon policier sont annotées pour éviter de nous laisser sur le seuil, les jeux de mots cyniques sont fréquents (j'adore ça, j'en ai même noté deux ou trois que je pourrai ressortir lorsque l'occasion se présentera). A travers sa plume, on peut dire qu'Alexandre Galien écrit avec le coeur et les tripes, il connait son sujet et nous embarque sans jamais nous noyer.

L'enquête est différente de celles que j'ai l'habitude de lire et c'est une aubaine de ne pas lire un polar redondant qui reprend les bonnes vieilles méthodes. J'ai d'autant plus apprécié découvrir, au moins un peu, une culture dont j'ignorais absolument tout : le vaudou, les croyances nigériennes… On lit, on se divertie et on se cultive ! Que demander de plus ? Les chapitres sont relativement courts et donnent un rythme soutenu à la lecture, un véritable plaisir pour ma part car j'aime tout particulièrement lorsqu'un roman est composé de cette façon. L'auteur nous glisse d'ailleurs quelques chapitres énigmatiques, qui prennent sens au fur et à mesure, d'un personnage qui parle à la première personne et qui semble être l'objet de cette traque parisienne. Une façon pour nous, lecteur, de comprendre la motivation de ses actes, sans pour autant les cautionner et de pouvoir rendre palpable ce ou cette tueur(se).


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19 novembre 2020 blackbookspolar
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Le souffle de la nuitAlexandre Galien

« Au moment où il met la clé dans la serrure, je m'élance comme un fauve… »

⭐⭐⭐⭐⭐
Note : 4.5 sur 5.
sortie le 24 septembre 2020

Philippe Valmy est brisé. Un an s'est écoulé depuis le drame qu'il a vécu. Ancien flic du 36, il est aujourd'hui adjoint de l'attaché de sécurité intérieure à l'ambassade de France au Nigéria. Loin de son pays, il survit tant bien que mal avec ses blessures. L'appel de son ancien chef vient tout chambouler. Un meurtre vient d'être commis à Paris : Louis, flic de la mondaine et collègue vient d'être tué. Une poupée étrange est retrouvée dans les entrailles de la victime. Tout porte à croire que la brigade fait face à un crime vaudou. Valmy revient en France en tant que consultant, l'équipe se reforme. Entre traque, magie noire et politique, l'enquête est lancée et le groupe doit faire face à une série de meurtres qui promet de nombreux rebondissements.

Si vous cherchez un polar pur et dur, alors ce livre est fait pour vous ! Après Les cicatrices de la nuit (que je vous conseille de lire avant celui-ci pour suivre l'évolution des personnages), Alexandre Galien signe un roman policier digne des grands classiques ! Tous les ingrédients sont réunis pour en faire une référence du genre : des flics du Bastion, un esprit d'équipe, une enquête qui vous mènera dans les 4 coins de Paris, des tensions non dissimulées au sein des différents services, un brin de politique, de la prostitution, bref une réussite !

Un thriller haletant, efficace et troublant de part sa crédibilité, façon Norek, si vous voyez ce que je veux dire. On retrouve notre flic cassé auquel on s'est déjà attaché lors du précédent opus ainsi que son équipe et les nouvelles recrues. J'apprécie particulièrement l'humanité que l'auteur met dans ses personnages, aucunement stéréotypés, ils sont entiers, avec leur fêlures, leurs difficultés (tant personnelles que professionnelles). On y croit, on est happé, on ne peut plus les lâcher. Les nombreuses références au jargon policier sont annotées pour éviter de nous laisser sur le seuil, les jeux de mots cyniques sont fréquents (j'adore ça, j'en ai même noté deux ou trois que je pourrai ressortir lorsque l'occasion se présentera). A travers sa plume, on peut dire qu'Alexandre Galien écrit avec le coeur et les tripes, il connait son sujet et nous embarque sans jamais nous noyer.

L'enquête est différente de celles que j'ai l'habitude de lire et c'est une aubaine de ne pas lire un polar redondant qui reprend les bonnes vieilles méthodes. J'ai d'autant plus apprécié découvrir, au moins un peu, une culture dont j'ignorais absolument tout : le vaudou, les croyances nigériennes… On lit, on se divertie et on se cultive ! Que demander de plus ? Les chapitres sont relativement courts et donnent un rythme soutenu à la lecture, un véritable plaisir pour ma part car j'aime tout particulièrement lorsqu'un roman est composé de cette façon. L'auteur nous glisse d'ailleurs quelques chapitres énigmatiques, qui prennent sens au fur et à mesure, d'un personnage qui parle à la première personne et qui semble être l'objet de cette traque parisienne. Une façon pour nous, lecteur, de comprendre la motivation de ses actes, sans pour autant les cautionner et de pouvoir rendre palpable ce ou cette tueur(se).

L'équipe dirigée aujourd'hui par Antoine et non par Philippe Valmy est au coeur de l'histoire et est mise à l'honneur sans aucune prétention. Simplement grâce à une détermination sans faille. de quoi redorer le blason bien trop souvent bafoué de la police de nos jours. le portrait de Valmy est fidèle au premier roman, il est intègre et malgré ses blessures il reste un éternel flic dans l'âme. C'est avec beaucoup d'espoir que j'imagine le retrouver, lui et l'équipe d'Antoine dans de prochaines enquêtes qui, j'en suis certaine, seront à la hauteur de ces deux romans policiers à avoir impérativement dans sa bibliothèque. Petit bonus : l'auteur a été lauréat du prix du Quai des Orfèvres 2020, plutôt génial non ? Probablement le prix le plus prestigieux pour un polar !

J'ai découvert Alexandre Galien grâce un Instacopain et je peux vous dire aujourd'hui, que même à travers nos écrans, il a su cibler ce qui pourrait me plaire ! En suivant ses conseils j'ai pu acheter le premier livre et toujours grâce à lui, j'ai pu participer au concours Michel Lafond et remporter le deuxième livre. La joie des réseaux !
Lien : https://black-books.fr/2020/..
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Pour le début de l'intrigue, voyez la plupart des autres critiques, ainsi que le résumé de l'éditeur... Je me refuse à révéler quoi que ce soit de l'histoire !

- Personnellement, j'ai d'emblée été frappé par la qualité de l'écriture : elle est aisée, fluide. le gars possède du vocabulaire, et sait construire ses phrases. Pour le vocabulaire, il ne dédaigne pas, de temps à autre, employer des mots familiers, ou modernes ; j'ai découvert , avec ravissement le verbe "scroller" (encore un emprunt à l'anglais, comme si on manquait de mots, ou que l'on ait pas les moyens d'en inventer un ! ).
- Apprécier aussi l'humour, les trouvailles imagées: "ne pas avoir le cul sorti des ronces" est quand même plus imagé que "on n'est pas sorti de l'auberge", car le mot se raréfie, et il faudrait dire "on n'est pas sorti de l'hôtel-restaurant", ce e qui devient totalement loufoque.
- L'enquête se suit avec intérêt, avec passion même.
- J'ai lu avec intérêt les considérations désabusées sur le métier de policier : des actions qui ne sont pas suivies d'effets, à cause d'"intérêts supérieurs". Peut-être du vécu là dessous, non ?

Un livre à découvrir, et un écrivain à suivre !
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Je ne sais pas comment expliquer mon ressenti. J'ai trouvé l'écriture de l'auteur trop poétique, trop imagée. Et cela m'a dérangé tout au long de la lecture. L'auteur abuse des métaphores, des comparaisons et autres hyperboles surtout que ce style n'ajoute, à mon humble avis, ni consistance à l'intrigue ni profondeur aux personnages.
L'histoire est tout de même originale et l'atmosphère des nuits parisiennes envoûtante comme dans le précédent roman.

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