Il y a du "
Bordeterre" dans ce roman, bien plus que de "La Passe miroir" ou de "Steam Sailors" auxquels il a aussi pu me faire penser à certains moments (îles flottant dans le ciel, bateaux volants...). À tel point que l'on peut supposer que la Julia figurant dans les remerciements est
Julia Thévenot.
Le jeu sur la typographie et le rôle des chansons fait immanquablement penser à son roman, mais j'ai nettement préféré "
La Dragonne et le Drôle" à son "modèle".
L'univers et les personnages sont cohérents, ce qui est toujours appréciable dans la fantasy. le personnage du Drôle est touchant, son rapport aux animaux bien amené. Chouette idée aussi la manière de communiquer entre
la Dragonne et le Drôle !
D'un point de vue formel, le choix des vers libres donne un rythme particulier. On se croirait presque au coin du feu, à écouter un troubadour.
En revanche, je suis moins fan des jeux de mise en page.Si certains font sens, une grande partie d'entre eux m'ont semblés gratuits. Ce qui est d'autant plus pénible que ce texte morcelé nécessite un effort constant de la part du lecteur. Un peu c'est sympa, trop c'est fatiguant.
Malgré ce petit bémol, "
La Dragonne et le Drôle" est un premier roman intéressant.
Damien Galisson est un auteur à suivre, merci aux éditions Sarbacane de m'avoir permis de le découvrir !
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