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Les mille et une nuits, voici un ouvrage que tout le monde croit connaitre. Moi la première j'ai été agréablement surprise par la lecture de ce premier tome.

La construction des contes est vraiment excellente. Scheherazade raconte une histoire chaque matin avant levé du soleil a son mari et sa soeur et l'arrête quand le soleil se lève, juste au moment ou le suspense est a son comble! Alors forcément cela devient très vite captivant car l'on meure d'envie de connaitre la suite.

Les contes sont parfois complexes et difficiles à suivre car plusieurs contes viennent s'immiscer dans un premier conte et l'on est quelque fois un peu perdu mais Scheherazade est une très bonne conteuse et l'on retrouve très vite le fil.

Mais rien que pour le voyage et le dépaysement, cet ouvrage vaut le coup d'être lu. On y découvre des contrées lointaines, on y rencontre des génies et tout autre créature magique...

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Qui n'a jamais entendu parler des aventures de Sindbad le marin, du génie de la lampe d'Aladdin , qui ne connaît pas le célèbre mot de passe permettant l'accès au trésor des 40 voleurs ?
Etrangement, ces contes les plus populaires et les plus célèbres des Mille et Une Nuits ne font pourtant pas partie des contes originaux.
En effet, à l'origine, les Mille et Une Nuits seraient des contes issus de la tradition orale indienne qui seraient parvenus jusqu'en Perse où des chercheurs ont relevé dans un ouvrage la mention d'un manuscrit intitulé Hezar Efsane ( les Mille contes) pourtant jamais retrouvé.
Par l'intermédiaire des marchands perses et arabes, ces contes auraient été progressivement transmis de façon orale toujours de génération en génération pour égayer les nuits lors de longs voyages jusqu'à ce qu'ils soient enfin mis par écrit aux environ du XIIIème siècle. Au cours du temps, les arabes auraient ajouté au corpus initial de nombreux autres contes mêlant ainsi éléments indous, persans et donc arabes donnant ainsi leur exotisme et leur charme tout oriental aux Mille et Une Nuits.
Au tout début du XVIIIème siècle, Antoine Galland prend l'initiative de traduire ces contes et d'en faire la version des Mille et Une Nuits que j'ai eu entre les mains. Plus qu'un travail de traduction, Galland s'est permis aussi de réécrire les contes, édulcorant certains passages pour ne pas heurter la sensibilité de ses compatriotes, supprimant tous les poèmes et toutes les fables et ainsi que d'autres passages qu'il a jugé ennuyeux, utilisant un style raffiné et réagençant l'ordre des nuits qui ne correspond donc pas à l'ordre original. C'est également à lui que l'on doit l'ajout des contes de Sindbad (fortement inspiré de L'Odyssée d'Homère), d'Aladdin et d'Ali Baba.

J'ai beaucoup apprécié ce premier tome des Mille et Une Nuits. La construction du récit est diabolique puisqu'elle rend la lecture très addictive. le lecteur se retrouve dans la même position que le sultan Shahriar et, dévoré de curiosité, ne peut s'empêcher de tourner les pages pour connaître la suite. Parce que, bien sûr, Schéhérazade arrête toujours son récit à des moments cruciaux.
On voyage énormément grâce à ces contes, on se trouve tantôt à Bagdad, tantôt en Inde, ou encore au Caire ou même à Damas, ce qui illustre parfaitement la pluralité de leur origine.
Mais bien que le cadre géographique invite à l'exotisme, j'avoue que le style très « France du XVIIIème » de Galland m'a empêchée de m'abandonner au rêve. C'est une langue qui ne colle pas du tout au cadre. A l'origine, les contes ont été retranscrits dans un langage populaire ( ce qui les a d'ailleurs longtemps discrédités aux yeux des lettrés arabes). Galland a donc voulu adapter le style à un public occidental ayant accès à la littérature ( la haute société donc), alors certes c'est très agréable à lire mais comme je le disais on ressent un décalage entre le fond et la forme.
Au sujet de la forme, l'originalité de ce recueil est aussi la construction en mise en abîme où les différentes histoires s'emboîtent les unes dans les autres à la façon des poupées gigognes. Ainsi, l'histoire du petit bossu en comprend 4 autres dont l'une d'elles en comprend 2 dont l'une en comprend 6. Mais je vous rassure ! On ne perd pas du tout le fil !

Concernant le fond enfin, bien que certains éléments et thèmes soient récurrents, on ne s'ennuie pas une seconde. Certains contes sont même parfois drôles (je pense notamment à celui du bossu et au barbier) et riches en péripéties avec de nombreux voyages, des rencontres extraordinaires de serpents géants, de sauvages anthropophages, d'autres monstres et animaux fabuleux. le monde des Mille et Une Nuits est vraiment plein de magie et nous fait retrouver cet enfant enfoui en nous prompt à s'émerveiller de tout et qui nous manque tant dans notre vie d'adulte responsable.
Il y a des personnages types comme les djinns, les fées, tantôt bienfaisants tantôt le contraire , le sultan toujours paré d'une même vertu : la miséricorde, le prince ou le pauvre homme à qui il arrive une succession de malheurs mais pour qui tout se termine toujours bien.
Les contes ont un certain côté moralisateur puisque souvent les personnages ne doivent leurs malheurs qu'à des défauts propres à la nature humaine tels que la cupidité, la curiosité, la jalousie etc… Mais toujours, et c'est vraiment récurrent, deux vertus s'imposent parmi toutes les autres : la générosité et le pardon. le méchant est plus souvent pardonné que puni.
Parmi toutes les histoires de ce premier tome, j'ai préféré celle des Trois Calenders, celle de Noureddin Ali et j'avoue que celle du Bossu est plutôt bien partie (mais malheureusement la fin est dans le 2ème tome).
Je crains beaucoup l'effet de répétition et donc de lassitude aussi je vais attendre un peu avant de lire la suite mais j'ai vraiment passé un très agréable moment à lire ces merveilleux contes.

Si vous souhaitez lire les Mille et Une Nuits, renseignez-vous bien sur les différentes traductions et éditions. J'ai lu que certaines n'étaient même pas présentées par nuits mais par histoires. de même, ma version de Galland ne compte pas 1001 nuits mais uniquement 237 et d'ailleurs le 3ème tome n'est plus présenté selon les nuits mais ne comporte que les histoires ( Schéhérazade est tombée aux oubliettes). Il me semble qu'il existe une traduction toute récente (parue à La Pléiade) qui, elle, comporte toutes les nuits (sauf erreur de ma part) et respecte l'ordre et le style d'origine.

Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Qui n'a jamais entendu parlé des Mille et une Nuits? Voilà un livre très connu qui m'a rebutée au premier abord par sa densité et le nombre d'histoires présentes dans le recueil. Pour un premier tome, il est déjà bien conséquent. Pourtant j'ai été étonnée en bien, enfin… jusqu'à un certain point.

Suite à une désillusion amoureuse, le sultan décide que les femmes ne valent rien. Il prend donc une épouse chaque jour, consomme sa nuit, puis la fait tuer au petit matin par le grand-vizir. Un beau jour, sa propre fille, Sheherazade, demande à épouser le sultan avec pour condition que sa soeur passe la première (et dernière) nuit avec elle et son mari. D'abord horrifié, le grand-vizir se voit obligé d'accepter. Elle devient donc sultane et la première nuit va engendrer un cycle incroyable: par ses histoires, elle réussit à captiver son mari et sauver sa vie.

Au fil des nuits, Sheherazade doit inover et réussir à garder l'attention du sultan. Inventant ses histoires au fur et à mesure, elle a le don de les rallonger à outrance à l'aide d'un schéma qui s'avère très répétitif tout au long du livre. Un héros commence à raconter une histoire, dans laquelle d'autres personnages racontent des histoires, à l'intérieur desquelles une autre personne évoque son passé, etc. Cela nous donne un enchassement parfois tellement important et long, que le lecteur en oublierait presque l'histoire de départ…

La plupart des récits sont intéressants avec des fins inattendues et des rebondissements en pagaille. Malheureusement, le schéma narratif répétitif enlève une bonne part de surprise et plus le livre avance, moins le lecteur est titillé ou surpris. J'ai même parfois été étonnée que le sultan garde autant d'intérêt pour ces histoires un peu ennuyeuses. Il y a donc du bon et du moins bon, mais heureusement le pourcentage de bon est largement supérieur et vaut la peine d'être lu.

Les héros changent à chaque histoire, donc difficile de vraiment s'attacher à eux. Quant aux 3 personnages de base (la conteuse, sa soeur et le sultan), on en sait tellement peu sur eux qu'ils ne sont pas proches de nous non plus. Mais Sheherazade réussit à arrêter ses histoires à des instants clés, ce qui nous rend autant dépendants que le sultan à ses récits.

Si vous aimez les contes, je vous conseille ce recueil, car il dépayse et nous offre de beaux textes. le style d'écriture est très agréable, bien qu'un peu lourd durant certaines descriptions. Je vous suggèrerais tout de même de le lire de manière espacée, histoire de moins enchaîner les récits. Cela vous permettra peut-être de moins ressentir le côté répétitif des schémas narratifs :)

En bref, une bonne découverte, un bon moment de lecture, mais je ne sais pas encore si je vais acheter les tomes suivants. Affaire à suivre!
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Ma critique va être assez courte étant donné que je ne sais pas trop quoi dire… Je me suis lancée dans ce tome un par curiosité et aussi parce que j'ai pris la résolution de lire certains grands classiques. L'ensemble est très bien écrit, on retrouve un style désuet des contes de cette époque avec une touche d'exotisme mais je n'ai pas accroché. L'idée de départ était bonne mais on se retrouve avec une répétition et un découpage qui sont assez désagréable.

Toutes les quatre au cinq pages, nous sommes interrompus avec cette même rengaine que Shéhérazade doit s'arrêter jusqu'à la prochaine nuit. Les contes en eux-mêmes sont ainsi hachés quand ils ne sont pas imbriqués les uns dans les autres. de quoi en perdre le fil à certains moments. J'aurais préféré un recueil de contes à ce niveau-là. Quant aux histoires en elles-mêmes, certaines m'ont plus attirées que d'autres mais j'ai un peu de mal avec les morales de ces dernières.

Je ne poursuivrais pas avec les deux autres tomes, d'autant plus que je me doute assez facilement du devenir de notre conteuse. Donc pas de grand mystère de ce côté-là qui demande à être assouvi.
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Cette traduction des contes des milles et une nuits a le mérite d'être un double classique : à la fois oriental de par son origine et français de par son traducteur. C'est à la fois un voyage dans le monde des premiers sultans, mais aussi un voyage dans les fantasmagories orientales de la France du 18ième siecle. Ce livre permet de redécouvrir dans leurs versions originales certains des contes les plus connu du monde occidental : Shéhérazade ou encore Sinbad sans oublier de citer Aladin ou Ali baba. Bien que les milles et une nuits ne fasse pas partie des belles lettres dans le monde arabe mais plutôt du domaine populaire c'est un plaisir de lire ces contes.
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Pourquoi se contenter d'une histoire quand on peut en avoir mille de plus ? En vrai il n'y en a une soixantaine et c'est déjà pas mal, environ 1400 pages !
Les histoires sont d'une grande diversité, j'ai quand même une préférence pour le premier de 3 livres, les histoires sont un peu plus courtes sont ponctuées des moments avec Sheherazade, le sultan qui veut la tuer et la soeur de cette dernière. Pour vivre elle commence une histoire et la coupe à l'aube, toujours en plein suspens. Cette habille découpe de ses histoires, donne donc envie de connaître la suite et quand une histoire se termine, il y en a toujours une autre meilleure ensuite.
Les personnages se croisent au fil des histoires, d'ailleurs je note la différence culturelle ou générationnelle. Quand j'étais petit il y avait des monstres des fantômes mais là ce sont des personnes où animaux.
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Globalement, je dois dire qu'il m'a été agréable de lire ce premier tome des Mille et Une Nuits. Cependant, j'aurais dû m'y prendre autrement car le fait de tout lire à la suite, comme si c'était un roman, n'est pas la bonne solution. En effet, on ne retrouve pas cet effet de suspens qui nous pousse à vouloir aller toujours plus loin dans l'histoire et d'en connaitre l'issue. Et, la raison en est simple : cet ouvrage est un recueil de contes qui sont, pour la plupart, assez courts. Notre curiosité n'est donc pas vraiment titillée, même si un fil conducteur relie le tout. Au contraire, elle est bien vite satisfaite. Ainsi, la poursuite de la lecture dépend de notre envie de connaître de nouveaux contes. Et, pour ma part, j'ai mis énormément de temps avant d'arriver au bout de ma lecture. Je vous conseillerais donc de ne pas vous consacrer à cet ouvrage comme si c'était un roman, mais de vous contenter de quelques contes par-ci par-là et de lire un livre plus "consistant" en parallèle.

Maintenant que cela est dit, je peux parler du contenu du livre en lui-même. Et, il faut dire que certaines petites particularités m'on interpellé pendant ma lecture.

Pour commencer, je dois dire que j'ai apprécié le fait de découvrir enfin l'histoire de Sheherazade. Evidemment, comme tout le monde, j'avais entendu parler de ce personnage. Mais, j'ignorais qui elle était réellement, et je ne savais rien de ce qui lui était arrivée. Je savais seulement qu'elle était une conteuse, et désormais je sais ce qui l'a poussé à raconter toutes ces histoires ! Je pense que l'on peut dire qu'elle a fait preuve d'un certain courage, mais ce sera à vous d'en découvrir la raison.

Puis, j'ai pu constater que le rapport à la beauté était très important pour les auteurs de ces contes. Ils évoquent souvent des personnages "bien faits" dont ils louent les vertus, tandis que les individus laids sont généralement considérés comme moins respectables. Et pour preuve, les mariages sont organisés entre de belles personnes. Et, le fait de marier une jolie femme avec un homme plutôt laid est considéré comme un châtiment pour elle. Par ailleurs, la beauté est une qualité qui semble pouvoir embraser à elle seule le coeur des protagonistes, mettant au second plan toutes les autres caractéristiques des personnages. En parlant d'union entre âmes soeurs, j'ai constaté avec amusement que les histoires d'amour étaient souvent caractérisées par un certain parallélisme dans la situation des tourtereaux. Par exemple, il y a un conte dans lequel deux individus suspectés de folie sont mis à l'isolement dans des conditions quasiment identiques alors même qu'ils ne résident pas dans le même pays. Ou encore, il arrive souvent que l'un des deux tombe malade d'amour, et que l'autre se trouve, lui aussi, souffrant alors même que l'un ignore l'état de l'autre. D'ailleurs, les protagonistes souffrent bien souvent du mal de l'amour lorsqu'ils sont dans l'impossibilité de se déclarer, ce qui peut même aller jusqu'à causer leur mort. Ce fait peut sembler caricatural, et on constate que plusieurs choses que l'on considère comme anodines sont susceptibles de causer des maladies dont l'issue est fatale pour les personnages. Cette caractéristique a l'air d'être une spécificité de ces contes puisqu'elle revient à maintes reprises.

Le rapport à la violence peut aussi être considéré comme une spécificité de ces contes. Effectivement, on peut constater que les individus souhaitant se venger ou châtier quelqu'un font preuve d'une grande violence, comme si leur cruauté permettait de laver l'affront et de repartir sur de bonnes bases. Et, d'ailleurs, cette constatation est également valable pour les personnes souhaitant se punir elles-mêmes. Elles n'hésitent pas à se mutiler et à opérer de sombres rituels pour se punir d'avoir mal agi. Au final, ce déversement de violence n'est absolument par choquant pour les protagonistes qui ont l'air de penser que ces pratiques sont les réponses logiques aux actes fautifs.

Ensuite, la chose qui m'a peut-être le plus surprise, c'est la confiance excessive des personnages envers le reste du monde. En effet, le protagoniste principal accorde bien souvent une confiance aveugle à tous les individus qu'il rencontre, ce qui est parfois problématique, notamment lorsqu'il se retrouve face à des individus sournois. Cependant, il est rare de trouver des personnages faisant preuve de fourberie dans ces contes, et lorsque cela arrive ce sont bien souvent des étrangers.

Enfin, il est assez agréable de découvrir ces histoires car elles sont souvent très surprenantes, ce qui est plutôt distrayant. Il arrive parfois que des génies et des fées prennent part au récit, mais même sans cela les contes sont tous plus surprenants les uns que les autres. D'ailleurs, on peut deviner que l'intention des auteurs allait dans ce sens puisqu'ils mettent fréquemment en scène des personnages qui sauvent leur vie en racontant une histoire originale à leur bourreau. Ce dernier, avide de contes surprenants, leur accorde bien souvent la vie après les avoir entendu.

Pour conclure, ce premier tome des Mille et Une Nuits est assez distrayant à lire, mais, selon moi, il faut en fractionner la lecture pour vraiment l'apprécier. Ce n'est pas quelque chose d'addictif, mais ça a un certain charme. de plus, cela nous permet de découvrir des contes d'un genre assez différent de nos propres contes, ce qui est plutôt dépaysant !
Lien : http://lesportesdelimaginair..
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Ce n'est pas que c'est mauvais, mais c'est très redondant. Disons que quelques histoires à la fois peut être intéressant, mais il faut bien du courage ou du temps à perdre pour lire l'oeuvre en entier.
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Un voyage aux milles couleurs du monde oriental et tels Dinazarde,sa soeur,et le sultan,;j'avais hâte de connaître la suite des contes.
Pour les amoureux des pays orientaux et des jolis contes...
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Un des plus grands classiques de la littérature persane! Tout le monde connait Shéhérazade, célèbre conteuse mariée à un sultan sanguinaire, qui a l'idée de lui raconter chaque soir une histoire qu'elle ne termine que la nuit suivante, échappant ainsi à une décapitation certaine.
Une succession de récits imbriqués, dont sortent les célèbres Ali Baba, Aladdin, Sindbad... Une référence en matière de contes!
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