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3,52

sur 495 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec Gallay, on sait à quoi s'attendre au niveau du style. Des phrases hachées menu menu, des chapitres dépouillés, des dialogues en veux-tu, en voilà..Pas de quoi être étonnés.

Avec Gallay, on sait aussi que l'ambiance sera prenante, oppressante, angoissante et mélancolique. C'est pas une raison pour lire ça les jours de pluie. Parce que la chaleur aussi peut être étouffante...

Avec Gallay, on imagine bien les personnages. L'homme aux 50 ans bien sonnés, beau ténébreux au passé douloureux, l'héroïne mal dans sa peau en quête de tout et de rien à la fois, les personnages secondaires, taiseux ou trop causants mais quoiqu'il arrive trimbalant eux aussi des blessures secrètes.

Avec Gallay, on sait bien que le décor n'est pas dû au hasard, que les personnages s'y ancrent et s'y enlisent. Que l'envers du décor n'est pas franchement plus reluisant.

Avec Gallay, on croit dur comme fer qu'on sortira de là bouleversés mais indemnes, qu' on peut espérer un Happy end mais là, je peux vous assurer que ce n'est franchement pas gagné !

Avec Gallay, on peut s'attendre à tout ça. Et j'aime tout ça.


Avec Les Déferlantes, j'ai été bousculée par les vagues, emportée au loin par la tourmente, ramenée au rivage, exténuée mais heureuse.


Avec L'amour est une île, je me suis installée au quatrième rang d'une salle de théâtre avignonnaise, attendant avec une impatience non dissimulée l'ouverture du rideau, observant tour à tour ces comédiens tourmentés, me prenant d'abord à leur jeu puis peu à peu me lassant, me dérobant à cette histoire qui n'en finissait pas de tourner en rond, déçue de ne pas trouver même dans le décor un point d'accroche ou une lumière un peu plus vive que les autres. Je me suis dit que dehors, peut être, une troupe jouait en pleine rue un spectacle plus burlesque, plus léger, plus vivant mais là encore, ce fut peine perdue. Dans les rues d'Avignon, le Festival prenait des allures de fantôme, figé par la grève des intermittents du spectacle, accablé par les revendications et la chaleur estivale..Avignon n'était pas à la fête et moi non plus.
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C'est un livre qui se lit vite en dépit de ses 350 pages; essentiellement parce que la plupart sont à moitié vides. Je commence à comprendre que ça fait partie du style de Claudie Gallay et cette simplicité, cette écriture aérée n'est pas pour me déplaire. Je n'ai cependant pas le même enthousiasme pour ce roman que pour La beauté des jours. Ce qui m'avait légèrement déplu dans ce dernier roman est franchement agaçant dans celui-ci: les personnages manquent cruellement d'épaisseur et plusieurs situations m'ont paru « décalées »; de plus, le dénouement est quasiment prévisible depuis le commencement. L'ensemble m'a simplement ennuyée, et si je reconnais quelques beaux moments et une belle description de l'ambiance du festival d'Avignon surtout en la période perturbée par la grève des intermittents du spectacle, le livre n'est pas incontournable. Pour clarifier mon opinion sur cette auteure, je vais poursuivre l'exploration de son oeuvre.
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Il fait particulièrement chaud à Avignon cet été-là, et le festival est perturbé par la grève des intermittents du spectacle. Odon Schnadel est le metteur en scène d'une pièce écrite par Paul Selliès, un jeune homme décédé tragiquement peu après l'envoi de son manuscrit. Marie est la petite soeur de Paul. Malmenée par la vie, écorchée vive, elle n'a pas surmonté la perte de son frère. En quête de réponses, elle est venue assister à la représentation de sa pièce.

Comme la chaleur qui règne au dehors, l'atmosphère de ce roman est oppressante, étouffante. L'écriture de Claudie Gallay reflète bien cette ambiance accablante par des phrases courtes, souvent sans verbe, économie de mots … et j'ai bien aimé.

Cependant, il m'a fallu la moitié du roman pour que l'histoire commence à prendre du sens. de ce fait, j'ai trouvé les personnages assez fades, inconsistants et peu attachants … exceptée Isabelle que j'ai trouvé touchante.

L'amour est une île étant pour moi le roman de la découverte de Claudie Gallay, je ne sais trop quoi en penser. Pas trop emballée par celui-ci, j'ai quand même envie d'en lire un ou deux autres ... pour voir !
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Odon Schnadel est un metteur en scène, directeur de théâtre, ancien éditeur, autour duquel gravitent de nombreux personnages.
L'histoire se déroule à Avignon, lors d'un festival mené à mal par les grèves des intermittents du spectacle.
De tous les personnages, seules Isabelle ; vieille femme amie des artistes qui leur ouvre sa maison, et Marie, soeur de l'auteur mort de la pièce que présente Odon, m'ont véritablement interpelée.
C'est avec elles seules que je suis entrée dans l'histoire, en oubliant les phrases.
Car, bien qu'appréciant Claudie Gallay, j'ai eu la même sensation qu'à la lecture des Déferlantes. Pour moi, les phrases sont trop courtes, le style trop haché. il y a trop de dialogues. Je me sens lire des phrases et cela interfère sur l'intrigue. du coup, je reste extérieure.
Bizarrement, je n'ai pas le souvenir d'avoir ressenti cela en lisant « Seule Venise »
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C'est parti pour le célèbre Festival de Théâtre en Avignon ! On croise les intermittents en grève et en colère, Odon schnabel, metteur en scène et directeur de théâtre, un homme engagé. Puis Isabelle, une vieille femme ou la mémoire vive de tous les artistes qu'elle a accueillie dans sa maison, véritable arche de Noé...".La Joubard", la star celle qui a réussi et qui revient de cette ville qui l' a vu naître sur les planches révélant son talent d'actrice ; et la mystérieuse Marie la soeur d'un certain auteur décédé dont la pièce de théâtre a été joué dans le théâtre d'Odon et sur laquelle plane un étrange secret....

C'est nonchalant, on balade dans les ruelles pavées d'Avignon, les lieux sont très détaillées mais l'histoire traîne en longueur, malgré le style "phrases courtes" de Claudie Gallay, cela tourne en rond, les personnages ne sont pas attachants, ......il manquait le soleil, le chant des cigales, la cohue du Festival, ..bref la vie ! .. ce roman ne m'a pas pas transporté alors que "Seul Venise" du même auteur a été un véritable voyage.......

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Le Festival d'Avignon est perturbé par la grève des intermittents du spectacle. Odon Schnadel met en scène "Nuit rouge", la pièce de Paul Selliès, un auteur inconnu, décédé à vingt-cinq ans. Marie, la jeune soeur de ce dernier, est venue de Paris pour assister aux représentations. La célèbre actrice surnommée "la Jogar" revient jouer à Avignon, sa ville natale, pour la première fois depuis cinq ans. Elle fut la maîtresse d'Odon cinq ans plus tôt, il l'aime encore...
Comme dans Les déferlantes, toute une galerie de personnages gravite autour d'une personne (Odon) qui tente de cicatriser une passion brisée : sa soeur, son ex-femme, son ancienne maîtresse, sa fille actrice, le reste de la troupe, un prêtre. L'amour, l'amitié, la tendresse unissent ces individus, mais tout cela m'a semblé tiède, fade, à tel point que j'ai failli abandonner... Il m'a fallu dépasser la moitié du récit pour commencer à savourer ma lecture, et être enfin sensible au style de Claudie Gallay qui me charme tant habituellement. le destin du manuscrit de Paul, Anamorphose, m'a alors captivée, de même que les échanges âpres entre Marie et Odon, les photos prises par la jeune femme, son urne à pensées, son deuil douloureux, sa quête... L'histoire terne et sans surprises d'une passion pas éteinte est enfin passée au second plan - tant mieux.

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Marie est venue au Festival d'Avignon, avec l'espoir de voir jouer la pièce écrite par son frère qui s' est suicidé. Il avait envoyé son oeuvre à Odon, éditeur et metteur en scène.
Le festival est perturbé par la grève des intermittents du spectacle, ce qui perturbe totalement les représentations, certains théâtres étant occupés par les grévistes. Marie rencontre la bande d'amis d'Odon et se joint à elle. Elle essaie de connaître la vérité et demande à rencontrer Mathilde, dite la Jogar, native d'Avignon et ancienne maîtressd'Odon, car c'est elle qui s' est emparée du manuscrit et l'a réécrit.
J'ai beaucoup aimé ce livre dont la construction est très vivante. Il n'y a pas de temps mort et l'écriture imprime le tempo. Avignon est ttres vivante et j'ai vraiment eu l'impression de partager cette aventure.?
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Si vous êtes à Avignon (et non en Avignon), pendant le mois de juillet , à lire entre deux spectacles In ou Off (plus de 1400 cette année 2016 !) , pour apprécier un peu plus les lieux décrits que vous reconnaîtrez sans doute, notamment cette l'île, celle de la Barthelasse, entre Vaucluse et Gard.

Des personnages animés, comme ceux que l'on croise durant le Festival , ceux qui ont pris corps et âme dans ce roman. L'envers du décor aussi …
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Ce que j'ai vraiment aimé dans ce roman, ce sont les descriptions d'Avignon. J'ai lu le roman comme si je me trouvais réellement au Festival du théâtre d'Avignon.

Ce que j'ai moins aimé, ce sont les personnages un peu tordus, malmenés par la vie.

C'est un roman noir, triste qui parle d'amour, de haine, de suicide, de vengeance, de vieillesse.
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La 1ère moitié du livre ne représente pas du tout le talent de Claudie Gallay, et est longue et fastidieuse, dans le sens qu'on voit pas où elle veut en venir, et rien dans la 2ème partie me semble justifier la 1ère.
Cela m'a bien déçue, car c'est la 1ère fois que Claudie me déçoit, héhé !!!
Mais sitôt embarquée dans la 2ème moitié, j'ai retrouvé avec émerveillement la simplicité direct et le sens spontané de l'intérieur humain de cette auteur qui aborde avec une délicate (et pourtant sans détour) intelligence des thèmes pas forcément aisés, tel l'automutilation, l'adultère, la vieillesse, le suicide... et bien sûr, ce qui me semble être le thème principal du livre, thème dont je raffole, la loyauté.
J'ai bien apprécié les références artistiques de tout poil, théâtre, bien sur, mais aussi musique, lectures, sculptures et photographie ...
Je ne conseillerais donc pas ce livre pour débuter avec cette auteure, et de lire plus ou moins en diagonale la 1ère partie....avant de se plonger dans l'excellente 2ème :-)
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