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3,75

sur 850 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le programme me semblait tout à fait alléchant, voyez donc, un long voyage à Venise en période hivernale, période de fêtes de surcroît et des pas solitaires à frôler les rues italiennes. de toute beauté ai-je imaginé... Claudie Gallay s'attarde sur une femme quarantenaire, fraîchement abandonnée par son homme qui décide de tout plaquer pour essayer de faire son deuil loin de chez elle.

Il m'a beaucoup ennuyée ce roman, aïe aïe. Il m'a manqué un contenu beaucoup plus abouti en lieu et place de ces phrases en lambeaux. Venise... à elle seule mérite un portrait descriptif magique et travaillé. Tout cela m'a bien manqué.
L'héroïne quant à elle est assez agaçante dans sa façon d'être toujours en hésitation. Et cette façon de vouvoyer je ne sais qui m'a tout autant ennuyée.
Je me suis perdue dans ce roman avec la frustration immense qu'il me semblait pourtant bien accessible et très simple. Est-ce la faute à des émotions bâclées ou bien à ces personnages auxquels j'ai eu beaucoup mal à m'attacher et à situer.

Il y a tout de même quelques passages relativement poétiques sur l'atmosphère de Venise en hiver qui ne m'a pas laissée de marbre. Les chapitres sont aussi très courts, ce qui fait de ce roman, une petite lecture assez limpide.
De loin, j'ai préféré La beauté des jours dans une autre atmosphère mais dans un style bien plus recherché.
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Une longue déambulation hivernale et des rencontres insolites dans une Venise presque déserte. La narratrice est venue là pour panser ses blessures à la suite d'une rupture.
Malgré quelques longueurs, j'ai apprécié de retrouver la plume élégante de Claudie Gallay et j'ai apprécié cette lecture un peu hors du temps...
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J'avais abandonné "La beauté des jours" mais une amie m'a prêté ce roman alors j'ai voulu lire à nouveau un livre de Claudie Gallay.
Il est encore question d'une femme un peu perdue ; cette fois-ci l'héroïne ayant du mal à se remettre d'un chagrin d'amour décide d'aller à Venise, de s'installer dans une pension à côté d'un jeune couple amoureux et d'un prince russe déchu.
Cette fois ci, je suis allée jusqu'au bout pour mon amie mais aussi parce que le début se lit vite, est peu poétique et puis on se demande si la si belle Venise va réveiller la jeune femme de sa torpeur.
Et puis boum, la monotonie est revenue, une nouvelle fois l'envie de secouer la narratrice est apparue et enfin l'ennui s'est installé.
Cela se lit vite avec de petits chapitres et une écriture soignée mais ce type de narration et de personnage ne sont décidément pas fait pour moi.
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C'est face à l'horizon enneigé de ce mois de février que j'ai, un peu par hasard, plongé dans l'ambiance mélancolique de cette histoire d'amour brisé. Et quel hasard ! Car aucun autre moment n'aurait mieux convenu pour découvrir, à travers les mots, l'ambiance mélancolique et attachante de cette Venise en hiver.

Prendre la fuite pour mieux se retrouver, c'est un peu le thème de cette histoire faite de lumières et d'ombres. de passé douloureux et de présent fort et incertain. Une femme, une blessure. Et un coeur qui se reconstruit petit à petit au fil des rencontres vénitiennes.

Tout, ici, brille d'une douce lumière, comme un scintillement rouge et or à travers la brume. Accompagnant la narratrice au fil de ses promenades et rencontres, nous découvrons une Venise froide mais belle, mystérieuse, faite de passé, de secrets, d'art, de chocolats chauds et de visages comme des révélations.

L'écriture fine, comme distillée, emporte le lecteur dans une tempête de neige. Les émotions virevoltent, le présent se mêle aux souvenirs, qu'il recouvre peu à peu. La justesse des mots emporte, elle aussi.

On voudrait pouvoir se balader ainsi à jamais le long de la lagune, dans la lumière pâle, avec le sentiment diffus d'un bonheur à venir. Un très beau moment.
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A peine ce livre refermé, mon sentiment est un peu mitigé.
La narratrice part à Venise en plein hivert pour oublier l'homme qu'elle aime et qui vient de la quitter. Dans cette ville oú la neige et la montée des eaux paralysent tout, là oú le temps s'arrête pour laisser place aux caprices de la nature, je m'attendais à découvrir une ambiance mélancolique et douce pour ce roman. Malheureusement il m'a fallu lire une bonne moitié du roman avant de pouvoir me plonger vraiment dans l'histoire. Je n'ai pas éprouvé beaucoup de sympathie pour le personnage principal et je pense que c'est ça qui fait que cette lecture m'a laissée un peu indifférente par moment.
La seconde partie du roman par contre à su mêler plus justement les histoires d'amour et la description des sentiments.
J'ai été attirée par ce livre car le roman " les déferlantes " du même auteur avait été un réel coup de coeur. J'espérais donc retrouver le même style et la même justesse des mots ici. Ce n'a pas été le cas.
Un autre livre de claudie Gallay fera tout de même surement partie de mes futures lectures.
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J'apprécie les romans de Claudie Gallay, donc c'est tout naturellement que je suis partie avec ce livre sous le bras à Venise.
Histoires d'amour , celui de l'amour déçu de la narratrice qui quitte tout et se retrouve dans une Venise en hiver, celui qu'elle sent pointer lors de sa rencontre avec le libraire qui lui fait découvrir ou redécouvrir le plaisir des livres .
L'amour incertain de Clara, jeune femme qui ne sait pas choisir entre sa passion pour la danse et Valentino.
Et surtout celui du prince, vieil aristocrate russe émouvant de solitude et plein de cet amour de jeunesse, grand amour perdu qui hante ses nuits et sa vie finissante.
C'est bien écrit, mais un peu improbable et surtout on ne sent pas la magie de Venise retentir sur la narratrice, est-ce la neige mais cela doit avoir un charme particulier ou ses peines de coeur , je suis restée un peu sur ma faim !



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Une femme de quarante ans, abandonnée par son amant après un an et vingt sept jours de passion amoureuse, part chercher le goût de revivre à Venise en décembre. Dans la petite pension où elle descend pour tenter d'oublier la tristesse et le vide de sa pauvre vie solitaire, elle croise la route d'un vieux prince russe paralysé, d'une danseuse et de son amant et du patron de la pension qui attend en vain la visite de sa fille et des ses petits enfants pour les fêtes de Noël ou du nouvel an. Elle fera aussi la connaissance, au hasard de ces pérégrinations dans la Cité des Doges, d'un libraire amoureux des mots, de peinture et de l'art en général et dont elle va s'éprendre progressivement.

Voilà en treize lignes la trame romanesque sur laquelle est bâtie le troisième roman de Claudie Gallay. Cela manque cruellement d'épaisseur narrative. Qu'est-ce qui fait alors que l'on s'accroche à cette histoire ? Sans doute le talent de l'auteur dont l'écriture minimaliste et dépouillée faite de phrases courtes et hachées, voire de simples mots ponctués d'un point, donne paradoxalement un rythme lent et monotone qui berce le lecteur tout au long des descriptions de Venise que l'on découvre sous la neige de l'hiver, avec toujours cette omni présence de l'eau, cette aqua alta qui s'infiltre sans relâche et recouvre tout lors des grandes marées, celle des canaux sur lesquels glissent les vaporettos et les gondoles dans un silence ouaté, celle de la lagune qui change tout le temps de couleur. Avec ces ponts qui permettent de passer d'un endroit à un autre, d'une émotion à une autre. Avec ces cafés à l'ambiance feutrée où l'on rentre pour se soustraire un temps au froid qui transperce et au gris du ciel et de la vie, devant un chocolat chaud ou un cognac. Tout cela concourt à donner à l'oeuvre un climat d'une certaine sérénité qui cadre parfaitement avec la ville que l'on nomme aussi La Sérénissime, mais une sérénité qui est absente des coeurs, des âmes et des corps des personnages sans cesse à la recherche du sentiment amoureux et du désir de l'autre. Des personnages qui ont des difficultés à vivre, à l'instar du peintre Zoran Music ou des protagonistes des romans "Un barrage contre le Pacifique" et "La montagne magique" dans la lecture desquels se plonge l'héroïne sous la férule du libraire.

Faut-il voir dans "Les déferlantes" le grand succès de Claudie Gallay, écrit quelques années après "Seule Venise", une continuité, un aboutissement de ce court roman : une même héroïne anonyme, deux cités maritimes Venise et la Hague et la même puissance des éléments qui façonnent les vies, l'eau et le vent. Je me plais à le croire.

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J'ai découvert Claudie Gallay avec L'Amour est une île et j'en garde un très bon souvenir.
Seule à Venise ne me laissera pas la même impression, ma lecture a été moins agréable, j'ai eu du mal à ressentir un peu de sympathie pour le personnage principal, cette femme qui fuit à Venise pour oublier son amant.
L'écriture de Claudie Gallay est très hachée, les phrases sont courtes, et dans cet hiver italien je n'ai pas trop apprécié.
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Qui refuserait un voyage à Venise ? Je me suis laissée tenter et j'ai suivi le personnage principal dont on ne connait même pas le nom. Une quadragénaire dépressive qui plaque tout pour oublier une rupture amoureuse.
J'ai passé quelques jours avec elle dans la pension de Luigi qui cuisine si bien. Elle partage ses repas avec un prince russe émigré, séduisant malgré son âge, qui lui confie peu à peu des détails de sa vie. Elle croise aussi Carla une mignonne danseuse qui se lasse de son copain.
C'est l'hiver et la ville est superbe, le froid, les inondations, la neige nous enchantent.
Je la regarde dans les rues de Venise, puisqu'elle aime suivre les gens je la suis. Je n'ai pas envie de lui parler. Elle se flatte d'apprécier le silence, mais quelle bavarde, je déteste cette façon qu'elle a de dire "je dis" plutôt que dis-je ; je reste à distance lorsqu'elle se réchauffe avec des chocolats brûlants au café Florian. Elle qui pourtant ne lit pas entre dans une librairie, elle s'entiche du libraire qu'elle s'obstine à vouvoyer pour mieux le décrire.
Je n'aurais pas envie de devenir l'amie de cette femme triste, aigrie, peu cultivée, paumée que tous vont quitter. Mais un voyage à Venise en hiver, même seule, pourquoi pas !
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Elle a quarante ans. Son compagnon , Trevor, vient de la quitter sans crier gare - enfin presque. C'est l'hiver. Alors elle vide son compte en banque (un mois, deux mois d'autonomie max) et prend un train au hasard. Elle descend finalement à Venise, et s'installe dans une pension de famille tenu par un italien. Elle s'installe sans s'installer vraiment et discute avec les pensionnaires sans se lier vraiment non plus. Ce qu'elle veut, c'est être seule, pour mener à bien son projet, qui veut qu'elle trouve l'endroit le plus profond du canal…
C'est un roman très étrange, intimiste mais pas que cela: seule au milieu des gens, la femme se débat entre son amour perdu et peut être quelque part une étincelle de désir de vivre. Roman plutôt triste et très monotone, ce n'est pas le meilleur de Claudie Gallay.
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Claudie Gallay

Née à Bourgoin-Jallieu en ...

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