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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Certes, 2010 n'est pas le meilleur millésime en matière de « prix du quai des Orfèvres », néanmoins la lecture d' « au pays des ombres » est agréable. L'histoire tient la route et le dénouement est plus que surprenant. Il y a quelques maladresses et redites qui font que le récit est parfois languissant, pas de quoi, non plus, descendre en flèche l'auteur. Peut-être que cette année-là peu de manuscrit ont été soumis au jugement du jury, d'où leur choix maladroit. On n'échappe pas au cliché du flic à la dérive et alcoolique. On passe quand même un bon moment, haletant surtout vers la fin.
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Un polar de facture classique, Vincent Brémont, capitaine de la PJ de Paris passe quelques jours avec sa fille Julia 12 ans, dans leur maison de Cabourg.
C'est un papa solo depuis que sa femme Alexandra les a abandonnés un an auparavant, en se suicidant.
Vincent préfère le whisky comme béquille plus qu'une aide psychologique pour surmonter le trauma.
Un soir alors qu'il sirote son énième verre, il entend un coup de feu dans sa rue. Réflexe de flic, il sort et découvre un cadavre.
La police locale va enquêter et le soupçonner immédiatement. En effet l'homme abattu habite Nanterre comme lui et vient de sortir de prison pour recel. Kervalec avait sur lui uniquement l'adresse de Vincent Brémont et rien d'autre. Etrange n'est-ce pas ?
Deux enquêtes vont s'entremêler au quotidien d'un flic, celle de ceux qui sont en charge de l'affaire et l'enquête parallèle que va mener Brémont.
Chacun des protagonistes va guetter l'autre comme le chat fait la souris. Qui est le chat et qui est la souris ? A vous de le découvrir.
Personnellement, j'aurai rompu la construction conventionnelle de cette intrigue en transformant le chapitre 19 en prologue.
Pour la narration un point de vue interne aurait donné plus de relief à l'histoire.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 14 juillet 2018.
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Bon livre,peut etre lu d'une traite, C'est donc bon signe pour un polar. Il faut également savoir qu'il y a d'autres livres d'une année sur l'autre primes Quai des Orfèvres et ce n'est pas une référence absolue ! certains sont vraiment mauvais !!!! Avec celui-la , j'ai, comme d'autres, vécu des moments d'agacements face à des redites un peu trop appuyées (alcool, ivresses, duperies du protagoniste).
J'avais trouvé le coupable dans le premier tiers du livre, parce que c'est gros et très classique. J'ai bien espéré, un moment, avoir à faire à de fausses pistes, mais même pas.
Mais je l'ai lu d'une traite quand même, c'est donc bien que l'auteur était à son affaire.
A lire donc, la fin se précipite comme il se doit dans ce genre-là, et c'est tant mieux !
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ce roman policier a obtenu le prix du Quai des Orfèvres en 2010. Autrement dit, des membres de la maison Poulaga l'ont lu et ont considéré que techniquement il ne prenait pas de libertés avec le fonctionnement réel de l'institution. D'un point de vue littéraire, c'est peut-être une autre histoire.
L'histoire, justement, quelle est-elle ? Vincent Brémont, capitaine à la PJ parisienne en vacances en Bretagne avec sa fille de 12 ans, assiste quasiment au meurtre d'un inconnu tout près de chez lui, et les gendarmes le découvrent en train d'examiner la victime après avoir tenté en vain de poursuivre l'assassin. de témoin, il passe très vite à l'état de suspect bien que les preuves manquent pour l'inculper. Déformation professionnelle oblige et se sachant innocent (ce qui ne constitue pas une garantie d'échapper à la prison), il mène l'enquête en solo, parallèlement à ses collègues, alors qu'au fil des heures, bizarrement, les éléments à charge s'accumulent. Dans cette intrigue où le hasard n'a pas sa place, contrairement aux apparences, Julia, sa fille, joue un rôle important, de même que Michel, son meilleur ami. Et l'alcool également, responsable d'une altération des facultés d'analyse et d'une certaine paranoïa. Être sobre, a contrario, peut permettre de recouvrer lucidité et bons réflexes au moment où ils se révèlent éminemment nécessaires.
Tous les ingrédients y sont pour que le suspense soit palpitant mais l'écriture est un peu trop sage pour qu'on soit vraiment transporté. L'auteur, à mon avis, a commis une erreur en n'optant pas pour le point de vue interne et le narrateur-personnage. le récit, raconté par Vincent Brémont lui-même, sans rien changer au déroulement des faits ni même à la façon de les exposer, qui est en effet plausible dans la bouche d'un flic, aurait eu une toute autre dynamique. Dommage.
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Un bon livre même si l'histoire est prévisible.
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Si le personnage principal, Vincent Brémond, est attachant, après un deuil qu'il a beaucoup de mal à gérer, et ce malgré sa tendance à sombrer dans l'alcoolisme, l'histoire est assez décevante. Certes on a une surprise à la fin, mais des incohérences, un style assez "plat", un rythme quelque peu poussif par moments n'allègent pas la lecture. Cependant, on a un certain plaisir à suivre l'enquête de Vincent Brémond confronté à des indices qu'il ne comprend absolument pas : par exemple, comment des photos de sa femme, a demi-nue sur une plage (c'est lui qui les avais prises) se sont-elles retrouvées dans le garage d'un homme venu se faire tuer à quelques mètres de la maison où le flic prend des vacances avec sa fille ? de bons ingrédients donc pour cette enquête, mais la sauce est un peu lourde à digérer.
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Je suis particulièrement déçue, on sent le polar écrit par un ancien flic, relatant une enquête. Rien de surprenant, juste la fait que ce roman ait reçu un prix.
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Présentation de l'éditeur :

Un policier « PJPP » est victime d'une machination qui l'implique avec son arme professionnelle dans un assassinat, à deux pas de sa résidence secondaire normande… « Il prend un an de prison, sort la semaine dernière, et fonce se faire tuer devant chez moi. Que venait-il me dire ? »

Un an plus tôt, sa femme s'est-elle vraiment suicidée ? Coupable ? Culpabilisé ? Il s'est mis à boire. La police locale diffère sa décision de mettre en garde à vue un collègue apprécié de ses supérieurs du 36. Pour prouver son innocence, celui-ci met à profit cette hésitation en menant sa propre enquête et en doublant ceux qui en ont la charge.

Au terme d'épreuves professionnelles et affectives accablantes, cet homme est déstabilisé dans l'amour qu'il portait à sa femme et dans celui qu'il réserve à sa fille. Isolé et victime d'un faisceau de suspicions, il trouve la force de cesser de boire et celle de faire éclater une vérité particulièrement violente.

L'amitié y est perdante, mais l'honneur de la police sort renforcé de cette intrigue émouvante et mouvementée où il apparaît que la principale qualité du policier n'est pas forcément l'orthographe mais la confiance en sa hiérarchie.

A l'ombre d'une jeune fille en…pleurs, un policier qui n'a plus peur de son ombre, tire plus vite qu'elle et s'en tire… Maintenant que la vérité n'est plus dans le whisky, à quoi peuvent bien se mettre à rêver les jeunes filles ?



Mon avis :

Une excellente intrigue. Même si j'avais compris qui était le coupable dès le début. J'ai adoré.
Lien : http://mcchipie.over-blog.co..
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